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Le Centre de surveillance des pêches (CSP) qui a sa base logistique à Mahajanga vient de se doter d’un navire de surveillance dénommé « Telonify ».
C’est le troisième navire, après « Atsantsa » et « Tendromaso » qui ont pour rôle principal de contrôler et de surveiller l’ensemble des eaux de la juridiction de Madagascar c’est-à-dire 5000 km de côte et 1.151.000 km2 de superficie.
C’est un navire qui a subi des travaux de réparation, de réhabilitation et de transformation en bateau de surveillance. D’une longueur de 19,95m et d’une largeur de 4,30m, son déplacement en charge est de 45 tonnes.
Selon les explications du directeur de la base du Centre de surveillance des pêches à Mahajanga, Justin Vahoavy, ce navire a une mission spécifique bien déterminée. « C’est un navire bien plus petit que les deux autres », explique-t-il. « Il sert notamment à effectuer un contrôle et une surveillance littorale, c’est-à-dire que « Telonify » ne peut aller loin des côtes. Contrairement aux deux autres qui peuvent aller et parcourir le canal de Mozambique, accoster les côtes africaines ou encore celles des îles voisines ».
Selon toujours les explications de ce responsable, ce sont les pêcheurs traditionnels qui enfreignent le plus la loi. Toutefois, cela n’empêche pas les infractions commises par des gros bateaux, étrangers pour la plupart.
Pour ne citer qu’un bateau thaïlandais qui a pêché dans une zone non autorisée, ou encore deux gros pavillons qui ont capturé illégalement des requins l’année dernière.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
Bon travail de réparation,
Jusqu’à présent, on est content et satisfait des travaux du CSP qui ne sont pas du tout faciles. Pourtant notre loi sur la pêche devrait être revisé pour mieux s’adapter aux contextes actuels, sinon, on risque de surrexploiter les richesses fluviatiles et maritimes.
Aussi, les trois bateaux et quelques vedettes rapides seulement ne sont pas suffisant pour assurer une bonne garde de la côte Malagasy vu les technologies actuelles et les pêcheurs illicites (ex. ceux de Thailand) et tous les infractions des grands bâteaux industrielles Malgaches et pêcheurs artisanaux qui n’utilisent des mailles de filets adéquates. En outre, il faut renforcer l’équipe car ils sont mois nombreux.
Bon courage !
« 3 dents » bon ben bon vent alors et bien du courage, car sans cet ingrédient, nos pauvres surveillants iront nulle part.
La recrudescence des pavillons de toutes nationalités dans nos eaux territoriales est une alerte à ne pas minimiser. On sait que tel pays aux abois, et donc sans grands moyens, n’est nullement à craindre et ne peut pas gêner le trafic. Le gigantesque trafic d’ailerons de requins est une catastrophe annoncée, et nos eaux n’échappent pas, hélas, au pillage. Toutes les mers recensants des requins sont menacées, ces éspèces qui sont vitales pour notre survie sont réellement menacées et en grand danger, et le massacre se fait à grande échelle, taiwanais et chinois en tête. Si nos surveillants sont formés pour une vraie veille et chasse aux pilleurs, alors j’applaudis et j’encourage toute initiative allant dans le sens d’une préservation durable. Mais est-ce que cela restera voeu pieux ? Allez, un bon point, un !
Ne pouvant souhaiter, qu’une meilleure issue que la « flotte aérienne », ce qui ne devrait pas etre trop difficile, vu les différences, de budget.
Sage initiative du CSP, qui espérons le : aura les moyens necessaires , face aux pirates en tous genres qui naviguent dans la zone .
En espérant que « telonify » ne se casse pas une dent contre des pirates somaliens..au large de Mahajanga... Mais ce n’est pas avec 3 coquilles de noix qu’on peut arraisonner et dissuader des thai bien décidés et loins de leur pays..