SERA interpelle le 4è pouvoir dira-t-on. C’est le ressenti après avoir écouté attentivement les membres de SERA et les échanges avec un auditoire composé essentiellement de gens des médias, de journalistes -seniors actifs ou non, de personnalités de la société civile et d’universitaires. Qui est SERA ou Sehatry ny Raiamandreny ? Il est l’émanation/principe actif ou relai de l’ancienne PAN-FFKM. Les têtes pensantes présentes lors de l’atelier du 10/10/24 au Centre Arrupe Faravohitra sur « la presse : 4è pouvoir », sont : Désiré Philippe Ramakavelo, Raymond Ranjeva, Zénaïde Ramampy, Charles Rabemananjara.
L’objet et objectif de SERA si j’ai bien compris -étant donné les difficultés des concepts et vocabulaires malgaches utilisés, est de sortir la nation, le pays, le peuple, de la pauvreté et des difficultés qui l’ankylosent. Du coup, SERA - qui avoue avoir travaillé des mois durant, est aujourd’hui en possession d’un logiciel dont la teneur/contenu –gardé jalousement au secret, sera dévoilé et mis en œuvre au moment opportun [1].
L’atelier sur le 4è pouvoir a donc été le pas pour tester, pour sonder la disponibilité/confiance de la presse et en la presse. Et cela sans négliger et encore moins ignorer les malheurs et bonheurs de la presse [2], et en particulier ceux des journalistes qui ne bénéficient pas, comme nous le savons tous, d’immunité parlementaire.
En tout cas, l’atelier de travail était organisé autour de trois thématiques (analyse, dynamique et proactive ; espérance face à la résilience ; perspective de processus de guérison).
Les journalistes seniors présents lors de cet atelier ont promptement réagi. Ils ont apprécié unanimement et déclaré leur satisfaction et entière adhésion au 4è pouvoir en son temps. Cependant, ils ont également admis qu’aujourd’hui, la presse est écartelée sinon soumise aux patrons de presse. Un intervenant a comparé la situation de la presse à celle de la séance du crucifix. Une représentante d’une agence de presse étrangère a évoqué en privé, une situation identique à celle de l’enseignant FRAM.
Mais la question soulevée par un chroniqueur politique est plus pertinente : le citoyen/contribuable est-il conscient de son état, qu’il est malade et qu’il veut guérir [3] ? C’est là le rôle, et la mission attendue de la part de la presse et du journaliste. Le général Désiré Philippe Ramakavelo n’a pas hésité à qualifier la fonction du journaliste de mission ministérielle.
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Vos commentaires
Le sage :
– produit sans prendre possession
– agit sans attendre de retour
– répond à sa mission et n’en tire pas mérite
Mba misy afaka manao ny fanoharana ireo voalaza ireo amin’i cedric vazaha 8cm nouzalon rainilainga ratandrametaka vary hybride ve ?
Plus que surpris que personne n’ ait relevé moins encore commenté cet article majeur qui pose le doigt sur le problème à Madagascar à savoir une immaturité politique nationale : généralisée !
Le diagnostic de « résilience & guérison » me parait assez loin de la situation ou réalité , certes avec une certaine délicatesse de la part de son notoirement connu R Ranjéva,& ses collaborateurs pour sa compétence, qui n’ est plus à démontrer ...
A moins que sa liberté d’ expression en soit manifestement des plus altérée ?
« Un malade qui veut guérir » mais quel malade ne veut pas guérir, c’est un peu comme si on disait : un nain qui veut grandir ?
Il y a surtout un problème d’ éducation , et de responsabilisation, qui ne sont ni l’ un ni l’ autre une maladie, mais un fléau & lacunes nationaux, savamment entretenus par les tenants successifs du pouvoir, eux memes ayant ces memes lacunes, aveuglés par le matériel et appât du gain avant toutes autres considérations ...