L’adhésion d’un mini-bus au sein d’une coopérative de transport urbain repose sur plusieurs conditions. En premier lieu, le véhicule doit avoir une licence urbaine et, au cas où il a déjà exercé, une démission approuvée par la coopérative d’origine est exigée par la commune lors d’un changement de ligne. Selon un responsable de la coopérative Fitsema( Fitaterana Tselatra Malagasy), les propriétaires qui habitent aux environs des terminus sont priorisés pour que les conducteurs et les receveurs puissent satisfaire les passagers notamment lors du dernier trajet. « Ils y a ceux qui sont pressés de rentrer et font descendre les passagers à mi-chemin. Nous prenons cette précaution pour éviter tout cela », a-t-il souligné.
Une fois son souhait d’adhérer accepté, le propriétaire doit s’acquitter d’un droit d’adhésion et d’une participation journalière fixée entre 2000 à 2400 ariary. À la Fitsema, le droit d’adhésion s’élève à 600 000 ariary. Les participations contribuent à la réalisation de plusieurs activités dont la confection des billets qui sont distribués gratuitement aux membres.
Désintérêt
Dans certaines coopératives, le nombre de véhicules qui ont démissionné égale presque celui des nouveaux venus. Pour la coopérative Fifiama, par exemple, 7 ont adhéré et 5 ont démissionné depuis le début de l’année 2007. Pour la coopérative Fitsema, un mini-bus seulement y a adhéré contre 16 qui ont pris le large. Neuf propriétaires ont cédé leur voiture à d’autres qui, pour leur part, ont choisi de rester dans la coopérative. Grâce à ces chiffres l’on constate que le secteur du transport ne suscite plus le grand intérêt des opérateurs, notamment à cause de la flambée des prix des pièces et du carburant qui reduit les bénéfices. Et, les autres qui y restent changent de ligne dans le but de trouver un circuit plus rentable.
