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Antananarivo | 16h17
 

Editorial

Pétard social ?

mercredi 26 janvier 2011 | Patrick A.

Deux ans déjà. Ou seulement deux ans ? Ce « lundi noir », le 26 janvier 2009, Antananarivo tombait dans un chaos imprévisible et indescriptible. Pillages et incendies échappaient à tout contrôle, et un vent de panique soufflait sur tout le pays. Au point qu’en contemplant un coucher du soleil que n’arrivaient pas à cacher les colonnes de fumée, l’on avait l’impression que n’importe quelle personne qui se serait dressée à ce moment là pour prendre le pouvoir l’aurait ramassé comme un fruit mûr. Qui plus est, elle aurait sans doute été acclamée comme le sauveur par une population apeurée. Tout paraissait préférable à cet effrayant néant auquel les Tananariviens étaient alors confrontés.

Les occasions d’évoquer les aspects politiques de ce cataclysme n’ont pas manqué. Les lignes de partage sur ses causes, son déroulement ou ses conséquences ne manquent pas non plus, et deux ans après, nous ne sommes guère plus avancés que le soir du 26 janvier 2009 pour en tirer des conclusions définitives.

Les conséquences économiques de cette journée et de celles qui ont suivi sont également évidentes. Si bon nombre d’activités sinistrées ont repris, et si certains opérateurs économiques qui ont eu à pâtir de ces événements avouent discrètement s’en sortir plutôt bien aujourd’hui, les cendres du groupe Tiko demeurent en évidence, affreuses balafres en plein centre de nos cités. Il est clair qu’un manque subsiste, et que la confiance est loin d’être revenue.

Mais au delà des dimensions politiques et économiques de ces événements, l’on ressent, si ce n’est une réticence, une difficulté bien plus grande à en appréhender les aspects sociaux. Pour une raison simple : la plupart des analystes, aux vies plutôt confortables, n’avaient rien vu venir, et n’avaient pas imaginé un seul instant ce qu’il pouvait arriver. On avait bien vu les émeutes de la faim survenir en 2008 dans nombre de pays pauvres, mais de là à imaginer des malgaches apparemment « normaux » et « sans problèmes » se ruer dans les magasins pour participer à ces pillages, il y avait un pas que personne n’avait franchi...

Concentrer l’analyse sur le rôle à l’époque de petits groupes de « gros bras » a permis de se rassurer en rationalisant quelque peu l’analyse, mais il est à craindre qu’il n’y avait pas dans le « Lundi noir » qu’un simple « pétage de plomb » qu’on peut ranger au rayon des événements exceptionnels. Dans le monde entier, la vie des « pauvres gens » devient depuis des années de plus en plus difficile. Le coût des denrées de base, en particulier dans l’alimentaire, ne cesse d’augmenter. Prisonniers de leurs préjugés, des « experts » nous expliquent que ces augmentations sont conjoncturelles ou liées à la spéculation. Ce serait oublier que la densification des populations va de pair avec la raréfaction des ressources alimentaires. Érosion et artificialisation des sols, épuisement des ressources minières et des stocks de poissons et de forêts, pollution et concurrence pour les espaces se conjuguent pour accroître les tensions entre les populations. Les plus pauvres et les plus fragiles sont généralement les premiers à en payer le prix.

Une piètre réponse est cette forme de populisme économique qui consiste, pour acheter la paix sociale, à promettre un certain nombre de mesures de diminution des prix, de diminution des impôts, de créations d’emplois, etc. Mais il s’agit là plus de pansements posés sur un cancer que des grandes réformes indispensables pour changer la donne.

Voilà pourquoi, deux ans après, il est plus que temps d’arrêter cette « crise » qui en cache une autre et d’entreprendre de reconstruire la maison Madagascar.

29 commentaires

Vos commentaires

  • 26 janvier 2011 à 08:00 | râleur (#3702)

    Patrick,

    C’est pourquoi des solutions ont été prises par le PT : nommer plus de généraux, construire des hôpitaux, des salles de spectacles, faire venir Bernard Tapie,....

    Plus sérieusement, vous avez raison qu’il faudrait autres choses que des cataplasmes sur des plaies béantes, malheureusement, nous avons des sorciers, et encore des apprentis sorciers, et non des médecins.

    Par contre une chose est sûre, le pillage n’est que la conséquence et non la cause des troubles de janvier 2009. Il y a bien eu des coordinations de gros bras pour créer les conditions du pillage.

    Il ne faut jamais confondre dans une analyse, les causes et les conséquences. C’’est un coup à prendre les bourreaux pour des victimes !

    • 26 janvier 2011 à 08:36 | elena (#3066) répond à râleur

      2 ans après,le pillage est à l’échelle du pays et celui-là,il est bel et bien organisé.

      Vive Rajoelina et sa bande de copains biznessmen(je ne dis pas mafieux,ça ferait pléonasme)

      A part ceux-là,il y a des malagasy qui se sentent bien en ce moment ?

    • 26 janvier 2011 à 09:14 | MILAMINA (#4588) répond à elena

      Les conséquences de cet évènement du 26 janvier 2009 impactent toujours notre vie quotidenne...2 ans que ce DJ veut devenir un héros et qui n’arrive pas à trouver des solutions de sortie de crise..hélas, la pauvreté s’installe de plus en plus dans chaque foyer malgache..sauf à tous ces arrivistes de FATs et Cie.

    • 26 janvier 2011 à 22:05 | niry (#210) répond à MILAMINA

      Patrick parle de « pétard social » avec un point d’interrogation. Le pétard social, c’est plutôt celui qui gronde en ce moment... Entendez la rue M Rajoelina ! Vous êtes aux commandes, mais l’Histoire vous rappellera continuellement où est votre vraie place. Bien mal acquis ne profite jamais ! L’Histoire jugera et quoique vous fassiez comme effort, vous vous ferez toujours rattrapé par ce que vous avez fait (en mal ou en bien..)

    • 27 janvier 2011 à 08:22 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à râleur

      Patrick A,

      J’ai choisi de ne participer à ce debat hier , malgré la qualité journalistique de votre sortie que salue en passant, j’adore la tonalité ponderée et la quete de justesse que vous adoptez au cour du cheminement de votre analyse.

      Je n’ai participé car les violences physiques me laissent toujours perplexe ,elles n’auraient jamais la moindre justification.

      Par contre moi, j’ai la violence du verbe , j’adore crier la verité toute crue ....jamais toute faite.....

  • 26 janvier 2011 à 09:29 | Basile RAMAHEFARISOA (#417)

    Patrick A ;

    D’une façon générale,je lis et j’encaisse l’éditorial de Tribune.com.

    Je retiens ceci :

    « Les plus pauvres et les plus fragiles sont généralement les premiers à en payer le prix ».

    Pas de commentaire personnel mais c’est un passage à méditer et à essayer de trouver une « REPONSE-SOLUTION »....

    Basile RAMAHEFARISOA

    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 26 janvier 2011 à 10:52 | mahery (#2468) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Basile, pour être plus sûr :

      Evitez d’écrire tout le temps « Gouvernement solidaire de Vital »

      Ne dites jamais :« Monsieur le prdt andrinirina rajoelina »

      Et pensez à l’histoire de Madagascar (économiquement et socialement)depuis 2ans ./.

    • 26 janvier 2011 à 12:15 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à mahery

      mahery,

      je regrette de vous contrarier :

      1-Gouvernement « solidaire » de Transition du Général Camille Vital.

      En cas de non-reconduction de ce dernier,je m’arrêtais,peut-être,de dire « Gouvernement »solidaire" de Transition.

      2-Pour Monsieur le Président de la HAT Andry Nirina RAJOELINA,je l’appellerai,à vie,« MONSIEUR LE PRESIDENT »

      A bientôt MAHERY

    • 27 janvier 2011 à 00:07 | Jean-Paul SAROTRA (#5204) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Ô mondieumondieumondieu...!

      Bokassa, sors de ce corps !

  • 26 janvier 2011 à 11:17 | Parole (#2602)

    Deux ans que nous ne comprenons pas ce qui nous est arrivé ce jour-là ? A y regarder de plus près, on peut constater que certains savaient très bien ce qu’ils voulaient :

    - la veille, dimanche 25 janvier, les militants TIM sont allés accueillir en masse Ravalomanana à Ivato, revenu subitement d’un voyage en Afrique du sud. Très remonté contre Rajoelina, il ordonne à son Premier Ministre Charles Rabemananjara de mettre un terme aux manifestations (à l’époque confinées à Ambohijatovo). On se souvient du poing levé en écho aux « sambory TGV » scandés sur le parking.

    - lundi à la première heure, la route d’Ambohipo est bloquée à l’aide de grosses pierres, une fumée noire s’élève en contrebas : c’est la maison de Moxe Ramandimbilahatra qui est pillée.

    - quelques heures après, la foule d’Ambohijatovo (finis les samedis démocratiques, place au rotaka) déboule sur le 13 mai et, conduite par son chef, remonte l’avenue pour descendre sur Anosy via le tunnel d’Ambohidahy, sous prétexte de libérer des étudiants accusés d’avoir lancé des grenades sur des bâtiments publics quelques nuits auparavant. Ambiance d’émeute...

    - le tribunal ferme prestement ses portes et les gendarmes évacue la place aussi prestement.

    - la foule se jette aussitôt sur la radio et la télévision nationale et en fait un autodafé à la mode nazie. MBS, trois kilomètres plus loin subira le même sort.

    - l’après-midi, les émeutiers se dirigent vers Behoririka et Ankorondrano et poursuivent leur œuvre de destructions et de pillage.

    - le soir, toutes les radios et télévisions (sauf radio Antsiva) cessent d’émettre. Ravalomanana et Rabemananjara lancent un pitoyable appel au calme sur cette radio...

    - la police et la gendarmerie sont dramatiquement absents tout au long de cette journée (on se souvient des appels angoissés lancés par les habitants apeurés sur Antsiva ).

    - curieusement, le gouvernement ne proclame pas l’état d’urgence (un couvre-feu sera décrété par le maire).

    De ce bref rappel, il ressort deux choses : les manifestations ne se sont pas spontanément muées en émeutes et le coup d’état a véritablement commencé ce jour-là. La logique des événements (7 février, 8 mars, 17 mars) s’enchaîne ensuite implacablement.

    Autre question qui nous taraude depuis le début : Rajoelina et ses comparses ont-ils agi seuls ? Le simple bon sens suggère que non. Mais ne sous-estimons pas la noirceur du personnage d’une part et l’aveuglement de son vis-à-vis d’autre part.

    Enfin dernière question : La révolution tunisienne (et bientôt égyptienne ?) est-elle du même ordre ? A mon avis, rien à voir. Les auteurs de coup d’état présentent toujours leur action comme une révolution. Comment distinguer ? Une révolution se mûrit dans les profondeurs de la société (parti actif, écrits contestataires, manifestations répétées, procès utilisés comme tribunes etc.) alors qu’un coup d’état s’accomplit rapidement dans l’ombre et la violence. Mais comme dit Machiavel : « Celui qui l’emporte, quelle qu’en soit la manière, jamais n’en éprouve de honte. »

    • 27 janvier 2011 à 17:43 | DIPLOMAT (#846) répond à Parole

      Deux ans déjà que cette crise perdure.
      Nous ne sommes plus dans la transition, mais dans le permanent.
      L’objectif de Andry Rajoelina ne peut plus être caché. Il veut le pouvoir.
      Conseillé habillement par des hommes avertis du fonctionnement des institutions internationales, Andry Rajoelina finira par obtenir la reconnaissance internationale. Pour celà, il a commencé son référendum, et programmera d’ici la fin de l’année un autre simulacre de consultation populaire, qui finira par convaincre des médiateurs, déjà occupés par ailleurs à des affaires combien plus médiatiques, la côte d’ivoire.
      La communauté internationale et la conscience du monde auront tôt fait d’oublier l’accession au pouvoir du jeune loup.
      Loup audacieux, qui avait osé affronté l’autorité aveugle et sourd.
      Mr Ravalomanana , du fait de son orgueil mal placé et de son mépris pour la diplomatie, avait fini par s’isoler de son carré de fidels.
      Pas étonnant donc que tous ceux qui ont été méprisés et humilés sans aucun état d’âme, et aucun début d’explication aux yeux du peuple, s’étaient ralliés à Mr Rajoelina.
      Aujourd’hui, tous ceux qui ont l’objectivité d’observer les 2 périodes, reconnaissent que le pays s’enfonce dans l’anarchie.
      Le secteur privé est libre d’investir... c’est une vérité.
      De l’argent circule, celà ne fait aucun doute.
      Mais l’état s’affaiblit,incapable de faire rentrer les recettes, et incapables de faire respecter la moindre contrainte aux opérateurs financiers.
      Du coup le pays n’en profite pas, et les recettes fiscales s’effondrent.
      Rajoutez à celà , le sentiment d’impunité dont jouissent les bandits à la fois militaires et gendarmes , une inflation galopante, et vous pouvez prédire que demain, les émeutes de la faim et le raz le bol d’un peuple à cran, feront basculer ce régime.

  • 26 janvier 2011 à 11:23 | vuze (#918)

    Bonjour,

    Juste un petit commentaire : Ce que vous appelez les malgaches apparemment « normaux » et « sans problèmes » souffrent depuis 50 ans de cette politique de gabegie et de profits colossaux engendrés par une minorité. Le cas du peuple Tunisien est plus ou moins similaire. Bientôt le peuple égyptien...

    • 27 janvier 2011 à 00:23 | Albatros (#234) répond à vuze

      Bonsoir Vuze,

      Vous dites : « Ce que vous appelez les malgaches apparemment « normaux » et « sans problèmes » souffrent depuis 50 ans de cette politique de gabegie et de profits colossaux engendrés pour une minorité. »

      Juste un petit commentaire de ma part......

      Ca continue depuis 2(deux) ans et parti comme ça l’est, ça va durer encore longtemps.

  • 26 janvier 2011 à 11:50 | The Man (#2712)

    Ny lasa tsy fanadino tokoa ! Tokony t@ 10.30 maraina teo no tonga teo Anosy ny « vahoaka-ny » notarihin-dradomelina, nodorana aloha ny TVM/RNM dia avy eo dia mody hoe andeha hirohitra eny andohatapenaka eny @ ilay tany nototofana kay nivily nakany anosipatrana tany @ MBS !

    T@ io andro io ihany no mbola niheboheboan-dradomelina sy nampirisihany ny « vahoaka-ny » t@ hoe « mitso-drano anareo aho »

    Ny harivan’iny dia nisy antokona « gros bras » niakatra avy any ampasamadinika niakatra teny isoraka dia nidina nihazo ny fasan-dRainiharo miaraka @ kobay namotika ny fiara rehetra izay nijanona teny amoron-dalana.

    Tsy misy miala maina izany eto fa tsy maintsy hijinja izay nafafiny daholo.

    • 26 janvier 2011 à 16:03 | MILAMINA (#4588) répond à The Man

      Fika fotsiny...fa inona no tena hojerena teny Andohotapenaka fa ny hamporisika ny gros bras hamotika sy handoro ny MBS sy Magro no tanjona...Tso dranon’ny DJ domelina no dikan’izany . Ho tasarain’ny taranaka eto isika rehetra fa tsy ho afa-bela amin’izany. Tsy maty akory ny olo mangina....

    • 26 janvier 2011 à 16:07 | mahery (#2468) répond à The Man

      Misaotra anao the man,

      Dia tsy nijanona teo ny « halatra » fa nitohy hatreny @ PORT Toamasina, natao najifa tanteraka ny vary,farine,menaka.Mba entina hanatanterahana ilay fampanantenàna natao t@ miaramila sy mpianatra koa dia nangalarina ankeriny ny fananan’ny FJKM,ALMA,Grossiste .

      Ripaka koa ny bois de rose,ny saphir sy ny volamena mivoaka tsy misy bedy eny Ivato,akama MASTERS no filohan’ny Chambre de Commerce Toamasina.Mazava ho azy, izay containers rehetra tavela tao dia namidy avokoa,nibontsina kibo tampoka teo ry tsy mataho-tody.

      Iza marina no tena mila an’ity « amnistie générale ity » ?SATRIA mantsy mbola ho maro no hiakatra fitsarana atsy ho atsy.

      Gasikara tsy ambany fahefan’ny Jiolahimboto mandrakizay !!

  • 26 janvier 2011 à 12:07 | rabbitkiller (#2796)

    Tout le monde sait que les pillages du black monday ont été pensés et mis en œuvre par le PT et son entourage avec la complicité de certains chefs militaires et membres du gouvernement de l’époque. Ceci afin de :
    - semer la terreur parmi la population,
    - démontrer que le pouvoir ne contrôlait plus rien,
    - casser les leviers économiques et financiers de Ravalo (Magro etc)
    - et le priver de moyens de communiquer avec la population (RNM, MBS..)
    la coordination était nationale, des groupes de meneurs ont été envoyés dans les principales villes de Mada (personnellement, j’étais à Majunga et les casseurs envoyés de Tana ont été vus débarquer de bon matin du mardi 27 janvier 2009 au stationnement taxi-brousse. Ils s’étaient ensuite regroupés avec les voyous du quartier de l’abattoir pour ensuite mettre à sac Magro et plusieurs commerces de la ville, en prenant bien soin de pousser devant eux des lycéens.Les meneurs seraient ensuite repartis le soir ou le lendemain mais les voyous du coin ont continué à semer la terreur. Étrange passivité des forces de l’ordre de l’époque et ce malgré les suppliques de la population. Un colonel de la gendarmerie m’a ensuite confié qu’aucun responsable, aucun ministre de l’époque n’a été joignable pour donner les instructions (littéralement « ils ont tous éteints leurs téléphones »). Des principales villes de Mada, seule Diégo n’a pas connu les pillages organisés car chuchote-t-on, celui qui devait les coordonner (le fils d’un général à la retraite) s’y est opposé car risquant de compromettre ses activités d’opérateur touristique (un bateau de touristes était en escale à diégo à l’époque)
    Malgré ce que racontent et vont raconter les pro-Hat, ces pillages n’étaient pas spontanés mais organisés suivant le plan. Partie suivante du plan : provoquer un bain de sang devant un palais d’Etat (afin de se créer des martyrs et donner un prétexte à la ministre de la défense et certains chefs militaires pour trahir). La suite on la connait, un certain soir du 17 mars 2009, le Pdt élu de Mada et reconnu par la communauté internationale était en fuite, le pouvoir tombait comme un fruit mûr, le putschiste et ses mercenaires (civils et militaires) avaient gagné

  • 26 janvier 2011 à 12:13 | le critiqueur (#4650)

    NON MAIS ! pourquoi vouloir à tout prix défendre ce qui était indéfendable en la personne de Ravalo !

    Vous voulez toujours fermer les yeux sur tous ses méfaits et tout mettre sur le dos de M LE PRESIDENT ANDRY RAJOELINA !

    pauvres de vous !

    VIVE ANDRY RAJOELINA

    • 26 janvier 2011 à 13:42 | RAVELO (#802) répond à le critiqueur

      Vous oubliez :
      - vive TGVendrana
      - vive le lundi noir
      - vivent les 200000 personnes qui ont perdu leur emploi
      - vivent les ruines qui jonchent le pays
      - et enfin vive MADAGASCAR qui n’obtiendra jamais la reconnaissance internationale.

      Et oui,on est devenu trés pauvre ;pauvre de vous comme vous le dites !!!!

    • 26 janvier 2011 à 14:06 | elena (#3066) répond à RAVELO

      Rajoelina, ton tour va venir.

      RAJOELINA DEGAGE !

    • 26 janvier 2011 à 15:50 | Dandeen (#458) répond à le critiqueur

      Seuls les aveugles qui refusent d’accepter que tout ce qui s’est passé ce jour là et ce qui s’est passé le jour du 07 Février était PRE-ME-DI-TE et bien préparé par les gens de ce maudit Pouvoir.Il y a deux ans ,ils ont fait croire à tout le monde qu’il s’agissait d’un acte de banditisme perpetré par des profiteurs de la situation, mais maintenant, tout le monde sait la vérité:ce sont des gens des bas quartiers et des gros bras payés par Mr Ramarosahona(et beaucoup d’autres noms encore) qui ont pillés et brûlés les magasins et tous les autres infrastructures à Tanà, c’est pareil dans les 5 autres provinces.Les Karana étaient épargnés parce qu’ils ont participé au financement de ce coup d’état, mais les magasins tenus par des malagasy ont tous été pillés dont la plupart ne sont toujours pas remboursé jusqu’à ce jour malgré la promesse d’ivrogne des commanditeurs responsables de ce lundi noir.

    • 26 janvier 2011 à 16:13 | mahery (#2468) répond à elena

      Rajoelina,

      Tu quittes le pouvoir ou tu vas en prison !!!

      Tu doit être candidat présidentiel pour ne pas mentir tes p’tit vahoaka !!

      Ne soit pas peur de Mr Ravalomanana, n’es-tu pas le « roi de fanovana » ?

    • 26 janvier 2011 à 16:32 | gasy tsotrizao (#3859) répond à le critiqueur

      Mais bien sur !

      Comme vous le dites c’est Ra8 qui a dans un accès de générosité s’est suicidé économiquement et politiquement et a gentiment donné le pouvoir à tgv, qui soit dit en passant a été à la même école que le fils du tapis (mais a-t-il obtenu le diplôme ?). Pour cela, Ra8 a brulé ses Magro, sa station de radio et TV, mis à sac toutes ces entreprises et magasins, il a tiré sur la fool venu pacifiquement à Ambohitsorohitra, a transmis le pouvoir au directoire militaire, etc. Bref comme dirait l’autre le voleur/menteur/spoliateur qui n’a pas le droit de proter plainte a tout fait et organiser pour permettre à l’ange (déchu ?) de prendre le pouvoir. Les affirmations qui doivent aussi suivre sont donc les suivantes : c’est aussi Ra8 qui a envoyé Cécile se faire VPM de tgv, et maintenant tous les gens qui étaient avec lui sont dans ce faty (rakotoarimasy, hyppolite, raharinaivo vakitampina, etc.) ! Très fort le mec ! Et tout les forumistes qui passent leur temps ici sont tous des nazes de première y compris les éditorialistes car pendant que Ra8 se dore la pilule en SA nous vivons ici le tsena mora le vary mora le lasantsy mora le menaka mora le vaky trano mora.

    • 26 janvier 2011 à 16:37 | mahery (#2468) répond à le critiqueur

      Critiqueur,expliquer vous bien ;on est pas dans une salle de spectacle,monsieur !

      Si vous n’avez rien à écrire, allez vous faire circuler !!mon pauvre TGV !

    • 26 janvier 2011 à 21:34 | rabbitkiller (#2796) répond à le critiqueur

      Il a rien compris. Nous ne défendons pas Ravalo, nous défendons des principes (État de Droit, accès au pouvoir par des élections, subordination du militaire au civil, non instrumentalisation de la pauvreté et misère de la population, non infantilisation de la population...). Vous allez me dire que Ravalo a violé allègrement ces mêmes principes, soit, mais aujourd’hui, il est plus là et « votre pt » prend tout sur son dos puisqu’il fait pire.

  • 26 janvier 2011 à 12:32 | nandrianina1 (#1939)

    Holocaust du 26 Janvier : Lundi noir : 352 entreprises ont fait parvenir leurs dossiers auprès du ministère de l’Economie et de l’Industrie

  • 26 janvier 2011 à 13:26 | kakilay (#2022)

    « Voilà pourquoi, deux ans après, il est plus que temps d’arrêter cette « crise » qui en cache une autre et d’entreprendre de reconstruire la maison Madagascar. »

    C’est vous qui le dites Patrick.A.

    D’autres sont encore pour un autre tour de ... « Tourner manège ».

    Reconstruire la maison Madagascar : mais « ils » ont détruit quelque chose ces voleurs de beurre, de fromage, de riz... et d’huile ?

    Et ils nous demandent d’être d’accord avec eux...

    Mais notre conscience

    n’est pas leur conscience...

    Tout simplement !

  • 26 janvier 2011 à 14:18 | Mihaino (#1437)

    Encore au moins DEUX ANS à mon avis ....la venue des personnalités françaises diverses et variées chaque semaine dans notre PAYS prouve bien que la politique françafrique n’a pas changé depuis notre indépendance ??!! Je suis intimement convaincu que la plupart des Français sont en net désaccord avec leurs hommes /femmes politiques.

    Le peuple français aime le peuple malgache et NE CAUTIONNERA JAMAIS CE COUP D’ETAT de 2009 ! J’admets que nos deux pays devraient coopèrer dans un esprit de vrai PARTENARIAT sans causer des griefs et d’exploitations excessives. Les forumistes prônant le « donnant-donnant » ont tout à fait raison sans exclure les autres pays riches et émergents du monde entier ...

    Wait and see ...

    • 26 janvier 2011 à 19:02 | Jipo (#4988) répond à Mihaino

      D’accord ou pas , vous avez vu ce que 15 ans de socialisme ont « donné » ; c’est quand on a le choix que l’on peut se permettre d’etre d’accord ou pas , mais là le problème ne se pose pas, Il n’ y a pas le choix !, on vote pour le « moins pire », le moindre des maux, bon gré mal gré, c’est un luxe que nous n’avons plus .Salutations.

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