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235 morts, près de 200 blessés. Bilan encore provisoire en RD Congo, suite à l’explosion survenue dans la soirée du vendredi 2 juillet dans le village de Sange, une heure après qu’un camion citerne de carburant se soit renversé.
Selon la Croix Rouge, il y avait au moins 61 enfants et 36 femmes parmi les décédés. Certains ne faisaient que regarder le match Ghana Uruguay retransmis dans un cinéma voisin. D’autres étaient là avec des bidons et des seaux pour siphonner illégalement le carburant du camion renversé.
Les soldats de l’ONU qui étaient présents déclarent avoir été impuissants à empêcher les habitants de s’approcher. Le bilan est d’autant plus terrible que l’accident s’est produit au surlendemain de la célébration du 50è anniversaire de ce qui a cessé de s’appeler le Congo belge. Il est encore plus terrible lorsqu’on pense que de tels drames avec les camions citernes accidentés sont courants au Nigéria, et que les amères expériences ne rendent apparemment pas les gens plus sages.
Conflits et matières premières
Mortelles ruées vers l’essence dans un des principaux pays producteurs de pétrole. Mortelle ruée vers l’essence dans un des principaux pays producteurs de coltan [1], de diamant et d’or.
On ne peut s’empêcher de se demander combien de morts ont fait à Madagascar les ruées vers les émeraudes, le saphir, le bois de rose ? Combien en fera la nouvelle ruée vers l’or du village de Mangatany Fenoarivobe, à une centaine de kilomètres d’Antananarivo ? Galeries dangereuses, absence d’eau potable, excréments partout constituent le lot quotidien de ces anonymes dont la mort ne suscite le plus souvent pas plus qu’un entrefilet dans les médias.
Nigéria, Congo, Madagascar : un autre point commun est que les hommes politiques sont divisés, lorsqu’ils ne sont pas simplement des barons de la guerre, et que les populations sont lassées de leurs conflits. Ce sont souvent les pays qui disposent des plus larges ressources naturelles qui sont ceux où la misère règne le plus et où la violence devient rampante. Du coup, il ne manque pas de personnes qui pensent que la « malédiction des matières premières » est fatale : les denrées si convoitées sont l’enjeu de rivalités extraordinaires et de conflits qui bloquent le développement des pays. Ceux-ci passent de dominations coloniales à des conflits perpétuels où les ressources naturelles ne profitent qu’aux moins scrupuleux.
« Maladie hollandaise » et contre-exemples
Plus grave encore, une culture de rente empêcherait les gouvernants ainsi que l’ensemble des ressources humaines de se mobiliser sur les révolutions industrielles qui surgissent dans des pays moins naturellement dotés. Le phénomène semble frapper dans tous les rangs. Un gouvernement qui peut trouver ses ressources financières ailleurs que des efforts de ses citoyens n’a pas non plus le sentiment d’avoir des obligations vis-à-vis de ceux-ci.
Les matières premières sont-elles pour autant une fatale malédiction ? Osons affirmer que non. Les États-Unis ne seraient sans doute pas devenus la première puissance mondiale sans le pétrole de la Pennsylvanie et du Texas. Dans un pays comme la Norvège, le PIB par habitant, au cours des trois dernières décennies, est passé de 90% de la moyenne des pays de l’OCDE à plus de 150% aujourd’hui, démontrant que pétrole et développement peuvent aller de pair. L’abondance en pétrole et en minéraux n’est pas systématiquement synonyme de ploutocratie et d’autocratie.
La différence tient bien sûr à la gouvernance, et à une véritable volonté d’épargner le pactole pour les générations futures. Cela peut se réaliser y compris dans des pays à l’origine pauvres. Le Chili s’est doté d’instruments et d’institutions budgétaires exemplaires. Il dispose d’un fond souverain qui fonctionne en toute transparence, avec des règles claires.
La coopération norvégienne met l’accent sur l’expérience de ce pays exportateur de pétrole en matière de gouvernance. Bien dommage que Madagascar s’en soit essentiellement servi jusqu’ici pour faire Eva Joly dans le paysage. Il y a des passages en taule qui se perdent, ou au moins des erreurs à ne pas rééditer.
Vos commentaires
« Il n’est de richesses, que d’hommes » (Jean Bodin - XVI° siècle !).
A rapprocher des propos d’un ministre saoudien il y a dix ou quinze ans disant que son pays était « pauvre ».
Instruire, éduquer, travailler, il n’y a pas d’autre voie pour sortir des pauvretés.
Et oui, gouvernance et même bonne gouvernance,voilà le maître mot !!!
Jusqu’à présent,ça n’a toujours été qu’un mot,voire un slogan.
Avis de recherche ou offre d’emploi : nous cherchons un homme ou une femme, pourquoi pas une petite équipe,âge minimum 40 ans,plein de compassion pour ses compatriotes pour diriger un pays à grosses potentialités.
Autres qualités requises:une expérience dans le domaine.Tête bien faite et bien remplie.Sens de la communication.
Prétentions:ne pas chercher à s’enrichir,incorruptible.
Evolution:bel avenir pour le pays si les conditions sont remplies.
Est-ce encore dans le domaine du possible ?
WANTED
elena,
J’aime bien le« âge minimum 40 ans » !!!!
Vous pensiez à qui ? eh ! bien vous avez raison.
Bravo Elena, nous sommes 100% d’accord sur ce constat.
Je doute fort que Noue et ses amis soient d’accord avec vous cette fois-ci. Ils croient dur comme fer que leur Dada était l’exception qui confirme cette règle.
Noue est-elle malade aujourd’hui ou en déplacement ou ???
Quand les politiciens sont pauvres (en toutes significations du terme), la prédominance de la pauvrèté de la masse populaire n’est que de pretention pour matter les roles des ces politicards !
Pourquoi vous comparez notre situation avec le chili, la Norvège ou autres pays ? Si nous ne pouvons pas vivre avec nos propres moyens et efforts pour se faire preuve de nos propre dévelopement !!!
Nous savons que nos politiciens ont été nos premieres ennemies, car par ils ont fait la politique pour s’enrichir mais non pas développer la nation ! Quelles bizarre et manipulative intention de la par des politiciens !!!
Encore les malgaches n’arrivent pas à apprendre des lecons !!!!!!???+++
Justement, c’est pourquoi il ne faut pas soutenir Mapauto et la culture d’impunité qui va avec. Sur la papier, plus ou moins, Madagascar est un état de droit, mais dans les faits, comment cela se passe réellement ? En tant que journaliste, vous ne devez jamais cesser de dénoncer toutes les injustices de quelque bord qu’elles soient, pour que tout le monde puisse avoir une vie décente et ait droit à la sécurité. Tous les trafics actuellement ainsi que les abus de pouvoir ne datent pas seulement de maintenant, mais la transition n’a fait que les aggraver à cause de la crise mondiale.
Bien dit cher Rainivoanjo.
J’ajouterai simplement que ce n’est pas uniquement à cause de la crise mondiale mais aussi à cause de l’entêtement de la CI et la complicité fortuite des 3 autres mouvances.
Si la CI avait de suite organisé une consultation populaire dès le lendemain de la prise de pouvoir par la HAT, au lieu de mener en barque tout le monde dans ces accords de Maputo, nous n’en serions pas là où nous sommes actuellement. La transition aurait pris fin depuis belle lurette et il n’y aurait pas eu ces sanctions contre le peuple (AGOA, ...) mais point contre la HAT.
Et moi qui croyais que ces personnes voudraient bien se faire passer pour des personnes responsables devant le monde : en fin de compte il ne revendique aucune responsabilité donc...
« L’enfer, c’est les autres », c’est connu
... et les bois de rose, c’est pour nous :
C’est reconnu !
Et vous voulez que l’on vous prenne au sérieux au bout de la course ?
Commencez par être responsable de quelque chose...
On verra après !
de quelle responsabilité voulez-vous parler ? de l’enlisement de la crise ? ou des trafics de bois de rose qui ne datent pas d’hier ? ou ...
Relisez-bien les posts avant de réagir svp ! Vous n’allez tout de même pas non plus prétendre que tout est de la faute de la seule HAT ? que chacun y mette un peu du sien effectivement, non ?
Figurez-vous que je lise :
D’abord : j’ajouterai... mais aussi...
Ensuite : Si la CI... la transition aurait pris fin...
A qui la faute donc ?
Dites-nous un peu ce qui reste être de la responsabilité de la HAT : car je n’en vois pas dans votre post...
C’est moi qui ne lis pas bien votre post ou c’est vous qui ne vous relisez pas ?
Quand au bois de rose : si le trafic continue... c’est la responsabilité à qui ?
On ne prend pas le pouvoir pour ne rien en faire... à moins que ce soit d’avoir le pouvoir de décréter des exceptions d’exporter...
A qui profite le crime : un task force (supposé neutre...) mais qui est soufflé au poteau aux Comores par un général qui a gagné ses galons en étant à la chambre de commerce... Alors à quoi il sert cet autre général supposé s’occuper des bois de rose ? Pour la galerie ? Pour dire que c’est une gouvernement neutre ?
On croyait que l’holocauste, les mis à feu, les sacrifiés de l’AGOA c’était pour avoir de bons docteurs... Mais les docteurs disent que la maladie existait avant eux et qu’ils ne sont pas là pour arrêter l’hémorragie : Et vous nous dites que nous ne sommes pas en droit de nous demander :
Alors pour quoi (en deux mots) tout ce bordel ?
Dans ce bordel, vous qui êtes dans le secret du prince rayamandreny, de quoi il est responsable ?
De rien... vous allez me répondre : et c’est ce que je doutais...
Bon, reprenons depuis le début si vous le permettez. Rainivoanjo a écrit : « ...mais la transition n’a fait que les aggraver à cause de la crise mondiale » et moi j’ai ajouté d’autres facteurs = l’entêtement de la CI et la complicité fortuite des 3 mouvances.
Donc ni moi ni Rainivoanjo n’avons nullement disculpé qui que ce soit dans cette affaire. Nous avons seulement mis tout le monde devant ses responsabilités car « Vous n’allez tout de même pas non plus prétendre que tout est de la faute de la seule HAT ? que chacun y mette un peu du sien effectivement, non ? ».
Plus les anti-HAT bloquent la situation, plus ils apportent de l’eau au moulin de la HAT (je l’ai déjà écrit auparavant). Vous et moi voulons tous le départ rapide de cette HAT i.e le retour rapide à la légalité, non ? seulement nos stratégies divergent. Avec la mienne, nous serions déjà en pleine 4è république en ce moment ! que de temps perdu pour rien !
sauf pour la HAT évidemment.
Avec la mienne, nous serions déjà en pleine 4è république en ce moment ! que de temps perdu pour rien !
J’ai loupé une épisode : rassurez-nous cependant qu’« avec la votre » il ne s’agit pas de hisser la hat en pissant sur les autres. Ce que vous dites pour le moment c’est que ce sont les anti-hat qui bloquent la situation, pendant pendant que l’autre camp fait quoi ?
Il fait la victime ? Qui a la force de son côté ?
C’est Mandela qui est en prison, et c’est De klerk qui le fait sortir :
1ère proposition de DE klerk : vous sortez, mais vous ne faites plus de la politique... La liberté contre contre ta soumission...
Réponse de Mandela : Garder ma liberté...et je reste en prison...
Solution finale : Mandela sort, il a le pouvoir, il ne met pas de Klerk en prison...
Vous avez vu INVECTUS : il semblerait même pour les uns que Mandela joue contre son camp : allez-y comprendre kekechose !
Dit autrement : comment vous allez faire qu’à la sortie ni l’un ni l’autre n’ait le sentiment de perdre la face ?
Sinon re-belote...
Dit autrement : retour de la légalité pour avoir la mouise juste après... Tu n’as pas voulu la mouise mais tu auras la mouise...
Car moi j’entends le coq français, comme le disait Coluche, qui est le seul animal qui chante même quand il a les pieds dans la mierda : il n’y a pas crise ! Il n’y a que des fous : les anti Hat !
En prison ...
Et je répète ma question : comment vous allez faire qu’à la sortie ni l’un ni l’autre n’ait le sentiment de perdre la face ?
Avez-vous lu la proposition de l’ICG (International Crisis Group) pour la sortie de crise à Mada ? eh bien, elle me va très bien sauf en ce qui concerne l’envoi de troupes étrangères ici.
La HAT était un mal nécessaire à subir momentanément, l’objectif était d’écourter au max son existence donc le retour à la normale. Avec ces détours à Maputo et ces histoires de 4 mouvances etc. vous avez contribué à pérenniser la HAT jusqu’ici avec tous les méfaits que vous lui reprochez (pisser sur les autres, ...). Moi je ne vois que les résultats quoi qu’on dise : perte de temps pour rien sauf pour la HAT.
La feuille de route de la HCC était compatible avec les propositions de l’ICG. Il aurait simplement fallu la faire valider par les urnes dès 2009.
Pour ce qui est de votre dernière question, laissons au peuple le loisir de trancher, le perdant aura toujours le sentiment d’avoir perdu de toute façon mais le peuple est souverain.
« Retour à la normale » : adouber les putschistes, qu’ils organisent les élections avec les procès publics, changement de tous chefs fokontany en fozaorana... ne parlons surtout pas des PDS... Et le peuple est souverain : faut pas non plus prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages...
Vous ne regardez que les résultats : alors le résultat en ce jour c’est quoi ?
C’est la faute à Maputo ? Mais vous croyez apporter des solutions en dehors des hommes qui la vivent ? Et toujours le silence sur les responsabilités de la HAT... Et vous voulez qu’on vous prenne au sérieux...
Et le peuple souverain : Dire et répéter mille et mille fois que le problème n’est pas les élections, et de faire croire que les démocrates sont du côté de la HAT... Pety et sa déclaration sur l’interdiction de réunion : et vous voulez qu’on acceptasse cela sans brancher ?
Le problème est de savoir qui va organiser ces élections et comment ? Mais je vois que vous avez du mal à le comprendre...
Question de norme (retour à la normale) et de culture : et vous voulez normaliser l’« infâme » !!!
Le résultat est que nous tournons en rond depuis 15 mois et la HAT est encore bien à sa place, alors que ces 15 mois auraient largement permis à la CI (mais pas à la HAT) d’organiser une élection pour faire valider ou non par le peuple le changement perpétré en 2009, et de réaliser la feuille de route tracée par la HCC.
En 2009, les hommes placés par Ravalomanana dans les différents ministères étaient encore en poste mais Ravalo lui-même ne leur fait plus confiance...
Encore une fois je ne disculpe pas la HAT, elle cherche par tous les moyens qu’elle a, à faire avancer les choses et il y en a qui profitent effectivement de la situation pour faire comme leurs prédécesseurs. Rien que pour cela, pourquoi ne pas chercher à écourter ce vide qui profite aux voleurs ?
Franchement, en quoi le partage en 4 du gouvernement améliorerait les choses ? comment ce gouvernement prendrait ses décisions ? à la majorité relative ou ??? quels sont les droits de véto des différents coprésidents et copremiers ministres tant qu’à faire ? Et puis Maputo avait prévu la création de plusieurs postes pour les copains et un long délai pour la transition etc... Andry Rajoelina a encore de beaux jours devant lui, tant pis pour vous.
Prière de lire ceci d’abord :
http://www.crisisgroup.org/~/media/files/africa/southern-africa/madagascar/156%20madagascar%20-%20sortir%20du%20cycle%20de%20crises.ashx
ou télécharger la version française en pdf :
http://www.crisisgroup.org/en/regions/africa/southern-africa/madagascar/156-madagascar-ending-the-crisis.aspx
Tous ceux qui s’intéressent à la politique malgache devraient lire cette synthèse digne de foi.
« En tant que journaliste, vous ne devez jamais cesser de dénoncer toutes les injustices de quelque bord qu’elles soient, pour que tout le monde puisse avoir une vie décente et ait droit à la sécurité. »
Oui, LES journalistes doivent dénoncer...
Oui tout le monde doit pouvoir avoir une vie décente et le droit à la sécurité.
Mais nous, simples citoyens, devons-nous toujours ne rien faire et demander AUX AUTRES de tout faire à notre place ?
Nous ne cessons de réclamer des droits, sans accepter de devoirs !
A la rigueur on accepte un changement, à la condition expresse que tout change pour les autres mais pas pour nous-mêmes.
On veut bien que les politiques soient punis pour leurs trafics, à condition que nous puissions continuer nos petits trafics perso...
Le problème de Madagascar et des malgaches n’est pas d’ordre économique (notre île est très riche) ni intellectuel (les malgaches sont intelligents en général) mais SPIRITUEL !
Madagascar est un pays béni de Dieu et Dieu a des projets de paix et de prospérité pour nous (cf Jérémie 29 : 11). Il attend juste que nous nous repentions et nous détournions de nos mauvais chemins et de tous nos idoles, pour les réaliser.
Mettons toute notre confiance en Dieu, il nous donnera des dirigeants sages et intelligents.
« Car Il donne à l’homme qui lui est agréable la sagesse, la science et la joie ; mais il donne au pécheur le soin de recueillir et d’amasser, afin de donner à celui qui est agréable à Dieu. C’est encore là une vanité et la poursuite du vent. »
« Car rien n’est impossible à Dieu »
On vous l’a dit, tous ces mécréants vont griller en enfer, rôtis sur le dos et braisés sur le ventre. Je n’ose imaginer les couloirs encombrés du purgatoire.
mpitily est celui qui nous voit de haut, non ?
Mais les mécréants ne seront pas seuls, ils seront précédés par l’en semble du peuple mort de faim avant les mécréants.
Belle victoire à la Pyrrhus !