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Education

Retour à l’ancien calendrier scolaire

Officialisé sous peu selon la ministre de l’Education nationale

mardi 6 août 2019 | Fanambinantsoa

Finalement, les usagers et habitués des réseaux sociaux et les parents et enseignants de la région Analamanga ont eu raison des gouvernants. Comme d’habitude, et comme pour contredire le président de la Haute cour constitutionnelle qui avait déclaré urbi et orbi qu’Antananarivo n’est pas Madagascar, Antananarivo aura eu le dernier mot sur tous les autres à propos du calendrier scolaire. Marie Thérèse Volahaingo, ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique et professionnel a confirmé ce 5 août 2019 que le gouvernement va officialiser la semaine courante le retour à l’ancien calendrier scolaire. La ministre n’a pas précisé la date exacte de la rentrée ni la fin de l’année scolaire. Elle a tout juste indiqué le mois d’octobre et le mois de juillet. Elle a toutefois averti ou rassuré les parents d’élèves pour qu’ils se préparent à cette échéance.

Vraisemblablement, cette rentrée scolaire officielle ne peut intervenir que la dernière semaine du mois d’octobre sachant que les examens du baccalauréat se dérouleront le mois de septembre. Les enseignants et les personnels d’appui, et les élèves aussi doivent bien profiter de quelques semaines de vacances avant de reprendre le chemin des écoles. Mais on ne peut non plus ignorer que les parents -agents de l’Etat ou salariés du secteur privé ne touchent leurs avances ou leur paie qu’après le 15 ou le 20 du mois. Quant aux autres catégories de parents d’élèves, les ruraux et les autres non salariés mais travaillant pour leur propre compte, ils peuvent toujours se débrouiller et ils se sont toujours acclimaté et habitué qu’il pleuve ou qu’il y vente ou qu’il « canicule ». D’ailleurs ils n’ont pas, contrairement aux parents salariés ou fonctionnaires des grandes villes, une vision pour des études supérieures à l’étranger – en France ou à « andafy » de leur progéniture à la fin de leur scolarité. Dès lors que le calendrier scolaire est décidé d’en-haut, les ruraux s’y soumettent et s’échinent autant que possible à ce que leurs enfants aillent à l’école, apprennent à lire et à écrire, puis travaillent par la suite pour subvenir aux besoins du ménage. Quand ces enfants manifestent des souhaits de poursuivre des études, leurs parents les soutiennent de leur mieux pour obtenir non pas le CEPE, mais le BEPC ou le Bacc ; le CEPE n’a plus sa valeur d’antan, même les sociétés de gardiennage ou les Asiatiques ne les considèrent pas.

9 commentaires

Vos commentaires

  • 6 août 2019 à 11:25 | rebey (#9809)

    article méprisant à l’endroit des ruraux et des provinciaux.
    En outre, c’est les réseaux sociaux qui gouvernent ou le gouvernement ? et on gouverne à vue comme ça ? en une semaine on revient sur sa decision comme ça, sans consultation préalable des concernés, c’est du jeu d’enfant on dirait.

  • 6 août 2019 à 12:18 | Behantra (#9165)

    Officialisé sous peu ... !!!!

    Le 30 Juillet 2019 le premier ministre avait insisté : reconsiderer ce ’problème en proposant une concertation de tous les acteurs concernés
    Nous sommes le 06 Août 2019 : officialisation du retour à l’ancien calendrier scolaire

    Donc , ce n’est mème pas la peine de demander qui sont ces acteurs concernés ?

    Et comment voulez vous que les malagasy puissent croire que ce gouvernement est composé d’une
    équipe gagnante ??

  • 6 août 2019 à 12:19 | titynana (#10701)

    Andao hijery izay mitranga ! Angamba tsy misy tsara.

  • 6 août 2019 à 12:24 | Vohitra (#7654)

    Miarahaba Tompoko,

    « Sekoly miangatra », izay no hevi-dehibe niandohana sy niompanan’ny hetsibahoaka ny taona 1972 teto amin’ny Firenena.

    Ny tantara tsy mba fanadino...

    Mankasitraka Tompoko

  • 6 août 2019 à 13:30 | betoko (#413)

    On a gagné, on a gagné , Dites moi à quoi ça sert le diplôme de CEPE ? Si certains insistent pourquoi les instites n’ont pas le diplôme de CESD comme avant pour pouvoir enseigner en classe primaire et pourquoi il n’y a plus d’inspecteur des écoles primaires et pourquoi on ne fait pas appel à des instites et profs vazah pour enseigner la langue française ,car nos enseignants n’ont pas le niveau ?

    • 6 août 2019 à 20:04 | lysnorine (#9752) répond à betoko

      Re betoko 6 août 2019 à 13:30
      « pourquoi on ne fait pas appel à des instites et profs vazah pour ENSEIGNER LA LANGUE FRANÇAISE [dans les ÉCOLES PRIMAIRES ] »

      Hafa noho izany kosa ny hevitry ny GG Marcel OLIVIER faha-fanjanahan-tany momba ny Fampianarana ny Malagasy amin’ny teny frantsay sy ny vokany, ary ny PÔLITIKA NAMPIHARINY TAMIN’NY SIVIFOLO TAONA (90) LASA, izay mba mety hanatsoahan’ny mpitondra sy ny mpanapaka eto amin’ny « Babakoto STATE ! »...lesona mahasoa : Ny amin’ny fampianarana ny zaza malagasy manomboka mianatra amin’ny FITENIN-DRAZANY fa tsy amin’ny teny frantsay.

      Marcel Olivier : Six ans de politique sociale à Madagascar, Éditions Bernard Grasset, Paris 1931

      p.188
      "Le Malgache aime beaucoup toutes les démonstrations extérieures, au cours desquelles il peut faire ÉTALAGE de CONNAISSANCE .

      Le problème de l’enseignement aux colonies (pp203 -209)

      Naguère encore, (le Service de l’Enseignement) servait de cible à des railleries faciles. L’histoire du NÉGRILLON en train d’ÀNONNER : « Nos ancêtres les Gaulois avaient les yeux bleus et les cheveux blonds » a fait le tour des gazettes. Je ne jurerais pas que l’histoire est apocryphe. Mais encore faut-il s’entendre, et pour cela, commencer par la placer dans son véritable cadre. Peut-être s’agissait-il d’un maître d’école improvisé, de quelque sergent d’infanterie de marine, à qui, entre deux opérations de police, on confiait le soin d’enseigner la progéniture de « Madame Tirailleur ». Le fait était fréquent au temps de la conquête, mais je serais plutôt tenter de m’attendrir que de m’esclaffer" [pp.203,204]


      Une AUTRE ERREUR fut d’accorder à l’enseignement GÉNÉRAL, une place TROP LARGE au détriment de l’enseignement PROFESSIONNEL.
      Les populations de nos colonies n’ont que trop tendance, d’une façon générale, à MÉPRISER le TRAVAIL MANUEL. Loin de combattre ce préjugé atavique, nous l’avons fortifié en fabricant (sic) les ASPIRANTS BUREAUCRATES EN SÉRIE . Les indigènes passés par nos écoles n’avaient UNE AMBITION : obtenir un POSTE DANS LES BUREAUX du Gouvernement ou des entreprises privées. [...]

      On devine la suite : DÉTACHÉS à tout jamais du milieu social qui était le leur, qu’ils MÉPRISENT et qui, du reste, le leur rend bien, n’ayant ni le goût, ni les aptitudes pour un travail manuel, ces DÉRACINÉS d’un nouveau genre, ces laissés-pour compte de l’Administration et du Commerce ont fini par constituer une véritable CLASSE DE PROLÉTAIRES « INTELLECTUELS » AIGRIS et hargneux ; [p. 206]


      Point n’est besoin d’être un profond observateur pour se rendre compte que chez la plupart de nos auxiliaires indigènes (écrivains, interprètes, médecins, instituteurs, etc...) la culture occidentale, en dépit d’études parfois longues, n’est qu’un VERNIS TRÈS FRAGILE. Notre civilisation les a effleurés, mais non pénétrés. Quant à la masse, on peut dire que son passage à l’école ne laisse aucune empreinte durable dans sa MENTALITÉ.

      À quoi donc étions-nous redevables d’une telle situation ? Une longue enquête auprès de ceux que leur profession, leur expérience ou leurs études personnelles qualifiaient pour donner un avis, ne me laissa plus le moindre doute : LES LACUNES DANS LA FORMATION SCOLAIRE DES INDIGÈNES DEVAIENT ÊTRE ATTRIBUÉES À L’USAGE PRÉMATURÉ DU FRANÇAIS COMME LANGUE VÉHICULAIRE DANS LES ÉCOLES . p. 211)

      (Hotohizana)

    • 6 août 2019 à 20:24 | lysnorine (#9752) répond à betoko

      Re betoko 6 août 2019 à 13:30
      « pourquoi on ne fait pas appel à des instites et profs vazah pour ENSEIGNER LA LANGUE FRANÇAISE [dans les ÉCOLES PRIMAIRES ] »
      « Ny hevitry ny GG. Marcel OLIVIER sy ny pôlitika niantomboka nampihariny, tamin’ny 1926, telo ambin’ny sivifolo (93) taona lasa »
      (Tohiny)

      Le problème de la LANGUE VÉHICULAIRE (pp.212-215)
      ..un indigène qui veut s’élever dans la hiérarchie sociale, est tenu de posséder d’abord une connaissance de la langue française relativement parfaite...Or, la langue française, ne l’oublions pas, est pour lui une langue étrangère et la plus difficile de toutes...On ne peut raisonnablement songer à imposer à un petit indigène -qui, avant son entrée, n’a jamais entendu un mot de français- à la fois les subtilités de la langue française et l’acquisition du petit bagage de connaissances usuelles qui lui est indispensable pour se conduire dans la vie.

      Ceci dit, dans l’organisation des écoles malgaches du PREMIER DEGRÉ, on avait le CHOIX entre deux conceptions : OU INSISTER SUR L’ENSEIGNEMENT DU FRANÇAIS et faciliter par conséquent le recrutement des écoles du deuxième degré, c’est à dire en définitive, FAIRE PRIMER L’INTÉRÊT DE QUELQUES PRIVILÉGIÉS ; OU BIEN TENIR COMPTE DES INTÉRÊTS DU PLUS GRAND NOMBRE et, dans ce cas, NÉGLIGER quelque peu le FRANÇAIS, au profit des AUTRES MATIÈRES du programme.

      C’est la première des conceptions qui avait prévalu à Madagascar. Les maîtres d’école indigènes étaient naturellemement enclins à faire travailler leurs élèves en vue du concours des écoles du deuxième degré...Les difficultés qu’éprouvait le maître, lui-même, à se faire comprendre et souvent même à s’exprimer en français, l’empêchaient d’aller au fond des choses ; les classes se passaient en exercices purement formels, dont le plus clair résultat était de DÉVELOPPER chez les ENFANTS un PSITTACISME* QUI FINISSAIT PAR ABOLIR LEURS FACULTÉS D’OBSERVATION ET DE RÉFLEXION.

      [*psittacisme (n.m.):1.(psychologie) RÉPÉTITION MÉCANIQUE de mots sans en comprendre le sens.
      Littré (1880)
      ⦁ PSITTACISME (s. m.) : État d’esprit dans lequel on ne pense ou ne parle qu’en PERROQUET.
      ⦁ ÉTYMOLOGIE : Lat. psittacus, perroquet.]

      p.214, 215

      Je retrouve dans mes dossiers une note que m’écrivait, à ce propos, en septembre 1928, ce grand connaisseur de l’âme malgache qu’est le Gouverneur JULIEN. J’en extrais ce passage caractéristique :
      « Je ne puis sans un sentiment pénible, me rappeler le spectacle dont je fus témoin à Ankafy, au début de septembre 1927. »On avait organisé au débarcadère, pour y recevoir l’Administateur-chef de la Province, une manifestation d’un grotesque achevé. Un instituteur mérina fit exécuter à une trentaine de petits écoliers sakalava, DÉGUISÉS EN CLOWNS , une sorte de fox-trott, accompagné d’un chant français, dont les paroles, massacrées d’ailleurs, CÉLÉBRAIENT LA PATRIE LOINTAINE . Et cela produisait l’effet d’une carnavalade. Le sérieux avec lequel ces petits primitifs obéissaient au geste impérieux, saccadé de leur maître, faisait penser, malgré soi, à une EXHIBITION D’ANIMAUX SAVANTS ..."

      Bien entendu, le Gouverneur JULIEN comme du reste les Gouverneurs BERTHIER et GUÉDÈS, comme d’autres MALGACHISANTS NOTOIRES que j’ai consultés, étaient d’avis qu’EN S’OBSTINANT À VOULOIR INSTRUIRE PAR LE VÉHICULE DE LA LANGUE FRANÇAISE les PETITS PAYSANS malgaches destinés à ne jamais quitter leur rizière ou leur champ, on rendait le séjour à l’ÉCOLE INOPÉRANT pour les trois quarts d’entre eux.[...] (p.214, 215)

      Là-bas [en INDOCHINE], l’OBLIGATION DU FRANÇAIS dans les CLASSES PRIMAIRES avait abouti à des RÉSULTATS DÉCEVANTS. Dans un très remarquable rapport publié par le Bulletin Général de l’Instruction Publique de l’Indochine [n° du 2 octobre 1925], M. le Résident Supérieur, Blanchard de la Brosse. qui remplissait à cette époque, avec beaucoup de distinction, les fonctions de Directeur Général de l’Enseignement de notre grande possession asiatique, constatait que les élèves en arrivaient « À NE PLUS SAVOIR NI LEUR LANGUE MATERNELLE, NI LA LANGUE FRANÇAISE, À USER D’UN JARGON INFORME ET INUTILISABLE ».

      Aussi, dès septembre 1924, un arrêté de M. Martial MERLIN, alors Gouverneur Général de l’INDOCHINE, avait-il prescrit que « dans les TROIS PREMIERS COURS DU CYCLE PRIMAIRE, LE VÉHICULE DE L’ENSEIGNEMENT SERAIT DÉSORMAIS LA LANGUE MATERNELLE » (p. 215)

      (Hofaranana)

    • 6 août 2019 à 20:37 | lysnorine (#9752) répond à betoko

      Re betoko 6 août 2019 à 13:30
      « pourquoi on ne fait pas appel à des instites et profs vazah pour ENSEIGNER LA LANGUE FRANÇAISE [dans les ÉCOLES PRIMAIRES ] »

      « GG. Marcel OLIVIER, »-Ny fampianarana ny zaza Malagasy amin’ny fitenin-drazany
      (Tohiny sady farany)

      La réforme de 1929
      Dorénavant, TOUTES LES MATIÈRES DU PROGRAMME DES ÉCOLES DU PREMIER DEGRÉ, à l’exclusion du français, SERONT ENSEIGNÉES EN LANGUE MALGACHE. [Note (1) Des MANUELS MALGACHES, appropriés à l’ambiance des élèves, ont été établis dans ce but. Il y a lieu d’espérer qu’ils serviront à l’instruction des,PARENTS autant qu’à celle des ÉLÈVES.] (p. 216)

      Avec le système actuel, l’écolier malgache peut entrer de plain-pied dans le domaine de la connaissance ; son cerveau ne se heurte plus à cet ÉCRAN OPAQUE que constituaient pour lui les arcanes de la langue française.

      On m’a objecté qu’un enseignement insuffisant du français dans les écoles du premier degré créait, pour les élèves des écoles du deuxième degré un retard difficile à rattraper, et que, de ce fait, la formation de nos fonctionnaires indigènes s’en ressentirait.

      Mais l’enquête dont j’ai parlé tout à l’heure avait prouvé le contraire. Il en ressortait nettement que les ÉLÈVES FORMÉS AUX PREMIERS TEMPS DE LA CONQUÊTE PAR LES MISSION , dont l’œuvre a été si utile et si profonde, dans leurs écoles où était EMPLOYÉ le truchement de la LANGUE MALGACHE, avaient incontestablement une CONNAISSANCE DU FRANÇAIS SUPÉRIEURE À CELLE DES JEUNES GENS SORTIS DE NOS ÉCOLES OFFICIELLES . Moi-même, j’ai été souvent frappé par la pureté et la correction de la langue qu’employaient ces indigènes. D’autre part, il y avait l’EXPÉRIENCE récente de l’UNIVERSITÉ NOIRE d’Achimota (Gold Coast) [GHANA ankehitriny], où il a été établi au moyen de TESTS convaincants qu’UN ENFANT FORMÉ PAR LE VÉHICULE DE SA LANGUE MATERNELLE APPREND, EN UN AN, LES NOTIONS D’ANGLAIS QU’AUTREMENT IL METTAIT SIX ANS À ACQUÉRIR .

      Je ne puis croire, par ailleurs, qu’à un esprit inculte, la méthode directe procure une connaissance bien affinée d’une langue. Je ne doute pas qu’elle ne soit à sa place, là où il s’agit de SUPERPOSER l’usage d’une seconde langue à la POSSESSION BIEN ANCRÉE DE LA LANGUE MATERNELLE . Mais quand il en est AUTREMENT― et tel était le cas pour nos élèves malgaches ― il ne peut en résulter qu’un JARGON DE PORTIER D’HÔTEL AGGRAVÉ D’UN PSITTACISME LUXURIANT

      Je n’ai donc pas hésité à SACRIFIER dans les ÉCOLES DU PREMIER DEGRÉ ENSEIGNEMENT DU FRANÇAIS, persuadé qu’une instruction plus approfondie dans les écoles du deuxième degré permettrait de combler rapidement cette lacune.[pp. 218,219].

      Mitombona tanteraka, SIVIFOLO TAONA ATY AORIANA, ireo fanakianana sy fanavaozana ny pôlitika momba ny fampianarana tany amin’ny ambaratonga voalohany nataon’ny gôverinora jeneraly Marcel OLIVIER - kôlônialista Frantsay fa tsy « nationaliste » Malagasy tsy akory !

    • 7 août 2019 à 11:54 | FINENGO (#7901) répond à betoko

      @ betoko (#413)
      Je cite :
      Pourquoi on ne fait pas appel à des instites et profs vazah pour enseigner la langue française ,car nos enseignants n’ont pas le niveau ?

      Je ne dirais pas comme lysnorine (#9752).
      Mais Par contre, je dirais que c’est le Fruit de la dérive de La Malgachisation à outrance de l’enseignement, tout en n’ayant pas eu des gens formés pour l’enseigner correctement, en ayant délaissé complètement l’enseignement de la langue française dans toutes les écoles Publiques de la République.

      Fort heureusement que les lycées français et les enseignements privés, en occurrence des Frères et Sœurs des églises Catholiques ont tenu bon.
      Mais ces écoles privées n’étaient pas à la portée de tous.
      Il n’y avait que les privilégiés qui en ont bénéficiés hélas !!
      C’est à dire les enfants des Hauts placés et de quelques familles richissimes.

      Merci qui ?????
      Merci Mon Amiral des égouts, et vive la République Babakoto.

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