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mardi 16 décembre 2025
Antananarivo | 14h45
 

Socio-politique

Sécurité

Les autorités évoquent des importations illégales d’armes lourdes

mardi 16 décembre | Mandimbisoa R. |  558 visites  | 5 commentaires 

Les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont affirmé avoir identifié des éléments laissant penser que des armes lourdes ont été introduit sur le territoire malgache. Une information rendue publique lors d’une déclaration commune de hauts responsables militaires et sécuritaires hier. Les autorités soutiennent disposer de documents et de renseignements appuyant cette hypothèse.

Le nom de l’homme d’affaires Mamy Ravatomanga, bras droit de l’ancien président Rajoelina actuellement incarcéré à l’île Maurice, figure parmi les personnes impliquées dans les investigations en cours, selon le général de division Démosthène Pikulas, chef d’état-major de l’armée. Les FDS précisent que les opérations menées s’inscrivent dans un cadre préventif, en lien avec des soupçons d’atteinte à la sécurité de l’État. Cette révélation survient après la perquisition de la résidence de Mamy Ravatomanga à Mantasoa qui a suscité la polémique.

Les soupçons d’importation d’armes sont reliés à un scénario plus large, évoquant l’existence de réseaux cherchant à provoquer le désordre, à alimenter la peur et à déstabiliser les institutions, si on en croit les dires des autorités. Elles évoquent des intentions hostiles visant directement les dirigeants, donnant à cette affaire une portée qui dépasse le simple maintien de l’ordre.

Toutefois, au cœur du débat public, une interrogation persiste : celle du respect strict des procédures. Les perquisitions répétées soulèvent des questions sur les garanties légales, le rôle des officiers habilités et la transparence des opérations. Entre impératif sécuritaire et exigence de droit, l’État avance sur une ligne étroite, où chaque décision pèse lourdement sur la confiance collective.

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5 commentaires

Vos commentaires

  • 16 décembre à 11:08 | Vohitra (#7654)

    Est-ce la peur d’une nouvelle descente dans la rue de la population, peut être au mois de janvier comme ce qui s’était passé en 1991, 2002 et 2009 ?

    Rappelons-nous, en 2018, lors de la campagne électorale pour la présidentielle, l’actuelle ministre de la justice était même candidate à l’époque, il y avait eu introduction d’armes lourdes au pays, ayant amené 18 candidats à exiger la suspension de la campagne...

    Mais le gouvernement de l’époque, dirigé par Ntsay Christian, n’a rien décelé ni remarqué de suspect...

    Mais dans la situation actuelle, le régime politique, je dis bien politique, au pouvoir, est composé et dirigé dans sa majorité par des militaires non-élus et qui devrait être capable d’assurer la sécurité et sauvegarder la souverainete nationale...

    En tout cas, quand le régime socialiste de l’Amiral voulait detourner l’attention du public des difficultés de la vie quotidienne, il ne se gênait pas du tout de dévoiler l’existence de préparation de coup d’Etat ou de tentative de déstabilisation... Et des arrestations arbitraires vont s’ensuivre après sous la police politique DGID dirigé par son frère par alliance, un officier général de son état...

    Répondre

    • 16 décembre à 13:37 | bekily (#9403) répond à Vohitra

      ceux qui ont les moyens d’acheter des armes et FINANCER un coup d’Etat sont les FRANCAFRICAINS RAVATOMANGA ET FAMILLE HIRIDJEE......
      ET AUTRES KARANAS vazaha taratasy.qui ont besoin decla protection française.

      Bis répetita de tentative de « 2009 » dans les petits cartons de l’ambassade de la France....dont ce gouvernement n’OSE TOUJOURS PAS DENONCER les accords néocolonialistes de 1960.
      Et cela disant « la bouche en coeur » : halte au néocolonialisme (Mikael Randrianirina).

      MIVIDY NY LOHAN’NY FAHA MATAHOTRA NY MASONY .

  • 16 décembre à 11:19 | Inglewood (#6780)

    Si les autorités font une déclarations, c’est qu’elles disposent d’un éventail d’éléments importants entre leurs mains. Cela signifie que la situation est bien sérieuse.

    Le dernier paragraphe du texte ; « Toutefois, au cœur du débat public …. Sur la confiance collective » est un rappel important, impartialement bien rédigé.

    Le régime des colonels pourrait aussi faire un effort dans l’art et la manière de communiquer.
    Un peu plus institutionnel dans la forme et non une communication à bâton rompu entre deux interview sur un sujet aussi grave. Et cela ne doit pas donner une overdose d’apparition non plus.

    Répondre

  • 16 décembre à 11:59 | rendre visible l’incision le (#11616)

    Aslm alkm
    Si c’est vrai, c’est prévisible car on a choisi la loi du plus fort et l’exclusion, source de frustration, pour accéder et se maintenir au pouvoir.
    Dans le cas contraire, c’est du cinéma pour masquer la difficulté, une solution de facilité comme d’habitude devant la perte du capital confiance qui s’érode avec le temps vu l’espoir suscité au commencement.

    Répondre

  • 16 décembre à 14:43 | rendre visible l’incision le (#11616)

    C’est encore loin la sortie du trou car on manque de volonté flagrante et de savoir faire.Aucune proposition plausible : C’est la MENDICITE institutionnalisée dans tous les domaines et surtout les sphères.

    Répondre

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