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Economie

Communauté internationale du poivre

Madagascar, potentiel membre associé

lundi 16 juillet 2012 |  3474 visites  | 22 commentaires 
De gauche à droite, Vajira Narampanawa, chairman de l’IPC, et le Directeur exécutif de l’IPC

Une délégation de l’International Pepper Community (IPC), dont le Président en exercice, Vajira Narampanawa, et le Directeur Exécutif, S. Kannan, a débarqué à Madagascar le mardi 10 juillet dernier pour rencontrer les autorités malgaches et effectuer une mission de prospections de quelques jours, dans les principales régions productrices de poivres à Madagascar (Vatovavy Fitovinany et Atsimo Atsinanana). La visite a pour but d’apprécier le poivre malgache à tous les niveaux, de sa production à son exportation, en passant par le conditionnement.

Selon ces experts internationaux, Madagascar pourrait devenir un potentiel membre associé à cette organisation internationale et bénéficier de divers avantages relatifs à l’ouverture sur de nouveaux marchés, la mise à disposition de toutes informations relatives aux techniques de plantation, d’éradication des maladies, de données et statistiques diverses, relatives à la production et l’écoulement des produits, ainsi que des informations sur le prix au niveau international.

La quantité de poivre produite dans les principaux pays producteurs et offerte sur le marché est insuffisante pour honorer la demande au niveau international. Devant la hausse rapide et exponentielle du besoin mondial par rapport à l’offre, l’IPC étend tout soutien possible pour développer l’industrie poivrière. Cette organisation est en cours de prospection d’autres pays producteurs pour être parmi les futurs fournisseurs de cette épice. Pays producteur de poivre, dont une importante quantité il y a quelques années, Madagascar figure parmi les pays potentiels sollicités par cette structure pour devenir un membre associé de cette Organisation.

Avec une équipe de techniciens du ministère du Commerce, conduite par la ministre Olga Ramalason, mais également du ministère de l’Agriculture et du chef de Région de Vatovavy Fitovinany, les six membres de cette organisation ont ainsi effectué une descente sur terrain dans les deux régions du Sud-Est de l’île, pour constater de visu les réalités relatives à la plantation de cette épice, rencontrer les opérateurs opérant dans le domaine et discuter avec les paysans producteurs.

Ces régions étaient particulièrement choisies compte tenu de l’importance de la production de poivre dans ces localités durant ces dernières années. Pour la zone de Manakara, quelques 20.000 hectares sont disponibles pour cette culture, et jusqu’ici, 125 des 149 communes existantes y ont cultivé du poivre et la production maximale a déjà atteint 830 tonnes.

Une visite de quelques aires de plantations a été effectuée dans les communes de Manakara : dont celle du Groupe Akesson et de l’Agroman. Le centre de collecte et de distribution de la Société Coldis, qui travaille en étroite collaboration avec le réseau Tiavo et le Prosperer, et est spécialisée en collectes et cistribution de produits de rentes, destinés à l’exportation a été également visité à l’occasion par ces grands responsables de l’IPC. Pour la zone de Farafangana, il s’agissait de visiter deux importants sites de plantations, de préparation et de conditionnement de deux grands opérateurs : Nizaraly Export et Velosony Export, ainsi que deux autres sites de plantations traditionnelles. La production annuelle de ces opérateurs variait de 10 à 100 tonnes.

Suite à ces visites, ces experts en poivre trouvent que certaines pratiques relatives à la plantation, à la préparation de poivre sont encore très traditionnelles et méritent d’être modernisées. Des processus de transformation sont à bannir car ils impactent négativement aussi bien sur la qualité même du produit (perte d’acidité) que sur la production elle-même. Par ailleurs, les producteurs ne devraient plus se limiter au seul usage d’engrais BIO mais sont conseillés à se servir d’engrais chimiques (NPK), à dose limitée, s’ils veulent voir leur production doubler ou tripler.

Selon eux, Madagascar n’a pas besoin d’un grand financement pour développer cette filière mais les producteurs méritent toutefois d’être encadrés, appuyés et assistés en matière de conseil afin d’augmenter le rendement. Parmi les avantages de la mise en relation avec l’IPC, des techniques relatives à la prévention des maladies et des informations capitales sur le prix et la variation de la production mondiale seront mises à la disposition des producteurs malgaches par cette organisation. Il est à préciser que cette structure dirige régulièrement des programmes de formation aux paysans producteurs de poivre et met à la disposition des pays membres les technologies variées disponibles à travers un programme d’échange. Ces descentes sur terrain ont permis également à ces IPCiens, de s’enquérir dans la foulée de toutes les informations relatives à la production des autres produits de rente comme le café, le girofle, la vanille, …

Des réunions avec les opérateurs économiques locaux et les paysans producteurs ont ensuite été organisées par les principaux responsables des deux ministères afin d’expliquer à toutes les parties prenantes l’importance de l’augmentation et de l’amélioration de la production de poivre. Olga Ramalason, ministre du Commerce a profité de cette occasion pour insister sur la nécessité pour les producteurs de veiller particulièrement à la qualité du produit, un facteur à la fois important et considérable par rapport aux exigences du marché international auxquelles Madagascar devrait se conformer. Selon elle, cette visite des techniciens de l’IPC est une aubaine pour les producteurs malgaches car elle inaugure le début d’un partenariat très prometteur et constitue ainsi une importante opportunité à saisir. Elle marque le début d’une nouvelle ère pour le poivre malgache et l’ouverture d’un important marché.

Quant aux experts de l’IPC, ils ont pu informer l’assistance du rôle, de la mission de l’IPC ainsi que des avantages que pourraient bénéficier les producteurs et exportateurs malgaches si Madagascar décide d’intégrer cette organisation. Parmi ces avantages figurent l’ouverture sur de nouveaux marchés, la mise à disposition de toutes informations relatives aux techniques de plantation, d’éradication des maladies, de données et statistiques diverses, relatives à la production et l’écoulement des produits, ainsi que des informations sur le prix au niveau international. À cet effet, l’IPC dispose d’importants canaux de communication, notamment, un site web, des documents et rapports, des guides, journaux et revues d’informations.

Rappelons que la Communauté Internationale Poivrière est une organisation intergouvernementale, mise en place en 1972 sous l’égide des Nations Unies – Commission Économique et Sociale pour l’Asie et le Pacifique (UN-ESCAP).

L’affiliation à cette organisation mondiale est uniquement réservée aux pays producteurs de poivre. Le Directeur Exécutif se trouve à la tête du Secrétariat qui est basé à Jakarta, en Indonésie.

Vajira Narampanawa, haut responsable au sein du gouvernement Sri Lankais assure actuellement la présidence de l’IPC, en tant que Chairman.

Six pays producteurs de poivre se regroupent actuellement dans l’IPC, notamment le Brésil, l’Inde, l’Indonésie, Malaisie, le Sri Lanka et le Vietnam en tant que membres à part entière et la Papouasie-Nouvelle-Guinée en tant que membre associé. Les principaux objectifs de l’IPC sont de promouvoir, de coordonner, et d’harmoniser les activités de l’industrie du poivre afin d’atteindre le développement économique accéléré.

En ce qui concerne la situation de la production mondiale de poivre, le Vietnam arrive en premier avec une moyenne annuelle de 107 250 tonnes, suivi par l’Indonésie 54 200 tonnes, l’Inde 51054, le Brésil 40 540 tonnes, la Chine 22 720 tonnes la Malaisie 21 300 tonnes.

En 2011, la production était de 35 000 tonnes pour le Brésil, de 48 000 tonnes pour l’Inde, 45 000 tonnes pour l’Indonésie, 25 600 tonnes pour la Malaisie, 13000 tonnes pour le Sri Lanka, 110 000 tonnes pour le Vietnam, 23 300 tonnes pour la Chine et plus de 20 000 tonnes pour les autres pays.

Quant à l’exportation pour la même année, celle-ci a été de 32 641 tonnes pour le Brésil, de 23 750 tonnes pour l’Inde, de 36 490 tonnes pour l’Indonésie, de 14 325 tonnes pour la Malaisie, de 5 065 tonnes pour Sri Lanka, de 123 800 tonnes pour Vietnam, de 4 450 tonnes la Chine et de 10 400 tonnes pour les autres pays.

Les États-Unis sont les plus grands importateurs et consommateurs de poivre, en important près de 70 000 tonnes annuellement de l’Indonésie, du Brésil, de Vietnam, de l’Inde, et de la Malaisie.

L’Allemagne et le Pays-Bas sont également d’importants importateurs de poivre destinés à la consommation locale mais aussi à la réexportation. D’autres pays développés comme le Japon, la France, l’Espagne, la Grande Bretagne et la Pologne sont également des importateurs non négligeables.

Madagascar présente un intérêt particulier pour l’IPC, car le poivre malgache a fait son entrée sur le marché international et la croissance du potentiel est très importante. La demande pour le poivre augmentera dans les prochaines années, comme la consommation mondiale du poivre augmente de plus de 5 à 7%, étant donné que les vertus médicinales et les bienfaits sur la santé des produits à base de poivre sont de plus en plus appréciés et vendus.

L’exportation de poivre dépasse 1,5 milliards de dollars et le prix actuel du poivre noir est de 7,5 à 8 USD par kilogramme.

Recueilli par Valis

22 commentaires

Vos commentaires

  • 16 juillet 2012 à 08:43 | rabri (#2507)

    Bon retour et merci à Valis pour ces infos très complètes et enrichissantes sur le poivre !

  • 16 juillet 2012 à 09:52 | che taranaka (#99)

    Mes amis,

    Evidemment c’est une bonne nouvelle...

    nous avons beaucoup d’efforts à faire pour défendre nos produits agricoles..la vanille,le manioc,la pomme de terre,le girofle..le riz..les letchis..n’oublions pas que 80% de la population sont des gens qui ne peuvent vivre que dans le domaine agricole...pour cause de tradition et de niveau culturel...mais pourquoi pas.....??

    vendre..louer nos terres à des multi-nationales à faire des productions spéculatives et qui ne profitent presque pas à nos concitoyens ce n’est pas peut-être pas la seule solution....

    nous manquons d’imagination et d’audace...peut-être de capital....il faut ajouter des valeurs ajoutées..à nos produits..

    pourquoi laisser à l’allemagne d’importer nos poivres ..certes pour sa consommation..mais aussi donc pour sa ré-exportation sous une forme de produits finis....??..nous pouvons pas le faire.....????

    • 17 juillet 2012 à 03:24 | NY OMALY NO MIVERINA (#1059) répond à che taranaka

      Pourquoi on raisonne, on démontre,illico-presto, par des raisons, causes-conséquences politiques et économiques, la qualité de nos produits ?

      Pour le moment on parle de la qualité de nos poivres. Et c’est de très bonne qualité gustative et un vrai bouquet pour l’odorat. Des experts sont venus pour constater de visu et goûter ...la qualité de nos poivres.
      C’est bon !

      Notre lacune c’est la transformation, l’emballage et la transparence du produit qui exige beaucoup de soins. Sur ce plan, on perd plus de 60 % de la qualité et 90% du marché mondial.

      Les revenus de nos producteurs peuvent être décuplés, triplés par un bon conditionnement pour l’exportation. Y a beaucoup d’effort à faire sur ce plan.

      Partout, dans le monde, sur toute bonne table de bons restaurants, la poivrière se marie avec la salière ...
      Personnellement, je n’utilise que les poivres de M/car que j’achète en grain à M/car. Jamais en poudre (souvent coupé avec du manioc en poudre !!!).
      Quel gachis !!!

      La qualité çà se mérite et se respecte !

      Y a poivre et poivre !

      POUR INFO, les Européens consomment autant de poivre de table que sel de table ! Imaginez le marché ! Plus de 200 millions de consommateurs ... Un peu aussi dans le café filtre qui relève son arôme ...

      Idem le girofle, la cannelle, le combava, ...

      Toujours le même problème endémique partout à M/car : nous avons la qualité mais nous ne savons pas nous en servir et servir ...
      Un acte simple et on se fait dépasser par d’autres pays.

      Voilà la faille du « VITA GASY ».

      Les conséquences économiques en découlent évidemment !

      Tsotra dia tsotra !

  • 16 juillet 2012 à 09:52 | jansi (#6474)

    Que les ministres soient de telle ou telle mouvance, on s’aperçoit qu’ils jouent mal leur role. L’exemple de cette mission « des gens du poivre » démontre que les idées nous manquent vraiment pour développer notre pays et travailler dans l’interet général.
    Fallait il vraiment attendre cette mission d’exploration étrangère pour savoir que Mada possede de grandes potentialités en matière de culture et d’exportation du poivre ? Allons nous une fois de plus nous contenter de mettre nos terres à disposition des étrangers et d’attendre qu’ils nous versent quelques oboles en contrepartie ? Car il faut etre conscient que ces gens là ne sont pas venus ici juste pour nos beaux yeux. Ils sont là pour exploiter nos terres, faire des malgaches des ouvriers agricoles qui seront mal payés comme d’habitude, comme dans tous les autres secteurs exploités par les étrangers (produits halieutiques, pétrole, mines, sucre ^, bois de rose et autres bois precieux etc...) sans création de valeurs ajoutées locales (industries de transformation, centres/unites de formations spécialisées par exemple etc...).
    Mada doit s’ouvrir aux opérateurs étrangers, mais il faut adopter maintenant une politique d’ouverture intelligente, win-win (à parts égales au moins).

    • 16 juillet 2012 à 10:21 | Rakotoasitera Fidy (#2760) répond à jansi

      Le moment est , peut etre , arrivé pour montrer nos capacités à négocier

      Il est parfois utile que lorsque , cent fois on répète les memes conneries , que des etrangers mettent le doigt sur ce qu’il ne faut pas faire

  • 16 juillet 2012 à 10:17 | ASSISE (#1505)

    Un Etat comme Madagasikara doit son avenir dans son côté agricole.

    L’investissement sûre, après l’enseignement, la santé n’est donc que l’agricole.

    Toute la population malagasy a besoin d’une bonne santé et d’un bon niveau de culture et d’enseignement, accès gratuit ou non, mais au moins 75% de cette population qui se trouve dans le milieu agricole (les paysans), pas obligatoirement rural, manquent de moyen. Les conséquences sont nationales et non rurales ni campagnardes.

    Réussir dans un premier temps à, au minimum, 25% de son investissement dans ce domaine équivaut à assurer un avenir meilleur pour le pays.

    Mais qui l’a essayé depuis ?

    • 16 juillet 2012 à 10:38 | Rakotoasitera Fidy (#2760) répond à ASSISE

      Bonne question ASSISE

      Personnellement je mettrai sur le meme ’plan’ , l’enseignement , la santé et l’agriculture , entendez par ’plan’ un ensemble comprenant strarégie , finance et logistique

      Mais comme le dit si bien jansi on peut toujours rever

      D’ailleurs , si vous etes en France , je vous invite a suivre les développements
      des idées de monsieur Hollande

      Lui va donner la priorité à la justice , la sécurité et à l’enseignement

      Réussira t’il ????

    • 16 juillet 2012 à 13:46 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Rakotoasitera Fidy

      Rakotoasitera Fredy.
      Ne vous précipitez pas trop sur l’effet HOLLANDE,le normal.
      Jusqu’ici,tout le monde se précipite sur la réforme du « MAMMOUTH »,l’éducation nationale,mais presque tout le monde s’est cassé la gueule.
      Basile RAMAHEFARISOA
      1943
      b.rammahefarisoa@gmail.com

    • 16 juillet 2012 à 16:08 | Jipo (#4988) répond à Rakotoasitera Fidy

      Concernant les idées de Hollande ...
      Pour la justice , c ’est le droit de vote aux étrangers sous peu ( pour s" assurer leur reélection )
      c ’est la libération de tous les récidivistes faute de place, ainsi que les mineurs récidivistes pour la même raison, ceci également pour la sécurité ...
      Je ne vous parle pas de la première prouesse de Taubira ...
      Sponsorisation de mosquées et islamisation de la France , toujours pour la sécurité , l’ intégration et le mieux vivre : ensemble ...
      ( Il n’ y a qu’ à voir les prouesses de Mohamed Mera , , ceux d’ un autre mohamed qui a flingué deux personnes à la suite d’ un refus d’ entrée en boite de nuit et réfugié en belgique, et ceux qui viennent de massacrer un jeune juif dans un train , cela en un peu plus d’ un mois , la démission du président du CRIF , tout ceci sans faire aucun amalgame, bien sur , avec la gauche au pouvoir on va pouvoir s ’en donner à coeur joie , fini ces racistes de hortefeux , de guéant , de droite !
      Quant à l ’enseignement , on va initier nos enfants à l’ homophilie des le primaire, promouvoir l’ islam, toujours des le primaire et nos gentils humanistes sont sur le point de supprimer l’ épreuve du Bac : trop stressante pour tous ces petits intégrés .
      Voilà l’ ombre du resultat qui se profile à l’ horizon proposée par le sieur Hollande , vous laissant présager du résultat .
      Concernant la politique de l’ Afrique , pourquoi voudriez vous qu’ elle change , étant huilée depuis et plus , et au regard de la " m - - - e dans laquelle la France est ( du moins ce qu’ il en reste ) actuellement , il a d ’autres chats à fouetter que de reformer la fracafrique .

  • 16 juillet 2012 à 10:55 | Rakotoasitera Fidy (#2760)

    Je m’attarde un peu , car c’est un des sujets majeurs (l’agriculture) qui me passionne

    Je me pose cette question

    Comment se fait t’il que nous malagasy n’ayons pas cette ambition d’aller voir au delà du ’miroir ?

    Voilà donc un sri-lankais à la téte de ce Pepper Community (IPC)

    Ou sont t’ils ces malagasy qui sont diplomés occupant des postes qui sont appréciables et qui n’arrivent point à traverser ce fameux ’miroir’ ?

    • 16 juillet 2012 à 13:51 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Rakotoasitera Fidy

      Le Ministre des Affaires Etrangères de l’île maurice vient d’annoncer :
       « La Grande Ile peut devenir le grenier de la région ».
      Ce que le Président Marc RAVALOMANANA avait pensé ,après une des réunions de la FAO,à Rome.Il s’est cassé la gueule.
      Basile RAMAHEFARISOA
      1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 16 juillet 2012 à 11:08 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    Une délégation de QUOI ? exactement !
    Occupons-nous d’abord de notre Peuple et de notre retour dans le monde organisé et souverain.
    Basile RAMAHEFARISOA
    1943
    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 16 juillet 2012 à 11:15 | Rakotoasitera Fidy (#2760) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Relisez entierement l’article Ramahefarisoa

    • 16 juillet 2012 à 13:10 | che taranaka (#99) répond à Rakotoasitera Fidy

      RAKOTOASITERA,

      il a quand même raison Basile...

      je le soutiens quand il dit que le cadre politique..l’organisation politique de la société est importante pour le DEVELOPPEMENT..et c’est logique..

      avec le foutoir actuel .............l’économie,l’industrie,l’agriculture,la santé...l’enseignement ne peuvent fonctionner normalement....

      ..et nous pêrdons notre temps avec ce Ravalo qui ne pense qu’à lui...(oui j’entends bien la vocifération thuriféraire de certains....!)....et ce ne sont pas les plaintes des vakinakaritra qui me persuaderont que Ravalo était trop gourmand......... trop despote....

      le TGV je veux même pas parler de lui.....

      nous avons besoin d’un vrai RAIAMANDRENY qui,avec toutes les richesses que nous avons,pense à tous leurs enfants..sans cléantélisme..!!!

      la viande bovine..peut nous enrichir aussi...

      mais pourquoi il n’y a plus d’abattoir digne de ce nom dans ce pays...???

    • 16 juillet 2012 à 13:15 | che taranaka (#99) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      BASILE,

      ...car ce RETOUR est la condition sine qua non des ouvertures des robinets des aides qui endettent nos générations et qui finalement peuvent causer la GUERRE CIVILE......

      aides qui profitent aux mafieux..comme la vente faite à wisco...sont partis où les 100 millions...???..à l’Île Maurice...

    • 16 juillet 2012 à 13:36 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à che taranaka

      che taranaka,
      veuillez faire un tour sur les aides pour les élections de :
       2 millions d’euros de l’UE,
       prévision de 30 millions de dollars USA ,pour les coûts des élections avec des « canvassing » (démarchage).
      Nous ne sommes pas sortie des aides pour arrondir la fin du mois des nouveaux riches Malgaches.
      « Miandry izay maharesy » comme me disait un nouveau jeune milliardaire malgache,consigne de son paternel !
      JE VOUS SALUE LES NOUVEAUX RICHES MALGACHES.
      Basile RAMAHEFARISOA
      1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 16 juillet 2012 à 13:41 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à che taranaka

      che taranaka :
      "voulez-vous dire:clientélisme ou clanisme ;
      cordialement

    • 16 juillet 2012 à 19:08 | che taranaka (#99) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      BASILE,

      les deux mots (maux) sont synonymes..il me semble ..dans ce pays...

  • 16 juillet 2012 à 15:25 | pole pote (#1748)

    Je me suis arrêté de lire l’article à : « arreter les engrais bio, et favoriser des engrais chimiques ».... la productivité au détriment de l’environnement, comme toujours, comme partout... snif snif

    • 16 juillet 2012 à 19:03 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à pole pote

      Je me méfie toujours de tous ces « baratins » de l’environnement et de patata,patata.
      Madagascar a besoin d’un retour à la normalité,sans esprit de revanche de tel ou tel groupe ou de telle ou telle mouvance.
      Allons aux urnes pour élire les vrais représentants du Peuple Malgache ;
      Nous ne sommes pas plus bêtes que les africains,les français ou les arabes.
      Une élection au suffrage universel direct pour choisir nos « DIRIGEANTS »/« REPRESENTANTS LEGISLATIFS »

    • 16 juillet 2012 à 19:10 | che taranaka (#99) répond à RAMAHEFARISOA Basile

    • 16 juillet 2012 à 19:54 | Albatros (#234) répond à pole pote

      Bonjour Pole Pote !!!.

      Moi j’ai été jusqu’au bout de cet article très bien fait et très intéressant, mais je suis d’accord avec vous sur le risque de la course à la productivité qui va de paire avec la course au profits. Il ne faut surtout pas que l’agriculture malgache dépende de multinationales avides de gains financiers du genre Monsanto ou Bayer.

      Ces sociétés sont passées maitre dans la création de « besoins » pour vendre leur produits chimiques.