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lundi 16 juin 2025
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Madagascar : Entre rêves démocratiques et concentration croissante du pouvoir

lundi 10 mars |  2210 visites  | 47 commentaires 

Madagascar, perle de l’océan Indien, se trouve aujourd’hui à un carrefour décisif. Entre les promesses d’un avenir démocratique et les dérives d’un pouvoir de plus en plus centralisé, le pays semble osciller entre l’illusion d’un État de droit et les réalités d’un régime autoritaire naissant. L’histoire du monde regorge d’exemples de nations ayant emprunté des trajectoires similaires, certaines sombrant progressivement dans l’autocratie, d’autres parvenant à s’extirper du cycle de l’instabilité pour embrasser la prospérité démocratique et économique. L’heure est venue d’examiner, avec lucidité et rigueur, où se situe Madagascar dans cette équation.

Démocratie ou dictature ? Un diagnostic contrasté

La question est simple, mais la réponse est complexe. Existe-t-il un outil fiable pour déterminer si un État est une démocratie ou une dictature ? Oui. Des indices tels que le Democracy Index de The Economist, le Freedom in the World de Freedom House, ou encore les évaluations du Varieties of Democracy Project (V-Dem) permettent d’analyser des paramètres clés : liberté d’expression, qualité des élections, indépendance de la justice, répression de l’opposition.

Quand on applique ces grilles à Madagascar, le constat est nuancé. Si les élections sont régulièrement organisées, elles sont souvent contestées, et les résultats donnent lieu à des tensions. La presse, bien que dynamique, fait face à des pressions croissantes. L’opposition politique se plaint d’intimidations, et la justice est souvent perçue comme inféodée au pouvoir en place. À mesure que ces tendances se renforcent, Madagascar semble s’éloigner du modèle démocratique pour glisser vers un régime hybride, à mi-chemin entre autoritarisme et pluralisme de façade.

Les récents scrutins illustrent cette dérive. En novembre 2023, Andry Rajoelina a été réélu président de la République de Madagascar dès le premier tour des élections présidentielles du 16 novembre 2023. Cependant, cette victoire a été entachée de contestations [1], l’opposition dénonçant des irrégularités et des fraudes massives. La Haute Cour constitutionnelle a validé la réélection d’Andry Rajoelina, malgré les contestations de l’opposition [2].

Parallèlement, la société civile malgache exprime son mécontentement face à la dégradation des services publics. À Antananarivo, la capitale, les habitants endurent des pénuries d’eau potable et des coupures d’électricité fréquentes, exacerbant le quotidien difficile des résidents majoritairement en situation de pauvreté [3].

Ces événements récents soulignent les défis auxquels Madagascar est confronté et rappellent des situations similaires vécues par d’autres nations.

L’ombre des régimes qui ont basculé

Si l’on cherche des exemples de pays ayant suivi une évolution similaire à celle de Madagascar, plusieurs noms viennent en tête.

La Turquie, sous Recep Tayyip Erdo ?an, a connu un effondrement progressif de ses institutions démocratiques. Ce qui était autrefois une démocratie en plein essor est devenu une autocratie électorale, où les voix dissidentes sont muselées et où le pouvoir judiciaire a perdu son indépendance.

En Hongrie, Viktor Orbán a transformé un État membre de l’Union européenne en un régime où la presse et l’opposition sont systématiquement affaiblies.

Le Venezuela, autrefois l’un des pays les plus riches d’Amérique latine, est aujourd’hui plongé dans une crise économique et humanitaire due à des décennies de mauvaise gestion, de corruption et d’accaparement du pouvoir.

Dans chacun de ces cas, le processus s’est fait graduellement. Il a commencé par des attaques contre la presse, des restrictions subtiles aux libertés politiques, puis s’est accéléré avec des réformes légales taillées sur mesure pour concentrer le pouvoir entre les mains d’un seul homme.

Madagascar est-il sur cette pente ? Certains signaux l’indiquent. Mais d’autres nations ont montré qu’un autre destin était possible.

Les nations qui ont réussi leur transition démocratique

À l’opposé, certains pays ont su éviter la dérive autoritaire et construire une démocratie stable, couplée à un développement économique durable.

Prenons le Ghana. Dans les années 1980, ce pays ouest-africain était marqué par l’instabilité et des coups d’État à répétition. Mais grâce à une transition démocratique maîtrisée, un renforcement des institutions et une économie diversifiée, le Ghana est aujourd’hui un modèle de stabilité politique en Afrique [4].

L’Indonésie, après la chute de Suharto en 1998, aurait pu sombrer dans le chaos. Mais grâce à des réformes démocratiques profondes et une stratégie économique axée sur l’industrialisation et le commerce international, elle est devenue une puissance émergente [5].

Même le Chili, après des années de dictature sous Pinochet, a su restaurer une démocratie fonctionnelle et construire une économie solide basée sur l’innovation et la diversification.

Autre exemple avec la Corée du Sud (Années 1960 - Aujourd’hui) :

  • Situation initiale : Après la guerre de Corée, le pays était dirigé par des régimes autoritaires successifs, avec une économie largement agricole et dépendante de l’aide étrangère.
  • Transition : Dans les années 1980, des mouvements pro-démocratie ont conduit à la tenue d’élections libres en 1987, accompagnées de réformes économiques ambitieuses.
  • Aujourd’hui : La Corée du Sud est une démocratie avancée et une puissance économique mondiale, notamment grâce à son industrie technologique et manufacturière.
    Ces pays montrent qu’aucun destin n’est figé. À condition d’entreprendre les bonnes réformes, Madagascar pourrait suivre leur exemple.

Le choix d’un développement dans une démocratie

Si l’on observe les trajectoires des pays qui ont réussi leur transition démocratique et économique, des constantes apparaissent.

  1. Stabiliser le climat politique : sans stabilité, aucune réforme ne peut aboutir. Cela passe par la fin des conflits internes et une gouvernance inclusive.
  2. Renforcer les institutions : une démocratie ne peut fonctionner sans une justice indépendante, des élections crédibles et une presse libre.
  3. Lutter contre la corruption : une économie ne peut croître si la rente et le clientélisme dominent. Des agences indépendantes de lutte contre la corruption doivent être mises en place.
  4. Réformes Économiques pour Diversifier les Sources de Revenus Aucun pays ne s’est développé en restant dépendant d’un seul secteur. Il faut moderniser l’agriculture, industrialiser le pays et investir dans le numérique et les services.
    Une fois la stabilité politique assurée et la gouvernance renforcée, ces pays ont mis en place des réformes économiques visant à diversifier leur économie et à stimuler la croissance. Voici les principales stratégies qu’ils ont adoptées :

4.1. Modernisation de l’Agriculture pour la Rentabiliser

Objectif  : Transformer l’agriculture de subsistance en un secteur productif et exportateur.

Actions menées :

  • Investissement dans les infrastructures rurales (routes, irrigation) pour faciliter l’acheminement des produits agricoles.
  • Mécanisation et amélioration des techniques agricoles (ex. semences améliorées, accès aux engrais).
  • Accès facilité au financement pour les petits agriculteurs (microcrédits, coopératives).
  • Création de filières d’exportation agricoles (café et cacao au Ghana, fruits et légumes au Chili).
  • Encadrement des petits producteurs pour assurer la qualité et la compétitivité des produits (ex. Corée du Sud avec la réforme des coopératives agricoles).

Exemple : Le Ghana a diversifié son agriculture en modernisant la production de cacao et en développant d’autres cultures comme les noix de cajou et les ananas, réduisant ainsi sa dépendance à une seule ressource.

4.2. Industrialisation et Transformation Locale des Ressources

Objectif  : Éviter la dépendance aux exportations brutes et créer de la valeur ajoutée.

Actions menées :

  • Création de zones industrielles et d’incitations fiscales pour attirer les investisseurs (ex. Indonésie avec ses parcs industriels).
  • Développement d’industries locales pour transformer les matières premières (ex. raffineries de cacao au Ghana, industrie du bois au Chili).
  • Encouragement des partenariats public-privé pour financer de grandes infrastructures industrielles.
  • Développement d’une politique d’exportation pour favoriser la vente de produits transformés plutôt que bruts.

Exemple : L’Indonésie a réduit ses exportations de bois brut et a investi dans l’industrie du meuble, ce qui a permis de créer plus d’emplois et d’augmenter les revenus du pays.

4.3. Développement du Secteur des Services et du Tourisme

Objectif  : Exploiter les richesses naturelles et culturelles pour attirer des devises étrangères.

Actions menées :

  • Développement d’infrastructures touristiques (hôtels, aéroports, routes).
  • Promotion internationale des destinations touristiques (campagnes marketing).
  • Encadrement du secteur pour éviter la dégradation de l’environnement.
  • Formation du personnel hôtelier et touristique pour garantir un service de qualité.

Exemple  : Le Chili a fortement développé l’écotourisme dans la Patagonie et le désert d’Atacama, attirant des millions de visiteurs chaque année.

4.4. Investissement dans l’Éducation et la Formation Professionnelle

Objectif : Développer une main-d’oeuvre qualifiée pour répondre aux besoins de l’industrie et des services.

Actions menées :

  • Réforme du système éducatif pour inclure des formations techniques et professionnelles adaptées au marché du travail.
  • Partenariats avec des entreprises pour créer des programmes de formation en alternance.
  • Développement des universités et des écoles spécialisées dans les secteurs stratégiques (ex. ingénierie, informatique, gestion).

Exemple  : La Corée du Sud a mis en place des écoles techniques et des formations en ingénierie, ce qui a permis de développer son industrie technologique (Samsung, Hyundai).

4.5. Amélioration du Climat des Affaires et Stimulation de l’Entrepreneuriat

Objectif  : Encourager la création et la croissance d’entreprises locales.

Actions menées :

  • Réduction des démarches administratives pour créer une entreprise (ex. simplification des licences commerciales).
  • Accès facilité au financement pour les PME (banques publiques, microfinance, fonds d’investissement).
  • Protection juridique des investisseurs pour favoriser la confiance et attirer les capitaux étrangers.
  • Lutte contre la corruption et la bureaucratie pour éviter les freins aux investissements.

Exemple  : Le Ghana a mis en place un guichet unique pour les entreprises, réduisant drastiquement le temps nécessaire pour créer une société et facilitant l’accès au financement.

4.6. Modernisation des Infrastructures et des Transports

Objectif  : Faciliter le commerce intérieur et extérieur.

Actions menées :

  • Construction de routes, ports et aéroports pour améliorer la logistique et les exportations.
  • Développement des réseaux d’électricité et d’eau potable pour garantir un cadre attractif aux industries et aux investisseurs.
  • Investissement dans les télécommunications et le numérique pour moderniser l’économie (fibre optique, 4G/5G).

Exemple  : L’Indonésie a modernisé ses routes et ses ports pour dynamiser son commerce extérieur et connecter ses nombreuses îles, facilitant ainsi les échanges économiques.

4.7. Renforcement du Commerce International et Diversification des Partenaires

Objectif  : Ne pas dépendre d’un seul marché et sécuriser les exportations.

Actions menées :

  • Signature d’accords de libre-échange avec plusieurs blocs économiques (ex. Chili avec l’UE et la Chine).
  • Diversification des marchés d’exportation pour ne pas être vulnérable aux fluctuations d’un seul client (ex. Corée du Sud qui s’est tournée vers les États-Unis et l’Asie).
  • Encouragement des entreprises locales à l’exportation via des incitations fiscales et des accompagnements.

Exemple  : Le Chili a signé des accords de libre-échange avec plus de 60 pays, ce qui lui permet d’exporter facilement ses produits agricoles et industriels.

Pour suivre un chemin similaire, Madagascar pourrait :

  1. Moderniser son agriculture pour en faire un moteur de croissance.
  2. Développer son industrie pour transformer ses ressources localement.
  3. Exploiter son potentiel touristique en investissant dans les infrastructures et la promotion.
  4. Faciliter l’entrepreneuriat et attirer les investissements étrangers avec une meilleure gouvernance et des infrastructures modernes.
  5. Investir dans l’éducation et la formation : le capital humain est la richesse principale d’une nation. Sans une population instruite, il est impossible de bâtir une économie compétitive.
  6. Améliorer le climat des affaires : attirer les investisseurs demande un environnement économique stable, avec des infrastructures modernes et des lois claires.
  7. S’ouvrir au commerce.

La situation économique de Madagascar est étroitement liée à la corruption endémique qui mine le pays. En 2023, Madagascar se classait 145e sur 180 pays dans l’Indice de Perception de la Corruption de Transparency International, avec un score alarmant de 25/100 [6]. Cette corruption généralisée entrave le développement économique en décourageant les investissements, en augmentant les coûts des transactions et en affaiblissant les institutions publiques.

À Madagascar, la corruption gangrène l’économie et plombe les perspectives de développement. Face à ce fléau, les autorités affichent leur volonté de réagir : la nouvelle Stratégie Nationale de Lutte contre la Corruption pour 2025 vise à renforcer le cadre légal, à rendre opérationnels les pôles anti-corruption régionaux et à instaurer une agence dédiée au recouvrement des avoirs illicites [7].

En parallèle, la sensibilisation devient un enjeu clé. Des initiatives comme le Guide de lutte contre la corruption pour les jeunes cherchent à inculquer une culture d’intégrité aux nouvelles générations [8]. Mais si les intentions sont louables, leur application reste le vrai défi. Car en Afrique, les lois pullulent, mais leur mise en oeuvre demeure aléatoire. Trop souvent, les élites politiques et économiques se soustraient aux règles qu’elles imposent à la population, nourrissant un climat d’impunité.

Pour enrayer cette spirale, il est impératif de juger les biens mal acquis, de surveiller l’évolution des patrimoines des dirigeants avant et après leurs mandats et de supprimer toute immunité pour les responsables corrompus. Plus encore, seule une justice indépendante, un contrôle transparent des finances publiques et une société civile engagée permettront de rompre ce cycle infernal. Car sans véritable volonté politique alignant les déclarations et les actions, la corruption continuera d’étouffer Madagascar et d’hypothéquer son avenir.

Rédaction - Diapason

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47 commentaires

Vos commentaires

  • 10 mars à 09:58 | MALIBUC (#9345)

    Quand on triche aux élections, que l’on emprisonne des journalistes, que l’on bloque l’accés à l’éducation, que l’on décide seul en dehors du parlement, quand on soudoie la HCC alors y’a pas photo : c’est une DICTATURE !

  • 10 mars à 10:15 | RATOVO (#10503)

    L’anonymat reste la plaie d’un journalisme dénué de professionnalisme . Une tribune libre se signe qu’on se le dise clairement . De belles théories pour « noyer le poisson » . L’évidence ne souffre d’aucune ambiguïté : on a un régime voyou , corrompu et mafieux . Les institutions sont gangrénées par des arrivistes , des opportunistes et des voleurs . L’armée de fantoches n’a de nom que pour se servir et non servir . Le pays est dirigé par un usurpateur , autocrate , mégalomane et mythomane . C’est un vrai manipulateur narcissique et populiste . L’incompétence et la gabegie sont dans leurs ADN . Corollaire : ce pays est foutu s’il n’y pas de prise de responsabilités rapidement du peuple car Rainilainga fera tout pour s’accrocher au pouvoir !

    • 10 mars à 12:41 | lé kopé (#10607) répond à RATOVO

      Cette théorie , bien que construite et savamment analysée , ne fait qu’enfoncer des portes ouvertes .
      Nous sommes persuadés que les initiateurs du Programme Général de l’Etat , et de l’I EM , vantés par le régime en place s’en sont inspirés .
      Mais là où le bât blesse , c’est son application , et la volonté politique pour éradiquer tout les maux qui rongent notre système de développement actuel .
      Un Jury des grands concours , tel que l’Agrégation , aurait fait comme appréciation :
      Un catalogue de faits avérés , mais sans grand impact sur son efficacité ... qui restera dans les annales des sujets à débattre .

  • 10 mars à 10:20 | rakotobe (#7825)

    Article construit sur un catalogue exhaustif et instructif certes.
    Mais quel impact sur la réalité malgache ?
    Pour lequel, on ressasse les mêmes constats , voir les mêmes conséquences existantes depuis plus d’un 1/2 siècle : CORRUPTION et ABSENCE de VOLONTÉ POLITIQUE .
    Car l’origine de l’échec des politiques successives de développement à Madagascar se trouve aussi dans l’inégale repartion des revenus , reflet de l’accaparement de la richesse nationale par une minorité agissante.
    Une analyse plus approfondie sur cet état de fait , determinera sans aucun doute la nature du pouvoir à Madagascar.

  • 10 mars à 11:04 | Isandra (#7070)

    Un pays est considéré comme démocratique s’il respecte plusieurs principes fondamentaux qui garantissent la participation des citoyens au gouvernement et la protection des droits individuels. Voici quelques critères clés pour évaluer si un pays est démocratique :

    1. Élections libres et justes

    Les citoyens ont le droit de voter dans des élections régulières.
    Les élections sont compétitives et transparentes, avec plusieurs candidats ou partis.
    Il n’y a pas de fraude électorale ni de manipulation des résultats.

    2. Séparation des pouvoirs

    Le pouvoir est réparti entre l’exécutif, le législatif et le judiciaire.
    La justice est indépendante et peut contrôler les actions du gouvernement.

    3. Respect des droits et libertés fondamentales

    Liberté d’expression et de la presse sans censure ni répression.
    Liberté d’association et droit de manifester pacifiquement.
    Protection des droits des minorités et de tous les citoyens.

    4. État de droit

    Les lois sont appliquées de manière égale à tous, y compris aux dirigeants.
    Il n’y a pas d’arrestations arbitraires ou de persécutions politiques.

    5. Pluralisme politique

    Existence de plusieurs partis politiques et alternance du pouvoir.
    Absence de monopole d’un parti unique ou de dictature déguisée.

    Si on coche ces questionnaires, Madagascar a rempli plusieurs.

    En tout cas, dans cette statistique Madagascar est classé un pays hybride(5.7), et que seuls 24 pays sur plus des 200 sont classés comme des « démocraties complètes ».

    https://fr.statista.com/infographie/25769/carte-indice-de-democratie-dans-le-monde/

    PS : La démocratie a commence à être installée à Madagascar, seulement en 1992, après la signature de convention de Panorama.

    • 10 mars à 11:23 | Isandra (#7070) répond à Isandra

      Cependant, ma conviction est ceci, un pays se développe rapidement quand l’Etat est fort et la stabilité politique règne.

      Et que la violence politique se manifeste par plusieurs forme, l’utilisation de force, la violence verbale à travers de discours, des médias interposés, etc.

      Les détracteurs par ex : ne cessent de menacer ce régime et leurs partisans de chasse aux sorciers, quand ils ne seront plus au pouvoir.

    • 10 mars à 11:45 | bekily (#9403) répond à Isandra

      De quoi se gondoler !
      Lorsqu’un système de gouvernement VEULE ET MAFIEUX kidnappe le pouvoir, enfonce le pays comme le plus pauvre du monde, elections truquées d’ENTRAVE, quand L’ARBITRAIRE , est constant etc etc

    • 10 mars à 11:48 | Isandra (#7070) répond à Isandra

      Béquille,

      Comme son habitude, la rafozandoza n’a rien à dire que des insultes, qui passent par la tête.

    • 10 mars à 11:54 | bekily (#9403) répond à Isandra

      De quoi se gondoler !
      Lorsqu’un système de gouvernement VEULE ET MAFIEUX kidnappe le pouvoir, enfonce le pays comme étant le plus pauvre du monde, elections jonchées d’ENTRAVE ET D’INTIMIDATIONS OU D’ARRESTATIONS « PRÉVENTIVES », quand L’ARBITRAIRE ou la VIOLENCE POLICIERE , justice corrompue, est constant etc etc

    • 10 mars à 13:05 | lé kopé (#10607) répond à Isandra

      Vous parlez pour ne rien dire , car apparemment , vous n’aviez pas saisi , comme d’habitude la quintessence de la théorie invoquée , en répliquant que le régime en place est blanc comme neige .
      Si vous avez les moyens , comme tous ceux qui profitent du système depuis 2009 , ne méprisez pas s’il vous plaît les 92% de la population qui vivent sous le seuil de la pauvreté , sans eau ni électricité , dans l’Insécurité , illustrée par les assassinats de la Mairesse élue à Mangataboahangy , de l’attaque à mains armées au Pavillon d’Analakely en plein jour dans la Capitale , de l’attaque au couteau d’un jeune à Toamasina ,des tueries, de deux Sud Coréens dans leur Résidence , et j’en passe , mais aussi des routes défoncées , d’une Education au rabais , et de bien d’autres souffrances dont subissent les habitants de notre Pays .
      Malgré toutes vos gesticulations , il n’y a plus aucune issue pour que vous puissiez perpétrer plus longtemps toutes vos infamies . Ce n’est qu’une question de temps et de circonstances , car toutes les conditions sont maintenant réunies , pour vous rendre à l’évidence .
      Selon l’adage Malagasy , « on ne donne des conseils qu’à ceux qui peuvent s’en inspirer ». Ny hendry ihany no mety anarina . Nous espérons que vous en faites partie , et que retrouviez au fond de vous , la sagesse Malagasy qui hante chacun de nos démarches .

    • 10 mars à 13:09 | lé kopé (#10607) répond à Isandra

      Et que vous retrouviez au fond de vous , le peu de ...générosité qui vous reste .

    • 10 mars à 15:52 | Isandra (#7070) répond à Isandra

      Lékopé,

      « ne méprisez pas s’il vous plaît les 92% de la population qui vivent sous le seuil de la pauvreté. »

      Tant qu’à faire pourquoi pas 100%. C’est plutôt vous qui méprisez les Malagasy, sans vous rendre compte, en partageant ce faux pourcentage,...

      Vous parlez de question de temps.

      L’amélioration est en marche, donc, l’émergence n’est qu’une question de temps, tous les signaux sont au vert.

  • 10 mars à 11:38 | Isandra (#7070)

    Comment est elle factuellement la dictature ?

    Je ne parle plus, ni Corée du Nord, ni la Birmanie, etc, mais deux grands pays :

    En Russie :

    « Jouer » les opposants à l’homme à la tête de la Russie depuis presque 25 ans, c’est un peu jouer avec la mort. Empoisonnés, tués par balles ou morts en prison, les disparitions de journalistes, d’avocats-militants, de politiciens ou d’ex-agents du régime se sont multipliées depuis l’accession au pouvoir de Vladimir Poutine.

    Le dernier exemple en date est bien sûr celui d’Alexeï Navalny, décédé le 16 février dernier après un malaise dans la prison où il était détenu."

    En Chine

    Comment la Chine traite-t-elle ses opposants politiques ?

    « La répression du régime chinois ne consiste pas à envoyer systématiquement les opposants en prison ou dans un goulag comme lors de l’époque de Mao. La Chine déploie plutôt une stratégie ou la personne en question est tuée socialement, n’apparaît plus en public ou disparaît physiquement. Cette stratégie aboutit à une élimination sociale. Cela fonctionne très bien car la Chine repose sur une civilisation qui privilégie le groupe à l’individu. L’élimination sociale fait donc des ravages pour les dissidents et les opposants. »

    Tandis que chez nous, les opposants Ravalomanana, Siteny, Rajao, Hajo, Roland R, etc sont libres comme l’air, certains même se permettent d’insulter publiquement nos dirigeants sans être inquiétés .

    • 10 mars à 11:44 | Isandra (#7070) répond à Isandra

      Contrairement aux opposants en Chine, morts socialement, chez nous, nos opposants sont aisés, si on regarde leur standing de vie, des 4*4, des belles maisons, etc.

    • 10 mars à 13:29 | bekily (#9403) répond à Isandra

      Boloky IGNARE DE CHEZ LES IGNARES ne ne comprend ni le sens, ni la portée de la CONCENTRATION DE FAIT DES POUVOIRS...

      Concentration de surcroît liée au NOMBRILISME D’UN FRANCAIS CHARLATAN A LA TETE DE L"ETAT : GRACE ET POUR UNE MAFIA !!!!!

      mipetsapetsa tsy misy ati-doha .....
      Largement stupide au point de croire en ses âneries....des copiés collés avec des principes violés chaque jour !

    • 10 mars à 13:54 | Isandra (#7070) répond à Isandra

      Béquille,

      Vous me fait pitié. Votre rafozandozaisme est très avancé, n’écrire que ce genre de post tout au long de la journée, il faut être rafozandoza pour en être capable, mais, loin d’être marque d’intelligence qu’elle voulait le prétendre.
      ,

    • 10 mars à 15:13 | bekily (#9403) répond à Isandra

      Boloky trop insipide....
      be resaka kondrana,
      incapable d’arguments personnels solides, lorsqu’elle n’a pas de copié collé à portée de main ...
      Si tu vois des étoiles partout : repose ta petite tete, avant l’AVC......

    • 10 mars à 15:19 | bekily (#9403) répond à Isandra

      Et je te répète
      reprends des cours de primaire et secondaire....pour corriger ton PETIT NEGRE ÉPOUVANTABLE qui ne sied pas à un débat....au moins correct pour être prise au sérieux !!!!
      Ne défends tu pas la cause d’un charlatan Français ?????

    • 10 mars à 15:30 | Isandra (#7070) répond à Isandra

      Béquille,

      On rigole avec vous, parce que selon Rafozandoza, vos 3 postes plus haut sont pleins d’arguments solides...?

    • 10 mars à 17:40 | bekily (#9403) répond à Isandra

      Miverena mihanatra fontsiny....
      Maty variana misolelaka bac-3....dia very saina sy fanahy....

  • 10 mars à 12:19 | Vohitra (#7654)

    Un pays ne peut et ne pourra jamais être qualifié de « démocratique » si :

     la liste électorale est toujours truquée et n’est pas accessible a la connaissance du public a tout moment

     les patrimoines des dirigeants et élus politiques, ainsi que des hauts fonctionnaires de l’État ne sont pas accessibles a la connaissance du public de manière transparente

     la confusion persiste de façon dangereuse entre « l’État » et le « régime politique » au pouvoir

     des juridictions exceptionnelles et speciales sont accordées et institutionnalisées pour juger les membres des institutions politiques en situation d’indélicatesse vis a vis des lois de la République, que ce soit au cours de l’exercice de leur mandat et mission ou après.

     des flagrantes violations de la Constitution restent impunies

    Ce sont des critères simples, sincères et facilement appropriés par le première détenteur de la souveraineté, le peuple.

    Bref, Madagascar n’est pas un pays démocratique, et n’est pas encore en voie de mutation vers la démocratie.
    C’est un pays autocratique dirigé par un régime despotique, et irrespectueux de la loi fondamentale.

    • 10 mars à 13:19 | Isandra (#7070) répond à Vohitra

      ITV,

      C’est comme ça que ça donne, quand on rêve nuit et jour, le retour d’un régime, royaume. Ingahindriana avait créé ses propres critères, et après, c’est lui-même qui a sorti son verdict, Madagascar déclaré pays non démocratique.

      Pourtant,

      "Le rôle de la Justice est de faire en sorte que tout le monde respecte le droit. Au nom de l’État, la Justice veille donc à ce qu’il soit correctement appliqué. L’institution judiciaire est seule à pouvoir décider de ce qui est juste ou non
      .
      Se faire justice soi-même est illégal."

      La HCC , la seule compétente pour juger sur certaines affaires électorales, a déjà publié leur décision sur certaines affaires, de ce fait, exprimer à l’encontre de celle-ci est considéré comme se faire justice soi-même.

    • 10 mars à 13:42 | bekily (#9403) répond à Vohitra

      Bonjour Vohitra
      La crétine de service ne comprend pas ce que signifie AUTOCRATIE.
      Elle ne fait qu’annonner les leçons dictées par la pravda.
      NB
      Des elections( ?????) ont aussi lieu en Corée du Nord et en Russie .( deux démocraties selon.les critères fozas) ...en guise de cache sexe ou simulacre démocratique.

    • 10 mars à 15:10 | Isandra (#7070) répond à Vohitra

      Béquille,

      C’est plus fort qu’elle, ce rafozandozaisme, il faut qu’elle s’incruste dans n’importe quelle discussion, pour écrire tout ce qui passe par la tête.

      Qui y a évoqué l’autocratie, pour que je puisse comprendre son sens ?

    • 10 mars à 15:31 | bekily (#9403) répond à Vohitra

      Donc
      En plus elle vocifere , comme çà, à la volée...
      sans avoir même lu le terme « gouvernement autocratique » ????
      Cervelle de boloky invétéré....
      Irrécupérable.

    • 10 mars à 15:34 | Isandra (#7070) répond à Vohitra

      Béquille,

      Hihihi, « gouvernement autocratique », où est ce que vous avez lu ça ? Problème des yeux à cause de rafozandozaisme.

    • 10 mars à 15:44 | bekily (#9403) répond à Vohitra

      Gouvernement ou PAYS AUTOCRATIQUE écrit Vohitra ci dessus
      Besoin de lunettes ???
      Quand à l’absence de neurones ....je ne connais pas de prothèse..
      Désolée....

    • 10 mars à 17:48 | bekily (#9403) répond à Vohitra

      Miharahaba Vohitra
      Ianao reraka manazava resaka efa mazava amin’ireto rezimanta dondrona ireto.

      Rehefa mihidy ny « clapet » ny ATI-DOHA ARAFESINA, na dia miantso vonjy aminy « plombier » amanjato aza ianao dia very andro eo.....

    • 10 mars à 18:21 | Vohitra (#7654) répond à Vohitra

      Miarahaba Bekily,

      Mbola tsaroana ny tenin’Itompokolahy Manandafy mikasika ny raharaha 2009...
      « tolon’ny mpivaro-boanjo iny » hoy izy...

      Tsy hoe manambany ny mpivaro-boanjo akory Itompokolahy raha niteny izany fa ny tiany nambara dia hoe tolona tsy nitsinjovana ny tombontsoa ho an’ny maro...

      Tolona nilalaovana ny saranga sahirana sy marefo ara-pahalalana mba handrombahana fahefana...

      Rinandra moa ny sainy mihintsy no lesoka, ny fitaizana voarainy toa nikolo azy ho tranondainga, bolongan’olona be mikodiadia fotsiny...

      Jereo fa na ny mandinika izay voasoratra aza tsy fantany akory fa maika ny hanoratsora-poana fotsiny.

      Ampianaro foana ny ankizy e...

    • 10 mars à 19:22 | Isandra (#7070) répond à Vohitra

      ITV,

      Mazava anie ny antony nilazany an’iny, nohon’ny hambom-po, satria tsy voantso tao ny anao lahy, hany tolona tsy nandraisany anjara, fa aminy izay nandraisany anjara ihany no izy.

      Mbola tadidin’ny olona ihany anie ny nanarabiany izy sy Germain an’ireo olona nandeha teny Iavoloha tamin’ny 10 Aout.

    • 10 mars à 19:37 | Vohitra (#7654) répond à Vohitra

      Kaondrana tsy misy fangarony mihintsy, nilaozan’ny fahendrena sy fandinihina !

      Fitsinjovana ny aina noho ny fitaizana Malagasy no isany nanaovan’i Rakotonirainy Germain sy Manandafy Rakotonirina izany.

      Amiral i Ratsiraka Didier, ary miaramila isany henjana amin’ ny fampiharana ny fahefana ara-tafika, ary Germain sy Manandafy dia nahafantatra fa tsy maintsy hitifitra sy handatsaka ra ny Amiral raha misy mianakendry mananika lapampanjakana izany.

      Voamarina sy noporofoin’ny zavanisy tokoa izany ny andron ’ny 10 aogositra 1991...

      Ampolony maro no maty...

    • 10 mars à 20:29 | Isandra (#7070) répond à Vohitra

      ITV,

      Tena mora amidy (naïf)ianao izany ry Ingahindriana. Ny MFM ve no hirahaha ain’olona izany, kanefa nanomboka tamin’ny 1972, ry zareo no tena mpamporisika sy mpanao sorona an’ireo mpianatra teto ?

      Nanaraby an’iny diabe iny rizareo, satria, fantany n’inon’inona tohony, dia kihon-dalana lehibe iny, na nisy faty olona na tsia, kanefa rizareo tsy tao anatiny. Fa na izany na tsy izany, dia novidiany lafo izany, satria nisy siosion-dresaka nandeha, fa nisy mpikambana tao namporisika ny Amiral hitifitra, ny fahamarinany no tsy haiko.

    • 10 mars à 20:34 | Isandra (#7070) répond à Vohitra

      "Dans la narration faite hier de la « Marche de la Liberté » du 10 août 1991, divers titres de presse ont inclus Manandafy Rakotonirina parmi les meneurs de la procession tragique. En fait, le leader du Mfm n’était pas présent en tête du défilé pour une raison simple : dans les jours qui ont précédé l’évènement, le Mfm s’est retiré de la place du 13 Mai et a réuni ses partisans dans la cour toute proche du lycée J.J. Rabearivelo. D’où la dénomination de Forces Vives Rabearivelo pour cette aile dissidente. Le gros des Forces Vives a vu ses leaders se réunir au collège Rasalama, d’où l’appellation plus connue de Forces Vives Rasalama. Selon d’ailleurs l’amiral Didier Ratsiraka, bien plus tard, c’est un des leaders du Mfm, Germain Rakotonirainy qui l’alerté au téléphone la veille de la marche. Cet enseignant d’agronomie a révélé l’intention des Forces Vives de se diriger vers le palais d’Iavoloha et de « tuer l’amiral ». En tout cas en se retirant de la Place du 13 Mai en un moment stratégique du mouvement de 1991, le Mfm fut qualifié de « traître » et a y perdu tout crédit. Alors qu’auparavant, il disposait de deux députés à Tana-Ville (Germain Rakotonirainy et l’instituteur Jules Razafindrakoto), il n’allait plus en avoir, jusqu’à maintenant.

      Ceux qui ont surtout mené la procession jusqu’aux abords du palais d’Iavoloha étaient les chefs des Forces Vives Rasalama, notamment le général Rakotoharison Jean dit Voaibe, président insurrectionnel, le pasteur Andriamanjato Richard, président du département politique des Forces Vives, Zafy Albert, Premier ministre insurrectionnel et les chefs des partis membres, comme Daniel Ramaromisa (Vvsv), Roger Ralison (Prm), Jean-Jacques Rakotoniaina (Mdc), etc.

      Notons que suite à la convention du 31 Octobre qui mit un terme au mouvement populaire, les deux chefs des Forces Vives, le pasteur Andriamanjato Richard et Manandafy Rakotonirina furent installés à la tête du Parlement de transition et devinrent les co-présidents de cette institution dite Cres."

    • 10 mars à 22:44 | Vohitra (#7654) répond à Vohitra

      Aleo ho valiana ihany ity gaigy mba te hiresaka antsoina hoe inandra...

      Fa mba firy taona ikaondrana gaigy aloha tamin’ny 1991 izany e ?

      Tsy nisy akory anie izany hetsika 1991 izany raha tsy teo ny fifidianana ny 16 mars 1989 e !

      Ary kandida nifanandrina tamin’ny Amiral i Manandafy Rakotonirina e !

      Ary vokatry ny halabato dia noresena i Manandafy e !

      Ary ny taona 1990 no tena manomboka ny hetsika fanoherana notarihan’ny MFM e ! Notoha an’ny FFKM izany avy eo, ka nirosoana ny Forum National...

      Izay mba fantatrao resahana ry kaondrana a, galeoka sy ny milelaka ary ny mihinana amambolony no hainao tsara...

      Dondrombelona nefa mba te hiresaka dia lasa manoratsora-poana eto fotsiny

    • 10 mars à 23:11 | bekily (#9403) répond à Vohitra

      Tolon’ny mpivaromboanjo marina !!!!

    • 10 mars à 23:26 | Zora (#10982) répond à Vohitra

      Tsy misy azon’inandra akory ange ny teninao Vohitra e ! Dia mandefa copié-collés à côté de la plaque fotsiny no ataony. Tsy havotra intsony io Inandra io.

  • 10 mars à 13:32 | rakotobe (#7825)

    Démocratie vita gasy ,

    Si selon A. Lincoln : la démocratie est « le gouvernement du peuple par le peuple, pour le peuple ».
    Ns sommes très loin du compte à Madagascar !
    Avec ses interminables crises politiques aux alternances difficiles. Et à la question de savoir si le pouvoir actuel inspire confiance et fierté ? La réponse est évidemment NON.

    Alors on peut cocher aisément la case : rêves démocratiques , du titre de cet article !

    • 10 mars à 13:45 | bekily (#9403) répond à rakotobe

      DEMOS KRATOS.......

      Contre

      FOZAOS FANAMBOARANAOS ???

  • 10 mars à 14:38 | rakotobe (#7825)

    Miarahaba Bekily,

    La couleur est annoncée dès les premières lignes de l’article,
    Je cite :

    :Madagascar, perle de l’océan Indien, se trouve aujourd’hui à un carrefour décisif. Entre les promesses d’un avenir démocratique et les dérives d’un pouvoir de plus en plus centralisé, le pays semble osciller entre L« ILLUSION d’un État de droit et les RÉALITÉS d’un régime autoritaire »

    Est ce que la propagande permanente faite ici par la petite main d’ANR, pourra balayer d’un revers de main ce constat sans détour ?
    Mille fois NON

    Peut-être que JE PETE HAUT et HIRA GASY ont des propositions pour réinventer la Démocratie à Madagascar ???

    • 10 mars à 15:41 | Gérard (#5118) répond à rakotobe

      Il y a des tas de personnes qui voudraient revenir au bon vieux temps où on trimbalait des valises pleines de billets de banque dans le coffre des voitures à Madagascar pour soudoyer et se remplir les poches.
      C’est terminé ce temps là et maintenant ce n’est pas en brassant de l’air comme les moulins à vent jour après jour que le pays retrouvera une sérénité et la paix.
      Voyez le bordel en France par exemple sans majorité avec une brelle à la tête de l’exécutif et une dette de plus de 3300 milliards d’euros qui ne cesse de croître au point qu’on suggère de faire payer les retraités et les épargnants.
      « Une main de fer dans un gant de velours » c’est la bonne conduite d’un pays et c’est ce qui se pratique pour le bien de tous.

    • 10 mars à 15:52 | bekily (#9403) répond à rakotobe

      Bonjour Rakotobe

      Il faut être particulièrement sourd et aveugle pour ne pas constater la mystification, la PARODIE DE DÉMOCRATIE ourdie par la mafia franco malgache karana...à Madagascar.

      Ou avoir définitivement placé son cerveau à la caisse d’épargne !

  • 10 mars à 19:43 | Vohitra (#7654)

    Le Calife Rainilaingarivony ne lésine pas sur les moyens pour montrer au public qu’il est le tout puissant qui peut se permettre de tout, du moment qu’il le veut !

    Et oui, il paraît qu’il venait de faire l’acquisition d’une limousine de marque « Mercedes » d’une valeur approximative de 1.3 milliards d’Ariary.

    • 10 mars à 20:00 | bekily (#9403) répond à Vohitra

      Zany hoe mafonja ny ZANABOLA nomen’i sefo be fati-dra Ravatomanga ve ???

    • 11 mars à 00:58 | Zora (#10982) répond à Vohitra

      Il a eu son joujou avant Noël, l’homme sage qui a été couronné leader politique africain. Il ne lui reste plus qu’à être honoré du leader le plus crapule africain.

  • 12 mars à 11:09 | Yet another Rabe (#4812)

    Bonjour à tous,

    Les Malagasy sont entre rêves de développement et la réalité, celle de la situation socio-économique crasse du pays : https://actutana.com/depeche/donc-en-2025/

    Celà me rappelle un commentaire d’ un intervenant sur Actutana qui dit à peu près ceci, en prenant l’ image d’ une voiture :

      • la voiture Madagascar est en panne sur le bord de la route, et toutes les autres voitures avancent sur la route,
        • c’est l’image de tout les autres pays du Monde qui roulent tous, cahin-caha, c’est selon pour chacun vers le développement socio-économique,
        • sauf MadaGadoue
         Et ce qui préoccupe le plus le conducteur, l’ imposteur SAR DJ Lapin PUTSCHISTE POLTRON 6-ème d’âne de cas raté et son équipage,
        • c’ est de repeindre en orange la voiture,
        • mettre à cette dernière des jantes aluminium,
        • mais pas du tout de rechercher la panne du moteur, la réparer pour reprendre la route.

    Cordialement

  • 14 mars à 17:38 | umberto (#10893)

    Un débat entre sourds ! Temps perdu.

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