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La Direction de la Banque mondiale reprend ses missions de supervision de son portefeuille après plusieurs mois de suspension. À la suite de la situation politique prédominant à Madagascar, la Banque mondiale a décidé depuis le 17 mars 2009 que le cadre opérationnel de ses activités dans le pays sera guidé par sa Politique Opérationnelle OP 7.30 « Dealing with de facto Governments ».
Conformément à cette procédure, une mission d’évaluation a été entreprise en Mai 2009, et une série de consultations a été réalisée. L’objectif était de mieux définir le cadre d’intervention de la Banque mondiale dans le contexte des efforts de médiation menés par la communauté internationale.
Il a été décidé de maintenir le portefeuille sous OP 7.30, qui ne permet pas de traiter les demandes de réapprovisionnement des comptes désignés. Par contre, les activités de supervision du portefeuille vont reprendre.
Par ailleurs la Direction de la Banque mondiale est prête à considérer, à titre d’exception, la reprise des réapprovisionnements pour certaines opérations présentant un caractère particulièrement urgent pour les populations cibles, notamment pour les projets dans le domaine de la nutrition, de la lutte et la prévention du SIDA, ainsi que la sécurité alimentaire d’urgence. Dans ce contexte, des missions de supervision pour ces trois projets vont être réalisés, de manière à obtenir plus d’informations sur leur statut actuel, leur capacité à atteindre leurs objectifs et les aspects fiduciaires.
Une évaluation détaillée sera aussi entreprise pour évaluer les risques fiduciaires et les questions de sauvegarde environnementale et sociale concernant deux projets : le troisième Programme environnemental (PE3) et le projet de Pôles de Croissance Intégrés (PIC). En même temps, la Banque mondiale concentrera son programme sur un ensemble stratégique d’activités d’analyses. Cela permettra à l’institution de consolider une importante base de connaissances qui sera utile pour se préparer à un réengagement complet, quand il deviendra possible de le faire.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
voici une des conditions qui à forcé la hat de partir à Maputo car sans la BM ils ne peuvent survivre indéfiniment.
J’aurai bien aimé être à Maputo pour y déposer une bombe et qu’on tourne la page définitivement avec ces sales égoïste, ce sera vraiment un service à la patrie. et que sa serve de leçons pour les autres
– « Cela permettra à l’institution de consolider une importante base de connaissances qui sera utile pour se préparer à un réengagement complet, quand il deviendra possible de le faire. »
Ne mettons pas les boeufs avant la charrue car rien n’est gagné ! Le résultat de Maputo nous dira la suite.
Toujours garder à l’esprit les paroles suivantes :
« L’aide doit creer les conditions necessaires qui permettent de se passer d’elle », pour un developpement durable et integral.
Avec tous mes respects.
Quelle qu’en soit la situation, Madagascar, même avec la HAT, doit avancer.
Malheureusement rakoto09, la situation ne permet pas d’avancer même d’un pas en avant..... et
si vous regardez autour de vous, depuis la borne kilométrique n°0 (SOARANO) jusqu’aux alentours de Tanà, le recul est de plusieurs kilomètres.
Ho tanisaiko :
– Ny fihemorana ara-toekarena (fahaverezan’asa, fahapotehan’orinasa malagasy etsetra....)
– Fihemorana ara-tsosialy (tsy misy intsony ny maha-ianao anao fa miafina noho ny tahotra basy amn-tafondro....)
Na ny fampianarana aza misy resa-politika....
– Ary farany fa lehibe indrindra dia ny Fihemorana ara-toe-tsaina toa ny toe-tsain-drakoto09 - haritiana - Basile (22) - RADAGIL........
Rasoa (7)
Rota, Noue, merci encore pour votre implication sans relâche et avec motivation, cela s’adresse aux autres également.
Mais je voudrais redire ceci :
Peut-on se passer de l’aide internationale ? Quelle soit FMI,BM ou autre ?
Je dis : non, dussé-je me faire rabrouer par tous les Radagil, Rabasile et consorts. Les règles que l’on nous a soumises, et que nous avons acceptées, sont les mêmes pour tous les autres pays dans notre cas.
Nous avons accepté les règles du jeu, il faut s’en tenir aux accords passés et signés.
Là est le début d’une confiance retrouvée débattue ailleurs. Les baromètres, certes imposés par le FMI ou la BN, sont de fiables indicateurs qu’il faut pérenniser dans l’optique de l’émancipation finale. A nous, ou plutôt, à nos dirigeants d’en améliorer les résultats, et les communiquer au peuple afin qu’il sache la marche à suivre.
Il est illusoire de se rengorger de tout notre savoir-faire, de notre sagesse ( supposée), de nos richesses humaines, terrestres, sous-terraines, et autres halieutiques, si nous ne sommes pas capables de traduire tout cela en prospérité durable et profitable. Il n’est pas rabaissant de connaître ses limites et de le reconnaître. Cette démarche peut s’avérer salvatrice et louable pour l’avenir de notre pays.
– « Peut-on se passer de l’aide internationale ? Quelle soit FMI,BM ou autre ? » par « da fily »
La réponse est NON sans hésitation . C’est là qu’entre en jeu le dirigeant du pays dont Rajoelina en ce moment.
la HAT sait pertinemment qu’elle a fait un coup d’état d’où resultat , pas d’aide de qui que ce soit et que la HAT met en péril la vie des Malgaches puisque aucun pays ne reconnait ce gouvernement d’où ce n’est pas la HAT qui souffre et qui en récolte mais les Malgaches. Donc , pure égoïsme de la part de la HAT .
Toutes les conditions sont tellement favorables, et n’entendons pas plus, car les malgaches les meritent ! Si les CI veulent savoir et attendre tous genres de mifonamifona sy mivalomivalo de l’ancien president démissionaire, ils sont tort !!!!!
On doit s’occuper bien pour les citoyens et leurs immediats !!!!!!!!!!!
Tsy tena azoko tsara ny tena tian’i meloky lazaina amin’ny « teny frantsay »-any fa raha miezaka mamantatra aho dia toa hoe mila ny CI ny malagasy ???
Fa ahoana indray ?
F’angaha moa tsy efa nolazain’i Gilbert Raharizatovo - SY RY Malin Mararison sy ny namany rehetra hoe : TSY MITAMBITAMBY AMIN’IZA N’IZA AVY ANY IVELANY FA MANAN-KARENA ISIKA ???
Fa inona no tianao lazaina amin’ny hoe :
« ...on doit s’occuper bien pour les citoyens et leurs immédiats... »
Tsy azoko mihitsy e ! Mila fanampiana avy amin’ny CI indray izany ny malagasy ???§§§§
Bonjour à tous.
Titi : Pourquoi ne pas aussi aller à Tana poser une bombe dans les bureaux de la banque dont le PDG roule en 4x4 et refuse d’accorder un crédit au petit exploitant de Majunga qui veut se lancer dans la pisciculture ?.
Madagascar ne peut pas faire abstraction du FMI. Comme les pays membres du FMI ne peuvent faire abstraction des pays en voie de développement (flux migratoires, ressources naturelles, pollution, maladies etc...). Nous avons tous besoin les uns des autres. Reste à établir des règles afin de ne pas léser une des parties comme cela est trop souvent le cas.
Même avec « 111 bombes » cela ne résoudra pas le problème.
Nous avons besoin de règles pour fonctionner. Règles familiales. Règles communales. Règles politiques.
Quand elles ne sont plus bonnes ou qu’elles ne correspondent plus à un besoin. Il faut se battre pour les faire changer : par l’explication, l’information, la persévérance.... Tout faire sauter (comme depuis le début de l’année) ne résout rien.
Cordialement.