Malgré le développement de la technologie des ordinateurs, beaucoup de bureaux administratifs malgaches utilisent encore des machines à écrire pour le traitement des textes. Ministères, commissariats de police, communes et bureaux de Fokontany en font l’usage couramment. La cause principale semble sans doute être d’ordre économique car n’oublions pas que les ordinateurs coûtent assez cher même si leurs prix sont devenus abordables depuis quelques années. Pourtant le fait d’utiliser encore ces machines à écrire est une des raisons de la lenteur des démarches administratives dans le pays.
Même si les machines à écrire sont encore utilisées à Madagascar, cela ne veut pas dire que les bureaux malgaches n’emploient pas d’ordinateurs. Cependant c’est seulement le chef qui en a dans son bureau alors que ça devrait être le cas pour tous employés afin qu’ils puissent bien faire leur travail, car de nos jours, cet outil est incontournable dans le domaine de l’administration. Mais les employés de ces bureaux contre-attaquent en affirmant que « c’est pour ajouter des compléments d’informations (nom, prénoms, adresse etc.) sur les documents qu’ils utilisent encore des machines à écrire. On ne complète pas les documents ni au stylo, ni sur ordinateur ! » Ainsi ils ne créent sur ordinateur que des modèles imprimés que le secrétaire complétera ensuite avec sa machine à écrire, comme c’est le cas avec les déclarations de perte.
Il faut dire que ces bureaucrates ne se font là que des idées ou des raisons du non-usage de l’ordinateur. Vraisemblablement, nombre d’entre eux ne sont pas formés à cet effet et changer le parc des équipements n’est pas encore au programme des dirigeants.
Toavina RAKOTOMANANA (stagiaire)