Les droits des personnes âgées sont biens respectés dans la capitale, selon l’avis de certains d’entre eux. Nous avons interrogé quelques-unes d’entre elles, hier à Mahamasina, pour demander leur avis sur le respect des jeunes envers elles.
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- Léon, âgé de 62 ans, il affirme que les jeunes le respectent très bien. Il n’a rien à se plaindre.
• Madagascar Tribune : Est-ce que les jeunes vous respectent dans la rue ?
– Léon : Oui. Les jeunes nous respectent très bien. Nous n’avons rien à nous plaindre. Mais je me plains à propos de la carte verte. Jusqu’à présent, je n’ai pas encore ma carte.
• Comment voyez-vous cette fête organisée par la Commune Urbaine Antananarivo pour les personnes âgées ?
– Je trouve que c’est très bien. C’est la première fois que nous sommes invités à un tel festin. C’est aussi la preuve qu’on ne nous oublie pas malgré notre âge.
• Comment voyez-vous les cadeaux que le maire de la capitale vous a offerts ?
– C’est bien aussi. Je ne comprends pas très bien les promesses qu’il vient de nous faire, à propos de la carte orange et autres, mais je crois que c’est bien.
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- Jean-Baptiste, âgé de 68 ans, il affirme la même chose, mais remarque l’absence de visite des membres de sa famille.
• Madagascar Tribune : Est-ce que vous avez des doléances à faire à propos du respect de vos droits ?
– Jean Baptiste : Non, pas vraiment. Vous savez, nous ne sortons pas beaucoup de l’enceinte de l’institution qui nous héberge, mais lorsque nous sortons, les gens nous respectent beaucoup. Il y a aussi les membres de nos familles qui nous rendent visite quelquefois. Ils sont très occupés par leur travail et nous ne pouvons pas leur en vouloir.
• Que pensez-vous de cette fête que la Commune a organisé aujourd’hui ?
– C’est bien, c’est la première fois, et je me sens rassasié.
• Que pensez-vous de la promesse et des cadeaux offerts par le maire de la ville ?
– Nous aimons les cadeaux et promesses. C’est un signe d’affection à notre égard. Mais je ne comprends pas vraiment ce qu’il vient de nous offrir, ni la promesse qu’il nous a fait.
Recueilli par Manjakahery Tsiresena