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La 4ème édition de la Foire Internationale de Madagascar (FIM 2009) est l’occasion pour le sénateur français, Christian Demuynck, maire de la commune de Neuilly-Plaisance de présenter son projet de développement durable à l’attention des agriculteurs malgaches de l’île de Nosy-Be. Le sénateur n’est pas à son premier projet pour Nosy Be. Cette fois, il s’agit d’une action solidaire qui propose la mise en place et le développement de cultures maraîchères sur cette île.
Initié par l’association Neuilly-Plaisance – Villes Sœurs, le projet d’agriculture a pour objectif d’assurer l’indépendance en matière de produits maraîchers de qualité aux ménages et leur donner les moyens de nouveaux revenus en leur offrant le savoir et les techniques par l’envoi de partenaires spécialisés. Il faut dire que Nosy Be achète ces produits maraîchers des hautes terres de la grande île. Par ce projet, les ménages agricoles de Nosy Be peuvent rêver d’exporter des produits maraîchers de qualité tout en assurant les besoins des établissements hôteliers de l’île touristique et en dynamisant le tissu économique local.
Le projet bénéficie de l’appui des autorités locales qui lui ont mis à sa disposition la superficie nécessaire et le local qui doit servir de centre de formation agricole. A noter que Nosy Be est aujourd’hui en plein chantier dans la relance du tourisme. Outre les anciens établissements, le président de la Délégation spéciale, Mahazoasy Roger, est tout fier d’annoncer que de nouveaux établissements hôteliers sont en cours de construction, tel le Royal Beach et le New Palm Beach.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
Voila une petite ville Française,où la population s’organise en association pour aider la population de Nosy be,
car il vont crée 1500 emplois avec cette culture maraîchère.
je conseil notre compatriote qui manifestait à Paris de faire la même chose,s’ils aiment vraiment leur pays,
car ça c’est mille fois mieux que perdre leur temps à organisé une marche sur Paris qui les menent nul part.
on voit là que le peuple Français aime le peuple Malgache,et que le peuple de Mada devrait comprendre que la diaspora ont renié leur pays depuis très longtemps.
C’est bien la solidarité.
Mais sait-on pourquoi pendant des dizaines d’années, les malgaches n’ont pas cultivé des légumes dans cette contrée.
Ce n’est pas que les autochtones sont nuls.
La terre appartient à Nosy-Be soit Sirama soit à la famille Barday.
En outre, faire de la culture maraîchère dans cette région n’est pas de la tarte. Zone humide et chaude, les parasites et les insectes sont légion. Pour réussir, il faut beaucoup de pesticide et d’insecticide. Les légumes produits ne seront pas bio. Les dégâts sur l’environnement se verront plus tard.
Enfin, je ne sais pas s’il faut se réjouir de la manne touristique. La taille de poche de Nosy-Be et de ses iles mérite qu’on soit méfiant sur les impacts sur l’environnement. Nosy-Be n’est pas l’ile Maurice. Nosy-Be est mille fois plus fragile. Les coraux qu’on peut admirer juste en mettant la tête dans l’eau ne vont pas résister à une fréquentation massive.
Si ca donne du boulot à 1500 personnes, peut être qu’on peut sacrifier une petite partie de l’ile.
Je suis certain que le sénateur ou les responsables locaux ont pensé ...
Les malgaches sont-ils vraiment des incapables pour qu’on attende toujours des projets de developpement venus d’ailleurs.
Le choix de Nosy-Be n’est pas innocent.
Beaucoup d’investisseurs lorgnent sur ce bout d’Ile paradisiaque de Madagascar mais qui est aussi devenu la destination de francais pas très clairs en quête de chair fraiche
– Dixit l’emission d’enquetes sur TF1.
HRakoto !!!Vous avez raison de dire que le choix de « NOSY-BE » n’est pas innocent,il en est de même pour « ANTSIRABE ».Pour NOSY-BE,il y a une urgence d’étudier une loi littorale pour protéger les bords de mer.La plage appartient au public,dès maintenant,pendant la transition,il faut « OSER » lancer ce défi.....Tant mieux s’il est devenu la destination préférée des français.La liaison directe PARIS-MORONI-NOSY-BE est un atout formidable pour le NORD de MADAGASCAR.A « NOUS » malgaches de nous faire valoir pour respecter les normes de bien vivre dans ces hôtels et que les salariés soient payés convenablement des services rendus.A bientôt une convention hotelière pour protéger les salariés. Basile RAMAHEFARISOA(2)22ramahefarisoa
Remarque ;"Même une ONG ne travaille jamais gratuitement.