La loi de finances 2010 reflète la politique d’austérité nécessitée par la crise, mais aussi la relance économique, a déclaré le ministre des Finances et du Budget. L’État prévoit pour 2010 le retour des investisseurs et des bailleurs de fonds. À titre d’information, les financements de projets et les aides budgétaires attendus atteignent les 1000 milliards d’ariary.
En ce qui concerne le taux de croissance, il est évalué à 0,7% pour cette année, ce chiffre devrait passer jusqu’à 2 à 3% l’année prochaine.
Par ailleurs la politique fiscale adoptée par l’Etat devrait entraîner la relance économique. Elle sera davantage axée sur l’élargissement de l’assiette. Le ministre des Finances et du Budget, Hery Rajaonarimampianina associera les opérateurs du secteur privé pour discuter des réformes à apporter en matière de fiscalité.
Le budget 2010 intègre également les dépenses des élections de 2010 (législatives, présidentielles...).
Le cadrage macro-économique élaboré par le ministère des Finances et du Budget, le ministère de l’Economie, la Banque centrale est actuellement terminé. Les techniciens vont désormais préparer la deuxième phase qui consiste à fixer le cadrage budgétaire : répartition de l’enveloppe du budget par institutions et ministères à approuver en conseil des ministres. Les institutions et ministères seront par la suite notifiés de cette répartition.
La loi de Finances 2010 sera légiférée par ordonnance au cas où le Parlement n’est pas constitué à temps.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
L’Etat prévoit pour 2010 le retour des investisseurs et des bailleurs de fonds
Suffit t’il de le dire et de l’écrire pour que d’un coup de baguette magique en 2010 les malagasy assisteront à la concrétisation ????
Dire aussi que le chiffre de la croissance devrait passer de 2 à 3°/° en 2010
alors qu’il est évalué à 0,7°/° cette année ...
Vous y croyez vous Valis ????
Ou est ce que on peut lire ces fameux cadrages Valis ?
des prévisions de croissanceà 0,7% pour cette année, alors qu l’on est pleine récession (donc croissance négative) et et 3% pour 2010, me semble un epu ’’tiré’’ par les cheveux. Bon pourquoi pas mais cela relève plustôt de la m’thode Coué que des réalités politico-économique.
Je propose aussi de revoir les droits de douanes et d’importations pour tous ses objets en plastic que l’ón import de Chine et d’ailleurs. C’est fou le nombre de bibelots de ce genre qu’il faut payer en devises !
A court termes, c’est un fléau pour notre balance commerciale. A long termes, il faudra gérer les déchets (de longue durée de vie) causés par ces objets quasi-inutiles.
Faites un tour partout sur notre île et vous verrez