Réagissant par rapport à la signature des accords et chartes par les mouvances politiques réunies à Maputo du 5 au 9 août 2009, les patrons d’entreprises franches partenaires dans le programme américain AGOA ont partagé lors d’un point de presse leur perception de la situation. Rassemblés dans le GEFP ou Groupement des entreprises franches et partenaires, ces industriels ont salué l’issue de la rencontre de Maputo. Ce fut un pas en avant et dans la bonne direction, a-t-on appris des propos du vice président du GEFP. En d’autres termes, la signature des accords ne suffit pas. Encore faut-il respecter et observer ces accords et il y a beaucoup à faire ; il y a encore du chemin à parcourir.
« Rien de garanti »
A l’allure où les commentaires sont divers et de plus en plus contradictoires, la signature des accords ne règlent pas tous les problèmes. Beaucoup reste à faire ; il y a encore du pain sur la planche pour signifier que le plus dur reste à faire, c’est-à-dire la mise en œuvre des accords en respectant les chartes. Ce qui a fait dire aux conférenciers de ce jeudi 13 août 2009 au Village des Jeux à Ankorondrano, que « rien n’est garanti ».
Le GEFP a commenté les actions qu’il a effectué auprès du programme américain AGOA afin de maintenir la franchise douanière dont bénéficient les produits textiles malgaches qui entrent aux États-Unis. Les contacts ont eu lieu à Nairobi (Kenya) avant la signature des accords de Maputo, et l’on ne connaîtra vraisemblablement que fin décembre si ces avantages seront maintenus en 2010.
En tout cas, en raison de la crise, les mécanismes de l’AGOA ont déjà fait perdre quatre mois aux entreprises partenaires du programme américain. Car si par bonheur, tout se déroule comme le souhaite le GEFP comme quoi Madagascar demeure éligible parce que le processus de Maputo est bien sur les rails et que des feuilles de route sont scrupuleusement observées, la remise en confiance des clients et la remise en branle des commandes sur le marché américain et leurs retombées pour les entreprises franches prennent entre trois et quatre mois. Délai incompressible a-t-on noté lors de la rencontre avec les représentants du GEFP.
Recueilli par Ben
