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Dans le cadre de la relance de l’économie malgache, le PNUD veut apporter sa part concrète de briques aux industries de Madagascar. Il envisage cette année de contribuer à la mise en œuvre du plan de relance de l’Industrie à Madagascar pour relever les nombreux défis des industries engendrés par la crise politique depuis 2009 : récession généralisée des activités d’industries, 10 000 pertes d’emplois, revenus de l’ensemble de la population compromis, la vulnérabilité accrue des groupes défavorisés.
Dans cette optique, le Syndicat des industries (SIM) et le Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP), en collaboration avec la Vice-primature en charge de l’économie et de l’industrie (VPEI), l’ONUDI et le programme MSDLCP/PNUD, organiseront, dans le cadre de la célébration de la journée de l’industrialisation de l’afrique, un Salon de l’industrie de Madagascar, dédié aux métiers de cette branche à Madagascar. Ce salon qui va se tenir du 13 au 18 novembre 2012 au Palais national de la culture et des sports de Mahamasina, présentera une opportunité pour les industries malagasy de promouvoir les produits « VITA MALAGASY » et le slogan « Manjifa ny Vita Gasy aho, Tombony ho an’ny rehetra ».
Par ailleurs, cette initiative sera couplée avec la promotion du concept « Inclusive Market Development (IMD) », un concept caractérisé par l’intégration des pauvres dans la chaîne de valeur, soit en tant que consommateurs, salariés et fournisseurs (matières première, services) et qui se veut, pour le programme MSDLCP/PNUD, un outil à la disposition du secteur privé pour sa contribution à la réduction de la pauvreté. Dans le cadre de cet événement, le PNUD appuiera la mise en œuvre d’un plan de communication qui va assurer une couverture d’envergure nationale de la tenue du salon. À cet effet, une conférence de presse au cours de laquelle sera présentée ce concept SEP/IMD, se tiendra ce jeudi 7 juin au « toît de Tana » au Carlton.
Recueilli par Bill
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Première action à faire :
– Empêchez le démantèlement du groupe « TIKO ».
– Les dettes de l’Etat ce sont aussi les dettes des « citoyens » et « RECIPROQUEMENT ».
– L’Etat doit sauver les milliers d’emplois de TIKO en devenant actionnaire ,à plus de 10% de cette entreprise privée,jusqu’à effacement de la dette.
Une décision percutante est nécessaire,ce n’est pas la peine de parler de relance économique quand on veut utiliser le fisc pour des raisons politiques politiciennes.
– "Depuis le début de cette fameuse révolution ORANGE,les comptes de TIKO sont bloqués (même s’il y a une décision de justice favorable au groupe TIKO).
PARLER DE RELANCE ECONOMIQUE,il faut d’abord sauvegarder les outils qui existent et qui assurent déjà des salaires à une grande partie de la population d’une « REGION ».
La balle est dans le camp du Gouvernement.
Basile RAMAHEFARISOA
1943
b.ramahefarisoa@gmail.com
source:ORANGE.mg
– « Les employés de TIKO à Antsirabe ont démonré leur »colère« en brûlant des pneus et du bois à réchauffer ainsi qu’en faisant beaucoup de bruit,ce mercredi 06 juin 2012,à ANDRANOMANELATRA (Antsirabe) »Ce mécontentement est dû au que les membres de l’Ogane Mixte de Conception (OMC)-ah !ce n’est pas l’organisation mondiale du commerce,que je suis bête !!!-étaient descendu sur place pour discuter avec les meneurs de cette manifestation".
– DEFENDRE LES REVENDICATIONS-
Il faut maintenant construire la mobilisation sociale qui seule pourra imposer un partage des richesses au profit de la « POPULATION » et des « SALARIES ».
– Un plan de mesures d’urgence sociale démocratique :
« NOS VIES VALENT PLUS QUE LES PROFITS »
Soutenons les salariés du Groupe TIKO,d’ Andranomanelatra !
Basile RAMAHEFARISOA
1943
b.ramahefarisoa@gmail.com
IL est indéniable que la perte de Tiko a été un coup dur pour l’économie Malgache et plus particulièrement pour son industrie. Néanmoins, il faut reconnaître que les industriels de Madagascar ne sont pas du tout compétitif. A entendre le discours d’ouverture du président du SIM hier à la TV, il y a comme une sorte de lamentation et de rancune envers l’Etat qui, selon eux, n’a rien fait pour les aider.
La manière de produire n’est plus la même qu’il y a 20 ans. Le monde s’est globalisé, les produits évoluent rapidement, si jusqu’à présent, ils n’admettent pas ce constat, ils ne pourront jamais « compétir » avec les produits bas de gamme venant du reste du Monde.
Je prends l’exemple de la savonnerie locale. Elle n’a pas su diversifier ses produits si bien qu’aujourd’hui, l’utilisation de leurs produits tendent à se marginaliser vers les « Mpanasa lamba ».
La Savonnerie Tropicale s’est diversifiée par une intégration industrielle verticale avec le rachat par privatisation en 1992 d’une huilerie et d’une palmeraie, ouvrant de larges perspectives de développement.
La réaction de l’Etat a été immédiate : une fois sa plantation vendue, il supprima les taxes à l’importation des huiles de palme qui existaient depuis des années pour protéger ce secteur.
Comment ne pas avoir de rancune quand l’Etat se comporte en tricheur, modifiant les règles du jeu en cours de partie et cassant l’industrie nationale qu’il est supposé favoriser ?