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Tribune libre

Lettre du lecteur

La monnaie malagasy (l’Ariary)

mardi 8 juillet 2008

« Le droit à la sécurité est la première des libertés. (...) La justice doit s’appliquer à chacun d’une manière égale qu’il soit puissant ou misérable. Il ne peut pas y avoir de l’ordre et de sécurité là où règne l’injustice dixit l’ancien Président de la République Française, François Mitterand.

A Madagascar l’insécurité s’est développée sur fond de crise de l’emploi sous l’ère de la révolution socialiste, cette crise a développé à son tour des inégalités dans tous les domaines (Enseignement, Santé, Travail)

• La solution : Sécurité économique et sociale. Pour y parvenir :
Il faut refuser l’aide internationale (Bailleurs traditionnels tels que Banque Mondiale FMI). lls nous font supporter tout le poids de l’ajustement structurel qu’eux-mêmes nous ont imposé

Il nous faut la libération économique imposée par le FMI qui en réalité servait leurs intérêts.

L’intervention extérieure n’a pas pour but de développer ou de sauvegarder le développement mais tout simplement de sauver leurs institutions financières. Exemple : L’Asie (Les vraies raisons de l’éviction de Suharto en Indonésie)
La monnaie est un des instruments majeurs de la souveraineté des Etats. Plusieurs établissements bancaires travaillent chez nous, mais Madagascar ne possède pas de banques « Malgaches » proprement dites. Qui gère de fait la monnaie Malgache ?

Peut-on devenir indépendant économiquement si les étrangers nous imposent leurs banques, leurs taux de change… ? En distribuant de l’argent sans restriction par l’intermédiaire de la Banque Mondiale,Ie FMI, Ia BAD, le fonds Européen..., ces bailleurs traditionnels conditionnent nos dirigeants par des dettes insupportables pour notre Pays ; il faut casser ce cercle vicieux qui maintient Madagascar dans la dette et la dépendance.

• La solution : Créer des banques Nationales et/ou tout faire pour rendre notre monnaie convertible.

Historique succint de l’Euro : Au départ l’Ecu était créé pour symboliser l’Euro qui est devenu plus tard la Monnaie Européanne. Avant de décider le taux de change définitif « Euro par rapport au Dollar » qui servait de baromètre, les Pays (une quinzaine au tout début) avaient pour la plupart leurs monnaies nationales (convertible ou pas).

Les commissions se partageaient les tâches, mais nous à Madagascar, nous n’avons pas de frontières avec d’autres Etats ; plus facile donc la mise en place de la création monétaire.

Une fois les garanties acceptées au niveau international, le taux de change définitif réglé au niveau de notre Banque Centrale, les établissements bancaires et financiers prennent le relais.

Les démarches de finalisation et les techniques bancaires se feront naturellement (en s’appuyant sur I’Euro ou le dollar sur le taux de change des devises, rentrer dans les ordinateurs pour assurer la conversion des opérations fanancières...)

Le microcrédit appliqué tel qu’il est actuellement est un chemin parallèle avec la Banque Mondiale, le FMI....

• Le microcredit n’est valable que :

Un objectif impératif : il faut que les emprunteurs puissent augmenter leurs revenus par conséquent qu’ils puissent rembourser.

Des conditions pour emprunter : trouver des partenaires qui veulent aussi emprunter pour d’autres projets. Si un parmi les emprunteurs ne rembourse pas, les autres partenaires sont solidaires et doivent s’entraider pour les remboursements.

En réalité c’est un transfert de risques de la « banque » microcredit aux cosignataires, le but c’est de réduire progressivement la dépendance aux subventions extérieures.

C’est déjà pratiqué dans d’autres Pays et ça marche. Il y a matières à réflexion car le taux pratiqué par les établissements de microfinance à Madagascar est loin d’être idéal car horriblement élevé (3 à 4% par mois) »

James Ratsima
SG « Fihavanantsika »

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