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Quel que soit le point de vue politique sur les uns et les autres, il y a une chose admirable qu’on ne pourra pas enlever à la démocratie américaine. Malgré les clivages et les profondes divergences, les alternances d’un camp à un autre se déroulent de façon paisible et respectueuse. À l’exception bien entendu de celle de 2020 entre Donald Trump et Joe Biden.
De manière générale, il est admirable de voir les relations dignes entre présidents républicains et démocrates, attestées par les images et les témoignages des intéressés. On citera l’amitié qui s’est tissée entre les Bush et celui qui a pourtant vaincu le père, le démocrate Bill Clinton. Ou encore l’amitié entre George W. Bush et les Obama, symbolisée par la fameuse photo de Michelle Obama enlaçant le 43ème président des États-Unis. Il y a quelques semaines, on a également assisté aux conversations cordiales entre Donald Trump et Barack Obama lors des funérailles de Jimmy Carter, malgré tout le passé tendu entre les deux. Enfin, il était également admirable de voir tous les anciens présidents assister à l’installation de Donald Trump à la tête de la première puissance mondiale il y a quelques jours : on n’est pas sûr que le cœur y était, mais l’esprit républicain a sauvé la face. « Ny hevitra no miady fa tsy ny olona » : l’affrontement se passe sur le terrain des idées et non des personnes. Malheureusement, alors que les Américains démontrent la réalité de ce principe malgache, c’est à Madagascar qu’on a du mal à lui donner vie.
Malgré la présence à Mahamasina des anciens présidents Ratsiraka, Ravalomanana, et Rajaonarimampianina lors de l’investiture de M. Rajoelina le 20 janvier 2019, force est de constater que l’esprit républicain qui a prévalu à ce moment n’a pas duré. Les sales petits coups entre les uns et les autres, et surtout par l’un contre les autres, ont très rapidement repris le dessus. La seule relation qui semble avoir été plus ou moins apaisée fut celle entre le président Ratsiraka et Rajoelina, qui lui a offert de dignes funérailles nationales. Normal : selon les propres révélations de l’Amiral, il a aidé son cadet dans le coup d’État de 2009.
Institutions-ndoza...
Même s’il faut se garder de comparer l’incomparable, comment peut-on expliquer cette différence entre les relations entre anciens chefs d’État américains et les rapports constamment conflictuels entre les présidents malgaches ?
La première raison tient à la fiabilité du système électoral, soutenu aux États-Unis par des institutions fortes qui protègent le choix électoral des citoyens. On l’a vu même dans des situations polémiques, comme en 2020 entre George W. Bush et Al Gore, ou en 2000 entre Donald Trump et Hoe Biden. À Madagascar, les résultats des élections sont de plus en plus contestés à cause des fraudes et manipulations qui, à chaque scrutin, dépassent un nouveau record dans l’absence de scrupules des institutions-ndoza dans leur comportement partisan. On voit donc périodiquement se mettre en place des groupuscules partisans s’auto-proclamer « Komity miaro ny safidim-bahoaka », car les institutions républicaines sont incapables de jouer leur rôle. Ces comités ne sont en réalité que des groupes de partisans prétendant agir au nom du peuple, alors qu’ils ne sont que des structures militantes pour les intérêts du pouvoir ou de l’opposition, selon les cas et les années (2002, 2009, 2018). Par conséquent, sans aucune crédibilité.
La deuxième raison tient à la personnalité des intéressés. Une fois encore, malgré ce qu’on peut penser des uns et des autres, les Américains ont un sens de la grandeur de leur pays, même si les approches divergent. À ceci s’ajoute que tous les chefs d’Etat américains contemporains ont étudié, et la plupart ont eu un passé de gouverneur, de sénateur ou de vice-président, avant d’accéder au pouvoir suprême. Cela leur a donné une connaissance des principes républicains, et nourri un véritable sens de l’État. On ne peut attendre la même chose de gens qui n’ont même pas leur baccalauréat, et dont le niveau conceptuel s’arrête à la distribution de koveta.
Ce que l’on constate à Madagascar, c’est la déliquescence du sens de l’Etat et de la dignité de la fonction chez nos dirigeants, en particulier depuis 2009. Un président de la République qui se permet de parler de ses rivaux en les accusant de « pisser dans leur froc » à la seule l’évocation de son nom ; un étrange ministre des Affaires étrangères qui s’exprime dans un registre de vocabulaire de bas-quartier tout en se permettant de traiter son interlocuteur téléphonique d’andevo ; un général en retraite chef d’institution dont l’ego le pousse à s’habiller comme un épouvantail à médailles, et à proférer des insanités comme la présence d’embouteillages comme nouvelle mesure d’un bon PIB.
Quand on passe en revue les nominations de ministres depuis 2009, on ne peut qu’être perplexe en voyant le grand écart entre la dignité et la sobriété qu’on est en droit d’attendre de membres du gouvernement, et les actes et paroles de certains et certaines dans la vie, lors d’interventions médiatiques ou sur les réseaux sociaux. Bref, autant de raisons qui expliquent pourquoi les copiés-collé de Miami ne feront jamais de Toamasina une ville de Floride.
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Vos commentaires
Les USA ne font pas partie de mes références en matière de vie politique et sur l’organisation sociale.
Nous n’avons jamais eu des réserves pour parquer les Vazimba.
Rajoelina est certainement un pantin ridicule. Mais Trump relève de la psychiatrie : machiste, vulgaire, magouilleur.
Au delà des personnages qui défilent retors ou même dangereuselent manipilatrurs parfois.
L’AMERIQUE , pour l’instant est un PAYS DE DROIT,quelles sue soient les fanfaronnades de Trump , il ne pourra pas fare abstraction de ce fait.
Sur plusieurs point d’ailleurs, il commence à mettre de l’eau dans son vin
L’AVENIR NOUS DIRA SI LA DEMICRAYIE AMÉRICAINE EST SOLIDE...
compte tenu de la propension mondiale du populisme avec attaque permanente des principes fondementaux de la démocratie
( respect de la séparation des pouvoirs, respect de vox populi SINCERE, respect des contre- pouvoirs démocratiques, respect des libertés publiques...principes foulés aux pieds des fozas à Madagascar)
Usa n’a RIEN A VOIR AVEC MADAGASCAR OÙ :
1) il n’y a plus d’Etat de droit
2) L’AUTOCRATIE de fait est SOUTENUE PAR UNE MAFIA avec CORRUPTION et VIOLENCE
3) le pire étant que le POUVOIR LUI MEME EST KIDNAPPE par cette mafia ,dont Râvatomanga le PARRAIN est le vrai roi de Madagascar,
Le PR Rajorlina n’étant que son homme à tout faire.
Dangereusement manipulateurs
Quelles que soientes fsnfaronnades
A Madagascar, aucune élection et contexte post-électoral ne peuvent constituer un espoir de renouveau, ou de changement positif, encore moins de signe d’une vitalité démocratique, tant que perdure les problèmes fondamentaux qui minent la vie de la Nation :
– la confusion entre l’État et le régime politique qui gouverne et dirige
– la prédominance de la volonté d’ethnicisation de l’expression de la vie politique et de la pratique de la gouvernance publique
– faiblesses et carence en crédibilité de la justice et ses composantes
– la passivité de l’État face à de nombreux cas de non respect et violation manifeste de la Constitution
– l’impunité accordée à tous les « tsy maty manota » de toutes les républiques successives.
Trois conséquences majeures en découlent inévitablement :
1- le pouvoir et l’opposition se considèrent toujours comme des ennemis politiques
2- l’accès dans l’arène du pouvoir est une porte ouverte à toutes les formes d’opportunités d’enrichissement illicite
3- les fossés et disparités entre ville/campagne s’accroissent au point de considérer les ruraux comme des citoyens de secondes zones
Ces problèmes ne peuvent être résolus en l’absence d’une prise de conscience populaire et d’une volonté affirmée d’y mettre fin en s’imposant dans l’espace public soit de dialogue soit de révolte.
Malgré les divergences notoires de points de vue sur la Gestion du Pays , Les Américains respectent toujours le choix du peuple , même si la pilule est amère .
Les dernières élucubrations d’Elon Musk , en dressant un Salut Nazi , ainsi qu’en soutenant l’extrême droite en Allemagne, ne sont pas pour nous rassurer . Mais heureusement que son intention de siéger près du bureau ovale a été refusée , ce qui prouve que Donald Trump et ses associés se méfient de la fougue du jeune Multimillionnaire .
En Afrique , seul le Sénégal fait figure de proue dans le respect du Droit de vote , en libérant avant les élections , les membres de l’Opposition , et en les mettant au sommet du pouvoir .
Depuis Léopold Sédar Senghor , le Chantre de la Négritude , avec Aimé Césaire et le Malagasy Jacques Rabemananjara , en passant par le longiligne Abdou Diouf , suivi par Abdoulaye Wade, et Macky Sall , Le Pays de la Teranga a toujours adopté l’Alternance , une Pratique ignorée des autres Pays du Continent et d’ailleurs , et qui a propulsé Bassirou Diomay Faye à la tête du Pouvoir .
Dommage que Madagascar a toujours été émaillé de soubresauts Politiques qui ont fini par mener le Pays dans une difficulté Abyssale .
Mais pourrait on espérer mieux avec des Dirigeants qui ne pensent qu’à remplir leurs comptes Off Shore , avec des déclarations honteuses , comme :
– Ne m’approchez pas , sinon vous aller Pi..ez dans vos froques car je suis 6ème DAN ;
– Madagascar n’est pas pauvre , car nous avons des embouteillages monstres , et nos consommateurs inondent les Supermarchés .
– Les immondices jonchent nos rues , ce qui est un signe extérieur de richesse ...et de vecteurs de maladies .
Et la liste de bêtises exprimées est incommensurable .
Apparemment , nos Sénateurs sont les premiers à exprimer toutes ces incongruités ....
On peut pas comparer l’incomparable:tout autre système, tout autre coutume, toute autre mentalité, toute autre tradition
Quand mettrons-nous fin à la culture de l’impunité et de l’oubli ?
Le lundi noir, the black monday, alatsinainy nahavanindoza du 26 janvier 2009, a soufflé ses 16 bougies, hier.
Le lundi 26 janvier 2009, des manifestants-pillards se sont mis à caillasser, puis, vandaliser et incendier le siège de la radio et la télévision Madagascar (RNM-TVM).
Peu leur importe les archives de notre culture audio-visuelle.
L’Histoire ? Qu’est-ce qu’ils ont en foutre ! la Culture, n’en parlons même pas !
Le coup d’envoi d’une série de casses incendiaires et meurtrières ayant fait des dizaines de victimes ciblant le groupe Tiko et d’autres grandes enseignes commerciales.
Je connais un gérant d’une société ayant eu plusieurs locaux au Suprême Center d’Andravoahangy qui ne s’en est jamais relevé, ruiné, endetté à vie et jamais indemnisé.
Comme tant d’autres, les responsables, qui sont bien connus, sont à l’abri de toute poursuite judiciaire. Affaire classée .
Une descente aux enfers depuis 16 ans.
Qu’avons-nous gagné et où en sommes-nous aujourd’hui ?
– 1er pays le plus pauvre du monde.
On peut ne pas aimer les Américains, mais la Justice américaine a poursuivi, jugé et emprisonné les manifestants pro-Trump qui sont montés à l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021 dans le contexte des contestations des résultats de l’élection présidentielle américaine de 2020 et qui a causé cinq morts dont celle d’un policier.
Cette émeute provoquée par Donald Trump, est un pipi de chat en comparaison du lundi noir et du 7 février meurtriers provoqués par Razouel.
Prenons-en de la graine, le Droit américain n’a pas failli, pas comme chez nous, où le droit est à géométrie variable suivant l’orientation politique.
Et Trump vient de les relaxer. Guantanamo est toujours-là.
Mais c’est partout ailleurs.
Tsimahafotsy et Ingelwood ont raison sur un point. Nous n’appartenons pas à la même civilisation que les Bekitana. Nous sommes dans l’Indo-pacifique.
AUX USA :
– Un des relaxés par Trump à fait un retour à la case départ en prison : arrêté pour une autre infraction à la loi .
– un autre à été tué par un policier pour refus d’obtempérer et possession d’arme
Trump peut fanfaronner
mais....LA DÉMOCRATIE AMÉRICAINE TIENT BIEN LA BARAQUE. .. et sait le faire fonctionner la légalité .
CHEZ NOUS
Ne parlons pas :
– de démocratie mais d’autocratie
( avec confiscation absolue des pouvoirs par une seule personne et aucun respect des libertés publiques)
– Et encore moins d’Etat de droit
Source : LE MONDE de ce jour
tsimahafotsy,
« Comme tant d’autres, les responsables, qui sont bien connus, sont à l’abri de toute poursuite judiciaire. » ...
Je dirai : « pour le moment » !
NDAO ! AMD
Bonjour Tsimahafotsy
Anniversaire lugubre
Et drame national d’un peuple tétanisé par tout ce qui s’appelle « pouvoir » : royauté, colonisation, neo- colonisation et APPARENTE soumission totale à une MAFIA VEULE ET CORROMPUE....
Mais
Mais
Mais
Mais , L’histoire de l’humanité toute entière comporte aussi des sursauts d"insoumission, et malheureusement d’autant plus sanglants que la soumission ou la répression sont aveugles....
Qui eut cru que les moujiks, sorte de situation d’esclaves, se seraient révoltés contre le TSAR en 1917 ???
Il avait suffi de quelques intellectuels en 1917 en Russie ou en 1789 en France....qui firent sauter l’autoritarisme de la dite puissance royale ou impériale de droit divin.
La soumission ou la répression ....est aveugle
Comparons ce qui est comparable.
Mais voyez-vous Nancy Pelosi avoir des échanges avec ce général qui est à la tête d’une institution et qui se promène à longueur de journée avec sa robe de chambre et ses capsules en guise de décoration. le stetson des tropiques est une faute de goût !
Quant à ce chef d’Etat, dans les couloirs de Bruxelles il est surnommé : Le Bibi fricotain de la politique qui se promène avec sa greluche.
Madagascar est vraiment un autre monde.
Pour ce qui est du « général ». N’oublions pas que ce sont les Indiens de Tamatave qui faisaient venir les uniformes et les décorations usagées de l’Armée des Indes britanniques.
Donc, le ridicule est intrinsèque à l’armée malgache depuis 1828.
En ce qui concerne Bibi Fricotin, il ne faut pas non plus jeter Mémé dans le caniveau. Razibus Zouzou semble être un homme. Une greluche : c’est féminin.
Sauf si vous voulez suggérer autre chose.Nobody is perfect !