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Société

La franc-maçonnerie malgache en panne de lumière ?

lundi 11 mai 2009 | Ndimby A.

Depuis 1991, chaque crise politique à Madagascar voit naitre des tentatives de médiation et de réconciliation, qui connaissent des bonheurs et des succès plus ou moins divers. On connait celles des chefs d’Eglise, on connait celles des diplomates, on a vu celles de la société civile. Par contre, on connait moins celles des francs-maçons. Souvent d’ailleurs, les diplomates que la France nous envoie pour tenter de résoudre les crises politiques seraient des « frères » : Guy Penne (2002) et Alain Joyandet (2009) sont tous deux présentés par la presse française comme appartenant à cette Organisation. Toujours sur ces deux dernières crises, la diplomatie africaine francophone a quelquefois pris le visage de « frères ». Sur le continent noir, plusieurs Chefs d’Etat de l’espace francophone sont eux-mêmes des « initiés », pour reprendre le terme consacré : Omar Bongo et Denis Sassou Nguesso entre autres. Abdoulaye Wade a, quant à lui, quitté la franc-maçonnerie, après en avoir été membre dans sa jeunesse.

Le bilan de l’action des francs-maçons en matière de résolution de crise politique à Madagascar est mitigé. Sa plus grande réussite fut celle de 1991, quand cette action contribua fortement à la Convention de Panorama. Rappelons que cette crise fut la seule dénouée par une médiation malgacho-malgache. Le Gouvernement de transition entre 1991 et 1993 comprenait d’ailleurs plusieurs « frères »..
Lors de la crise de 2002, la médiation devint plus difficile. Toutefois, les francs-maçons malgaches réussirent à limiter les dégâts, notamment en maintenant l’unité et le légalisme de l’armée, dont certains des chefs de l’époque étaient francs-maçons. Les conférences de Dakar ont également vu une contribution active des francs-maçons et de leurs amis, dont les trois Chefs d’Etats cités ci-dessus.
Au-début de cette crise de 2009, il y eut bien des réunions entre les « Grands maitres », les patrons des grandes familles maçonniques qu’on appelle « Obédiences ». Mais sans résultat : la « Fraternité » ne put rien faire pour empêcher certains de ses membres d’être victimes des effets pervers de la crise politique. Et tout comme le FFKM, la société civile, la communauté internationale et les simples citoyens, les francs-maçons malgaches semblent contempler la crise avec impuissance, comme de simples profanes. On a juste noté deux interpellations par voie de presse, qui sont passées à la trappe comme toutes les interpellations de la société civile ou de la communauté internationale.

La raison de cette impuissance tient sans doute au manque d’influence et de poids des quelques francs-maçons présents dans les entourages immédiats de Marc Ravalomanana et de Andry Rajoelina. D’autres « frères »ou « sœurs » continuent à titre individuel à agir dans certaines structures pour tenter de résoudre la crise, surtout dans la société civile. Il faut savoir qu’à Madagascar, depuis le retour de l’Indépendance, les francs-maçons ont régulièrement fait partie des cercles du pouvoir, mais également des milieux intellectuel, militaire ainsi que du monde des affaires. La Grande Ile compterait aujourd’hui entre 800 et un millier de francs-maçons, répartis entre une dizaine « d’Obédiences », elles-mêmes constituées d’une à plusieurs Loges.

De la naissance à nos jours : Le mythe du « mpaka fo »

Malgré une présence dans les Mascareignes depuis la fin du XVIIIème siècle, la franc-maçonnerie ne s’implanta à Madagascar que vers la fin du XIXème siècle : la première loge à allumer ses feux en 1890 fut la Loge Imerina 310 (Grande Loge de France, GLDF) à Tananarive. La franc-maçonnerie se développe alors essentiellement dans les communautés étrangères, et prit un essor tel qu’il commença à inquiéter la communauté des Jésuites à Madagascar. Celle-ci publia alors une brochure titrée « Framasao » pour tenter d’en contrer le développement : elle y accuse alors les francs-maçons d’être des mpaka-fo (voleurs de cœurs). Si l’idée de base des auteurs était apparemment de mettre en garde contre les tentatives de séduction effectués par les francs-maçons pour grossir leurs rangs (sens imagé), la rumeur se répandit comme une trainée de poudre, mais avec le sens littéral : le franc-maçon a donc été considéré depuis comme un voleur d’organes cardiaques.

En 1891-1892, donc sous le règne de Ranavalona III, la Loge Imerina intenta et gagna un procès contre les jésuites à Madagascar pour ces propos jugés diffamatoires à l’endroit des francs-maçons. Toutefois, cette victoire devant les tribunaux n’empêcha pas la suspicion de perdurer. Jusqu’à maintenant, pour le Malgache moyen, le franc-maçon est un voleur de cœur à la réputation sulfureuse. Dans les années 50, on se servait du mpaka fo comme du croquemitaine ou de l’ogre pour ramener les enfants dissipés à la raison. L’expression est même passée à la postérité dans une chanson pleine d’humour d’Henri Ratsimbazafy.

Le protectorat se mua en colonisation en 1896, et la franc-maçonnerie se développa en prenant appui sur les réseaux de fonctionnaires mis en place par la puissance coloniale. Ce développement gagna en ampleur avec l’arrivée de Victor Augagneur comme gouverneur colonial (1905) : il était franc-maçon au sein de la loge Les amis de la Vérité à Lyon. Le Grand Orient de France (GO) fait son apparition en 1900 avec la Loge L’Avenir malgache à Tamatave (qui devint L’Indépendance malgache en 1905). Le GO créa en 1903 la Loge France Australe à Tananarive (qui devint l’Etoile Australe en 1953). La loge de Tamatave avait été crée par le sénégalais Blaise Diagne, fonctionnaire de l’Etat français, et qui s’insurgea contre les mauvais traitements subis par les dockers au port. Cette loge cessa de fonctionner avec son départ en 1909. La Grande Loge de France (GLDF) installera par la suite en 1910 la Loge Les Trois frères à Majunga, et le Droit Humain (DH) allumera les feux de la Loge Fraternité 202 à Tananarive en 1911.

Sous la colonisation, la franc-maçonnerie à Madagascar entreprit plusieurs actions pour protéger les droits de l’homme, souvent à travers les sections de la Ligue des Droits de l’Homme présentes dans la Grande Ile. Au début des années 40, le Régime de Vichy au pouvoir en France commença à persécuter les francs-maçons, y compris dans les colonies. Ainsi, dans un texte datant de 1941, il fut interdit « aux dignitaires de sociétés secrètes » de se présenter à des élections. En 1942, plusieurs loges maçonniques présentes à Madagascar (France Australe, Imerina, Fraternité 202 et Subrosa) virent leurs biens saisis au bénéfice de l’Assistance publique.
La franc-maçonnerie malgache fut essentiellement composée d’étrangers durant ses premières décennies d’existence, et les loges commencèrent à s’ouvrir aux Malgaches après la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Plusieurs d’entre eux furent d’ailleurs initiés lors de leurs études en France, en particulier dans les milieux socialistes ou communistes qui véhiculaient des idéaux de liberté, de justice et de fraternité. Tout comme dans de nombreux autres pays désireux de se libérer du joug de la colonisation, beaucoup de francs-maçons malgaches figurent parmi les artisans de l’Indépendance.

Jusqu’en 1960, la franc-maçonnerie à Madagascar fut basée sur trois obédiences maçonniques françaises (GO, GLDF, DH), qui continuent d’ailleurs jusqu’à présent à avoir des loges dans le pays. Toutefois, deux ans après l’Indépendance, le Grand Rite Malgache (GRM) voit le jour. Plus tard, suite à une scission au sein du GRM, la Grande Loge Traditionnelle et Symbolique de Madagascar (GLTSM) est créée en 1997.

Si la franc-maçonnerie malgache fut comme partout dans le monde marquée par de telles scissions qui ont autrefois tracé de profondes lignes de fracture, on assiste depuis quelques années à une volonté de dialogue entre toutes les obédiences confondues. Cela s’est notamment illustré par l’organisation annuelle de la Journée Maçonnique de Madagascar (J.M.M.), dont la première édition a eu lieu en 2007. Il existe actuellement une dizaine d’obédiences : le Grand Rite Malgache (GRM), la Grande Loge Traditionnelle et Symbolique de Madagascar (GLTSM), le Grand Rite Malgache Féminin (GRMF), la Grande Loge Nationale de Madagascar (GLNM), le Grand Orient de France, la Grande Loge de France (GLDF), la Juridiction Malgache du Droit Humain (DH), l’Ordre Initiatique et Traditionnel de l’Art Royal (OITAR), la Grande Loge de Memphis-Misraïm Océan Indien et le Souverain sanctuaire international Memphis Misraim. Toutes pratiquent l’étude des sciences ésotériques, mais certaines le font beaucoup plus profondément que d’autres. Toutes affirment également leur attachement à l’idéal humaniste et à ses valeurs. Cependant, à Madagascar comme ailleurs, certaines obédiences pratiquent également la franc-maçonnerie de réseaux pour des motivations qui ne sont pas vraiment spirituelles (le business, le lobbying ou même le pouvoir).

Secte ou societé secrète ?

Sans aucun doute aucun groupe n’éveille autant les soupçons et les fantasmes du public, tant à Madagascar que dans le monde. Une simple recherche sur Google à partir de l’expression « franc-maçonnerie » génère près de 850.000 pages, dont plusieurs permettent de constater un florilège de rumeurs passionnées. « Ils pratiqueraient des rites satanistes ». « Ils sont contre le christianisme ». « C’est un lobby mafieux ». « Ils veulent diriger le monde ». Sans oublier le vol de cœurs, accusation qui est une spécificité malgache, comme nous l’avons évoqué plus haut. Autant de préjugés qui accablent lourdement « les frères » (et les sœurs) dans l’opinion publique. Sans doute est-ce le prix à payer par cette organisation à cause de l’obligation de réserve, du devoir de discrétion et du secret maçonnique qui ne lui permet pas de se défendre. Or, l’opinion publique se méfie souvent de ce qu’elle ne connait pas. Certains « frères » impliqués dans des scandales en France ou en Afrique ont également contribué à ternir l’image de la franc-maçonnerie.

Quand on regarde la noblesse de l’énoncé des principes maçonniques, il est étonnant d’entendre les jugements négatifs, tout en regardant la liste impressionnante de personnes qui ont été membres de la « grande Fraternité » depuis sa création au XVIIIème siècle. Dans pratiquement tous les domaines, les francs-maçons ont marqué leur temps : pour en citer quelques-uns, Wolfgang Amadeus Mozart, George Washington, André Citroën, Louis Amstrong, Sir Winston Churchill, Rudyard Kipling (auteur du fameux poème « Si tu peux voir détruit » qui serait un des textes de base pour les francs-maçons). Plusieurs Présidents des Etats-Unis l’ont été, et on prête à Barack Obama le port d’un haut grade au sein de la Loge Prince Hall. En France, le Ministre Xavier Bertrand avait récemment reconnu l’être. Parmi les réalisations les plus connues de francs-maçons au bénéfice de l’humanité, on cite souvent l’abolition de l’esclavage. Il semblerait également que Baden-Powell (le fondateur du scoutisme) et Henri Dunant (le créateur de la Croix-Rouge) aient été francs-maçons, mais les opinions varient sur ces points.

Partout dans le monde, y compris à Madagascar, les librairies proposent des ouvrages consacrés à la franc-maçonnerie ; il y a de temps à autres des articles de presse ou des conférences publiques traitant de ce sujet ; l’existence de temples maçonniques n’est pas ignorée des riverains dans les quartiers où ils sont situés dans la Capitale. Dans certains pays de culture anglo-saxonne comme aux Etats-Unis ou même à l’Ile Maurice, les adresses des organisations maçonniques sont dans l’annuaire ; dans plusieurs villes américaines il existe un Masonic hospital. Le tracé de la ville de Washington DC est truffé de symboles maçonniques. La franc-maçonnerie est donc loin d’être cette société secrète que certains se plaisent à imaginer : « l’appellation de société discrète nous semble donc plus conforme à la réalité », souligne un « Maître » au sein d’une loge maçonnique malgache que nous avons interrogé. Le même Maître de réfuter l’appellation de secte : « chez nous, contrairement aux sectes, on est difficilement admis, mais on peut quitter très facilement. De plus, on n’a pas une approche dogmatique qui va vous imposer une croyance particulière. Votre liberté sera le maître-mot ».

A Madagascar, certaines personnes ont fait état de leur appartenance à la Franc-maçonnerie, comme l’homme d’affaires Andry Rabefarihy, Martial Rahariaka (ancien Directeur général de l’Institut malgache d’innovation sous la seconde République), Norbert Randriamahandry ou encore notre confrère VANF de l’Express de Madagascar. Qu’ils soient athées, catholiques, protestants, musulmans, d’autres personnes vivant à Madagascar se reconnaissent comme tels dans la plupart des cercles : entreprises, forces armées et police, fonction publique, classe politique, presse et communication, enseignement y compris universitaire, société civile, et surtout les juristes. Il est donc extrêmement affligeant et inquiétant que tous ces « frères et sœurs » censés être de bonne volonté ne puissent illuminer de leur lumière notre pays, qui en a pourtant grandement besoin. A moins que le souffle de la crise n’ait éteint en même temps leurs bougies, leur vigilance et leur persévérance.

Par leur silence actuel, ont-ils (déjà tout) dit ?


Pour en savoir plus  :

- le site de la GLTSM (dont a grandement bénéficié le chapitre « de la naissance à nos jours »)

- le site de la GLNM


- l’article franc-maçonnerie sur le portail Wikipedia

11 commentaires

Vos commentaires

  • 11 mai 2009 à 09:41 | Nandraina (#2432)

    Ce ne sont pas seulement les Chrétiens qui rejettent les franç-maçons et les jugent comme satanique, mais aussi les musulmans.

    LES FRANC-MAçONS ET NOUS : La colère après les aveux de Me Abdoulaye Wade, Président de la République du Sénégal.
    Les préjugés « sataniques » à l’épreuve du poids de la religion. Hier, le président de la République Sénégalais jurait de ne plus être un franc-maçon. Cette mise au point de Me Wade envoyée au journal français, l’Express, a fini de scandaliser tout un peuple, lequel rejette la franc-maçonnerie, sur la base de l’idée qu’elle se fait d’elle.
    « Franc-maçonnerie ».

    La seule prononciation de cette expression renvoie à une image négative chez le commun des Sénégalais. De sorte qu’accuser quelqu’un d’appartenir à une association liée à la franc-maçonnerie relève d’une offense. Ou constitue un affront. Les raisons d’une telle attitude de rejet de la franc-maçonnerie sont relatives à la liaison antinomique que la conscience populaire a établie, à tort ou à raison, entre la franc-maçonnerie et la religion. C’est à peine si ce phénomène n’est pas assimilé à une expression satanique. Cette idée fortement forgée de ce concept découle du contexte dans lequel il a vu le jour au XVIIe siècle.
    .....

    Imam Mbaye Niang annonce une réplique à la sortie de Wade

    L’aveu de Wade sur son passé maçonnique a suscité une vive réaction de la part de Imam Mbaye Niang. Interrogé par nos confrères de la Rfm, il annonce une riposte à la sortie du président de la République.

    « Il y a des autorités islamiques et religieuses qui se réunissent pour étudier la réplique à apporter à ces déclarations de Me Wade. Car, tant que c’étaient des déclarations venant de tierces personnes, cela pouvait ne pas susciter de réactions. Quand la dame du nom de Marie Mbengue avait dit que Me Wade est un franc-maçon et qu’elle détenait des preuves, vous aviez constaté que la réaction des Sénégalais était molle. Personne n’avait réagi parce qu’elle ne détenait pas de preuves.

    Mais, si le Président le dit, cela aura forcément des conséquences. Nos ancêtres avaient une attitude très ferme vis-à-vis de la franc-maçonnerie. Il y a une autorité politique sénégalaise qui a été enterrée hors des cimetières parce qu’il était franc-maçon, car quelqu’un qui meurt dans la franc-maçonnerie ne doit pas bénéficier de cérémonie religieuse et ne doit pas être enterré dans un cimetière musulman. »
    ....
    Source : L’observateur - Dimanche 08 Février 2009 - Source : http://www.xibar.net

  • 11 mai 2009 à 09:46 | Nandraina (#2432)

    AVIS D’UN CHRETIEN SUR LA FRANC MACONNERIE :

    La FRANC-MACONNERIE fût au départ et originellement le SECTE des ADEPTES de SATAN.

    Chassé par la suite par la Religion Chrétienne, ce secte a modifié son apparence vers les années 1700 en prônant ‘La LIBERTE de RELIGION’ comme couverture pour se faire accepter tout en gardant leur rite secrète et leur initiation sur drap mortuaire. Ce secte a ensuite commencé à recruter ‘des incrédules’ en mal de gloire, de pouvoir et de relations d’affaires au sein de leur loge au nom de cette liberté de religion.
    Pour les adeptes de Satan, la formation de ces incrédules recrutés ont été poursuivie dans leur temple à la recherche de leur idéal et de leur perfection satanique, sous couvert de la fraternité maçonnique et sous réserve du secret maçonnique.

    La franc-maçonnerie : UN SECTE avec son TEMPLE à accès interdit et réglementé
    ( cf. article 2 de sa constitution originale d’Anderson de 1723 )

    La franc-maçonnerie : UN LOBBY OCCULTE avec ses rites secrètes pour ceux
    en mal d’affaires, de pouvoir, de gloire et de relations.

    La franc-maçonnerie : UN ancien SECTE SATANIQUE car qui va faire des initiations
    sur drap MORTUAIRE ? ( cf Revue R.O.I Août 1997, page 55
    et page 56 - Documentaire sur la franc-maçonnerie à Madagascar )

    La franc-maçonnerie : UN Secte Satanique, avec ses passés qui ont fait FREMIR tout
    MADAGASCAR. (demandez aux anciens de votre famille même !)
    Qui, parmi les anciens d’Antananarivo n’ont pas connu ou entendu
    parler tout en frémissant des premiers ’FRAMASAO’ ou franç-maçon Malagasy.

    Personne n’est contre la liberté de religion, seulement , que les franc-maçons dévoilent qui ils sont réellement, quelle est leur histoire réelle, de quel secte ils viennent …
    Comme la liberté de religion, on doit octroyer aussi aux gens la liberté de connaître la réalité, d’être informé sans couvrir les vraies raisons d’être de ce secte par des façades voilées et les rites secrètes des Temples interdits … même si tout le monde sait que les mensonges font partie inhérente des caractères sataniques des franç-maçons et des rosicruciens.

    • 11 mai 2009 à 13:09 | lalatiana (#1016) répond à Nandraina

      ouille ...

      Ils ne sont pas sortis de l’auberge les francs maçons malgaches s’ils doivent affronter ce genre de radicalisme !!!

       :-)

    • 11 mai 2009 à 16:49 | Rabila (#1379) répond à lalatiana

      plutot ignorance ...

    • 11 mai 2009 à 16:51 | balita75 (#2441) répond à Rabila

      je dirai aussi l’ignorance...

    • 11 mai 2009 à 17:19 | Rabila (#1379) répond à Nandraina

      Nandraina > vous qui êtes bien informé(e), vous remplaceriez dans votre texte franc-maconnerie par opus dei. Ca sera le même résultat...

    • 13 mai 2009 à 11:19 | salomon (#1324) répond à Nandraina

      Pour Nandraina,

      De toute façon, il n’ y aura jamais de discours entre profane et initié. Si le profane désire connaître davantage ce que c’est la franc-maçonnerie qu’il frappe à la porte du temple et l’on ouvrira.
      Certes, la FM est depuis longtemps jugée comme malfaisante par les profanes car ils y voient l’attitude de certains FF non conformes à l’idéal maçonnique tant crié et porté si haut (voir Constitution d’Anderson). Combien de chrétiens catholiques, protestants, de musulmans croupissent dans les prisons alors que les églises et temples sont toujours bien garnis ? Si l’on juge par les prêtres pédophiles, il n’y aura plus de fidèles dans les églises, n’est-ce pas ?
      la seule et unique différence par rapport aux organisations c’est que la FM est discrète, et à cause de cela le monde profane continue de l’accabler de tous les mots/maux et l’offense de nombreuses actes sataniques etc... Qu’il y entre pour connaître.
      Le drap mortuaire et le crucifix ne sont pas différents, le saint suaire...
      Bref, l’ignorance est tolérée.

  • 11 mai 2009 à 10:04 | Fanantenana (#2241)

    Article intéressant mais non abouti à mon gout...
    Qui sont franc-maçons à Madagascar ?
    Qu’ont il fait depuis ?
    Tels sont les questions dont vous ne donnez pas de réponse cher Tribune.com . :( Effectivement la réputation de la franc maçonnerie précède leurs réelles actions, mais à quel point sont-ils impliqués à Madagascar ?

  • 11 mai 2009 à 12:36 | Zakabe (#670)

    Le rôle de la Franc-maçonnerie dans le déclenchement de la crise de 2009 restera, à tout jamais, une des plus grosses taches dans l’histoire de cette fraternité à Madagascar. Comment peut-on découvrir la « lumière » lorsqu’on n’est pas capable de faire la différence entre vessie et lanterne ?

  • 11 mai 2009 à 16:45 | balita75 (#2441)

    Aie Aie Aie...c’est marrant de voir des gens qui comparent la franc maçonnerie à un secte satanique. Je les invite à revoir l’histoire du christiannisme.
    Liberté, Egalité, Fraternité.

  • 11 mai 2009 à 17:12 | Rabila (#1379)

    Le panorama est plus qu’interessant.
    L’auteur a peut être oublié le caractére elitiste de son recrutement. Et la plupart du temps en Afrique et M/Car, les hommes au pouvoir sont cooptés par garnir les colonnes.

    Il faut souligner aussi le coté affairiste de certaine obédience, et pire la connivence de certains membres avec les tenants de la politique Francafrique.

    Enfin, je soupçonne la franc-maconnerie malgache d’être uniquement symbolique et mystique. Et qu’elle a peu d’influence sur la vie politique et culturelle à M/car.

    Neanmoins, je tiens à rappeler les contributions de ses fréres dans la vie de l’unique centre culturel malgache Tsimisaramianakavy à Ambodivona, maintenant disparu.

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