Les vacances sont là. Les destinations sont déjà fixées en fonction du budget dont on dispose. Des étrangers ont choisi Madagascar comme destination. Il s’agit, soit pour un tourisme balnéaire, soit pour un tourisme écologique, soit pour un tourisme culturel. La plupart du temps, tous doivent passer par la capitale. Il fut un temps où ces touristes n’y font qu’un transit de quelques heures. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas car de plus en plus de tours opérateurs et d’agence réceptive conçoivent et proposent un itinéraire touristique plus élaboré que le Palais de la Reine, les marchés d’Analakely ou la visite de parc tel Tsimbazaza ou « Croc Farm ».
En effet, plus que les sites historiques et touristiques de la capitale et de ses environs immédiats, Ambohimanga, Ilafy, Antsahadinta, les non-dits des pavés d’Andavamamba à Isotry jusqu’à Vassacos, ou de la ruelle de Rasalama, ou du muséum de Rainiharo ou du tombeau de Rainandriamampandry, sont autant de curiosités qui surprennent les touristes. Antsahatsiroa ou Ampamarinana ou Ambohipotsy ou les escaliers Razafindrazay ou Lambert. Un détour vers le cimetière d’Anjanahary est très enrichissant tout comme la visite du site et du centre de l’Observatoire d’Ambohidempona.
Évidemment, les sorties nocturnes non seulement dans les boîtes de nuit, les cabarets mais aussi sur les avenues et/ou à Mahamasina offrent d’originales perceptions et mémoires de la capitale. Car il n’y a pas que le stress qui s’évacue mais aussi des relations qui se nouent dans le sourire, le rire, les échanges dans la gaieté. Dans tous les cas, la capitale recèle des histoires passionnantes. Chaque brique, chaque pierre, chaque ornement ou chaque pavé ou chaque maison d’habitation de la vieille ville, chaque temple ou église renferment son histoire, ses non-dits. La visite de l’imprimerie luthérienne à Antsahamanitra ou celle de la FJKM à Imarivolanitra ramène à l’histoire de l’imprimerie et aux premières missions dans le pays.
Bref, la modernité mais également l’originalité de ce pays de tradition orale et où les stratégies de survie et de développement sont inépuisables,constituent des richesses qui sont inimaginablement exploitées par sa population.
