Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
mardi 17 juin 2025
Antananarivo | 13h32
 

Economie

Pastorale du monde ouvrier

« La Nation a besoin de l’Eglise »

mardi 1er juillet 2008 | Manjaka Hery |  593 visites 

Le ministre de l’Economie, Ivohasina Razafimahefa a insisté dimanche dernier, sur le rôle de l’église dans la vie de la nation. « L’église constitue un vrai terrain neutre dans un dialogue social », a dit le ministre, lors d’une conférence-débat organisée par la « Pastorale du Monde Ouvrier » ou PMO, au centre Arruppe Faravohitra, dimanche. Portant sur « la politique en matière d’investissement et le monde du travail dans les entreprises franches », ce fut une occasion pour montrer le rôle de l’église dans la vie de la nation. Avec la PMO, le mode tripartite, dans le dialogue patronat-ouvrier, passe vers le mode quadripartite. « La nation a besoin de l’église pour apporter une moralité dans les affaires sociales », a souligné le ministre. « C’est pour cette raison que j’ai voulu assister en personne à cette conférence malgré mon agenda chargé », a-t-il continué.

Cela fait maintenant 4 ans que la PMO œuvre pour faire connaître aux ouvriers, surtout dans les zones franches, leurs droits. Pour cela, le premier responsable, Père Barnabé Ramahatradraibe a effectué des études comparatives avec le cas des employés des entreprises franches à l’Île Maurice. Durant 2 mois et demi, il a pu constater la différence entre un employé de la zone franche à l’Île Maurice et un employé du même type d’entreprise à Madagascar, même pour un même niveau salarial. Les travailleurs à l’Île Maurice bénéficient d’une meilleure condition de vie. Mais seulement, c’est au niveau des expatriés qu’il y a problème de non-respect de leurs droits fondamentaux.

Pieds légers

La PMO travaille aussi pour l’établissement d’un travail décent et humanisant dans les entreprises franches. C’est une tâche difficile selon le ministre de l’Economie, du Commerce, et de l’Industrie. Il y a un équilibre fragile à rechercher. « Il ne faut pas que les hommes soient trop exploités par les capitaux, et il ne faut pas que les capitaux soient trop exploités par les hommes », a expliqué le ministre. Si les hommes se sentent trop exploités par les détenteurs de capitaux, il y aura risque d’explosion sociale. Si les détenteurs de capitaux se sentent trop exploités par les ouvriers, il y aura risque de fuite des investissements. À ce propos, le ministre a qualifié les entreprises franches d’avoir des pieds légers à cause de leur mobilité. Le Père Barnabé Ramahatradraibe a promis de saisir le FFKM dans l’examen des cas des travailleurs des entreprises franches.

Publicité




Newsletter

[ Flux RSS ]

Suivez-nous

Madagascar-Tribune sur FACEBOOK  Madagascar-Tribune sur TWITTER  Madagascar-Tribune sur GOOGLE +  Madagascar-Tribune RSS 
 
{#URL_PAGE{archives}}