L’aéroport international d’Ivato fait actuellement l’objet de travaux de rénovation dans l’objectif de moderniser les infrastructures et d’améliorer la sécurité des opérations. Ce, afin de mieux répondre à l’augmentation du trafic aérien et aux besoins des passagers, des compagnies aériennes et de l’aviation générale.
La première phase de réhabilitation du tarmac a débuté fin mars. Parmi les interventions récentes figure la construction d’une nouvelle route de service de 400 mètres, dotée d’un système de drainage des eaux pluviales et de réseaux techniques. Cette route sera élargie à 10 mètres. Une reconfiguration complète du tarmac est également prévue pour améliorer la fluidité des opérations et assurer la pérennité des installations.
Ces travaux représentent un budget de 6,5 millions d’euros, avec une livraison programmée pour la fin juillet 2025. Rivohary Rakotovao, responsable du suivi des travaux chez SETEC Madagascar, indique que l’amélioration de l’éclairage pour la route et les tarmacs fait partie des interventions en cours.
Enfin, une collaboration entre TotalEnergies et Ravinala Airports est en cours pour moderniser le réseau hydrant, qui assure l’alimentation en kérosène des avions. Ces travaux permettront d’adapter l’aéroport aux exigences actuelles des opérations au sol.
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Vos commentaires
L’aéroport d’Ivato international est géré par des Français (PDG, Colas, Méridienne, Total Energies...) et fonctionne correctement (pas de coupures d’eau ni d’électricité). La durée du contrat est de 28 ans. En revanche, lorsqu’il s’agit de la gestion des Malgaches, tout crépite. Il suffit de prendre en guise d’exemples la gestion de la défunte Air Madagascar ou de Madagascar Airlines. Les lignes extérieures ont été fermées les unes après les autres et pourtant elles étaient rentables, surtout vers les îles sœurs (La Réunion et Maurice). Le slogan « tsy mora ny manao zavatra » ne fait pas progresser.
Bonjour Randria ;
C’est faux. C’est juste une histoire de compétences et de probité.
Je cite en guise de comparaison les deux entreprises publiques aux destins divergents : La SPAT et la SECREN qui ont été, depuis l’indépendance, toujours dirigés par des malagasy.
La SPAT est l’une des entreprises, silencieuse mais qui travaille sérieusement, qui a enregistré ces dix dernières années une croissance et une santé financière fulgurante. Elle est en train de terminer un énorme investissement pour l’extension du Port, qui hissera ce port à un niveau supérieur pour devenir un vrai hub logistique de tout le bassin sud de l’Océan Indien d’ici très peu. Un modèle pour tout le continent.
Alors que chez moi, la SECREN, dirigée successivement depuis des décennies par la famille ou par les proches du PM NTSAY est en faillite. Tellement elle est gangrenée par l’incompétence et de la corruption des dirigeants, à tous les niveaux. Passant du joyau de l’océan indien, très prospère dans les années 80/90 en ruine. Les arriérés de salaires dépassent les 30 mois. Aucun investissement. Actuellement, hélas, la SECREN perd son savoir-faire jadis mondialement reconnu et n’est plus qu’une ruine.
Ces deux exemples, pour dire que ce n’est qu’une histoire de compétences et de probité.
Comment se fait-il que TotalEnergie détient le monopole de l’importation et de la distribution a travers le pays de kérosène ?
Ce monopole est en partie un des facteurs a l’origine du prix élevé des billets que ce soit a l’international qu’au niveau domestique...
Un monopole qui a duré depuis longtemps déjà...
Vohitra
Les trois « pontes » de la francafrique ????
S’appellent
: Total, Bouygues, Bollore"
Exploitaton de ressources .extractives
Ponts et chaussées etc bâtiment
Exploitations portuaires(containers notamment)
Franc-maçonnerie, « cercles franco-malgaches », Rotary et lion’s clubs servent de piliers DES RÉSEAUX francafricains
Tous les Andriantsitoaina, Ravelomanantsoa, Rabesahala, Ramananarivo , etc le savent....
NB
COLAS est une filiale Bouygues a 100%.
Bollore, roi des ports africains, à cède ses parts à un autre francafricain .
Total , multinationale prédatrice, est égal à lui-même sur tous les fronts.
L’aéroport d’Ivato international est géré par des Français : PDG, Colas, Méridienne, Total Energies...et fonctionne correctement, pas de coupures d’eau ni d’électricité. La durée du contrat est de 28 ans. En revanche, lorsqu’il s’agit de la gestion des Malgaches, tout crépite. Il suffit de prendre en guise d’exemples la gestion de la défunte Air Madagascar ou de Madagascar Airlines. Les lignes extérieures ont été fermées les unes après les autres et pourtant elles étaient rentables, surtout vers les îles sœurs (La Réunion et Maurice). Le slogan « tsy mora ny manao zavatra » ne fait pas progresser.
C’est en raison de la hausse de la demande : 900.000 passagers par an, il y a quelques années, aujourd’hui, près de 1,5 millions, avec 5 grandes compagnies internationales qui desservent.
A ce rythme là, d’ici quelques années, nous serons obligé de construire un nouveau aéroport international plus grand et plus large, qui pourra accueillir plus de 2 millions passagers par an.
Isandra,
A titre de comparaison, l’aéroport d’Addis-Abeba, c’est 27 millions d’usagers en 2024 dont 70% sont en transit. Addis-Abeba s’est construit comme un hub pour le transport aérien de la partie Est du continent africain. 0,9 million d’Ivato, c’est à peine 3% d’Addis-Abeba.
Il est actuellement imité par Nairobi mais malheureusement comme partout en Afrique dont Madagascar, cet aéroport malgré des milliards de $ d’investissement s’est plombé les ailes par la découverte récente d’une importante vague de corruption à tous les niveaux durant la conception, la construction et la gestion dudit aéroport.
Ivato pourra très bien être un candidat pour devenir un hub logistique du transport aérien sur la partie sud de l’océan indien. A condition de.....(plus besoin de répéter).
A ce stade, Ivato est trop tourné sur les passagers locaux en début ou en fin d’itinéraire au lieu de se tourner aussi vers les passagers en transit.
BTT,
Par modestie, c’est incomparable, aussi bien sur la modernité que la superficie.
Ivato n’a que 17km2 comme superficie, alors que Bole est immense aéroport 108 km2, l’un des plus grands d’Afrique. J’y ai déjà fait un escale, ça n’a rien à voir, on dirait dans un pays occidental.
C’est la raison pour laquelle j’ai dit qu’il faudrait penser à construire un nouveau aéroport plus large dans un autre emplacement, car à l’endroit où se trouve notre Aéroport commence à toucher sa limite.
BTT un hub est impossible à Mada. Vers quelles contrées voulez vous vous tourner en dehors des quelques pays limitrophes. Sa situation ne le permet pas. Donc il ne faut pas vouloir de la mariée plus que ce qu’elle peut donner.
En effet ,
Madagascar étant géographiquement excentré,
et de surcrout localisé dans une zone à faible concentration.humaine ,
y construire une plate-forme aéronautique de type HUB serait peut être disproportionné.
Isandra ;
Oui, je suis d’accord avec vous, le transport aérien, notamment pour une île aussi grande que la nôtre est appelé à se développer.
Effectivement, il faut envisager un site plus convenable. Ivato connaîtra tôt ou tard ses limites.
M. French cancan ;
Bien-sur que, de par sa position stratégique, Madagascar a le potentiel pour devenir un hub du transport aérien dans le bassin Sud de l’Océan Indien en permettant le lien entre ses pays voisins (notamment ces nombreuses îles voisines à fort potentiel touristique mais très limités en terme d’expansion ou de superficie) et le reste du monde. C’est juste une histoire de réseau et de la capacité d’accueil des infrastructures.
BTT, ces îles et pays sont déjà très bien desservis par des vols directs de nombreuses compagnies aériennes et des hub tels que Dubaï, Istanbul, Addis-Abeba, Nairobi. Il n’y a guère de place pour un autre hub et surtout avec une compagnie qui n’a pour l’instant aucun avion wide body et aucune route aérienne internationale. De plus il faudrait des partage de code avec d’autres compagnies etc etc...
Peut être dans 50 ans pour Air Mad si d’ici là ils ne prennent un DG de votre acabit sans quoi il y aurait une autre faillite.
Et de plus quelle position stratégique ?
Plus au sud c’est le néant...
Plus au Nord cela ferait arriver les passagers de tous les continents à l’extrême sud pour remonter au Nord ou sur les deux côtés est ouest où ils peuvent y arriver plus rapidement.
Aucun avantage à tirer de sa position qui est loin d’être stratégique. Ce n’est pas parce que c’est une grande île que cela lui donne plus de possibilités dans ce domaine.
Pour rappel :
– « https://www.madagascar-tribune.com/Les-travaux-commencent-apres-deux,23063.html »,
– « https://www.madagascar-tribune.com/Andry-Rajoelina-lance-a-son-tour,24704 ».
Quand les « travaux » à Ivato, ressemblent au « tonneau des Danaïdes » !.
@+
Avant le catastrophe de 2009 l’aeroport d’Ivato etait Malagasy, maintenant c’est Français (Ravinala Airports).
Avant le catastrophe de 2009 les touristes arrivaient avec des vols d’Air Mad. Et ils ont pu voyager vers le sud sur un RN7 bien goudronné.
En 2008 il y avait un plus grand nombre de touristes que maintenant.
Madagascar recule pendant que les autres pays avancent.
Avant le catastrophe de 2009 l’aeroport d’Ivato etait Malagasy, maintenant c’est Français (Ravinala Airports).
Avant le catastrophe de 2009 les touristes arrivaient avec des vols d’Air Mad. Et ils ont pu voyager vers le sud sur un RN7 bien goudronné.
En 2008 il y avait un plus grand nombre de touristes que maintenant.
Madagascar recule pendant que les autres pays avancent.