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Economie

Filière vanille

L’État insiste sur l’application du prix référentiel à 250 dollars US

vendredi 27 novembre 2020 | Mandimbisoa R.

L’État ne reculera pas par rapport à la mise en application du prix référentiel du kilo de la vanille à l’exportation de 250 dollars, prix fixé par le Conseil National de la Vanille (CNV). La déclaration est de Lantosoa Rakotomalala, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat. Certes des pressions existent, notamment de la part d’un élu de Sambava, qui demande la révision de ce prix à 100 dollars, mais le membre du gouvernement a dénoncé le « manque de logique » dans certains arguments.

La recette de l’exportation de la vanille de la précédente saison s’élève à près de 500 millions de dollars, ce qui représente quelque chose dans la balance commerciale, précise la ministre en charge de l’industrie et du commerce. Cette fois-ci encore, l’Etat qui mise beaucoup sur la relance économique après avoir subi les impacts fâcheux de l’épidémie de Covid-19, attend beaucoup de cette filière. D’autant plus que les résultats de ces derniers mois depuis la réouverture de la campagne sont encourageants.

En deux mois, Madagascar a pu atteindre 30% de sa capacité d’exportation annuelle de vanille, selon le rapport du ministère. Depuis le 15 septembre, 515 tonnes de vanilles ont déjà été exportées si l’objectif est de 1 500 tonnes pour cette saison 2020-2021. 86% de ces produits proviennent pour la plupart de la région SAVA où l’État a récemment mis en place la maison de la vanille.

35 commentaires

Vos commentaires

  • 27 novembre 2020 à 09:02 | arsonist (#10169)

    Tsss ! Itsabahan’ny foza daholo io zavatra rehetra tsy misy fantany io .

    • 27 novembre 2020 à 09:27 | Rainingory (#11012) répond à arsonist

      Misaina @ inona moa ny foza e ? Lalànan’ny tolotra sy tinady iraisan’izao tontolo izao io fa tsy hoe izaho anie mahay mampandihy dia izay dihiko no atao !

    • 27 novembre 2020 à 16:30 | lé kopé (#10607) répond à arsonist

      Qui a dit qu’il allait doubler , ou tripler le prix de la vanille ???Les paroles s’envolent , mais les écrits(Internet) restent .Il est indéniable que faire l’apologie de ces projets (mivarotra saka be loha) est sa grande spécialité , mais qu’il ne se hasarde pas dans des secteurs dont il ne maîtrise pas le fonctionnement . Il a fait preuve d’incompétence depuis 2009, et les chiffres qui ressortent des observateurs qualifiés , démontrent son inefficacité .Si nous étions le 5ème Pays le plus pauvre du Monde auparavant , il est pour moi insupportable de savoir , à quelle place nous nous situons actuellement .Mais cela ne saurait tarder , et le verdict sera sans appel !!! Mais le Covid 19 est passé par là (et y est encore), mais au moins cela nous offrira des circonstances atténuantes , malgré les médicaments ,et l’Usine qui va sauver le Monde ...

  • 27 novembre 2020 à 11:06 | lysnorine (#9752)

    - « La recette de l’exportation de la vanille de la précédente saison s’élève à près de 500 millions de dollars »
    Firy TAONINA moa izany lavanila namidy izany ka nahazoana US$ 500 tapitrisa. ary hatramin’ny oviana ka hatramin’ny oviana ? Sahala amin’ny ahoana sy ahoana marina moa izany lavanila naondrana izany ?
    Iza avy ireo TANY sy ORINASA nividy azy ?
    Nisy ambiny ve ny lavanila tamin’io taona nanangonana azy io, ka tsy lafo ?

    - « En deux mois, Madagascar a pu atteindre 30% de SA CAPACITÉ D’EXPORTATION ANNUELLE de vanille, selon le rapport du ministère. Depuis le 15 septembre, 515 TONNES DE VANILLES ont déjà été exportées si l’objectif est de 1 500 tonnes pour cette saison 2020-2021 »
    Ny azo tsoahana avy amin’ireo filazana ireo dia mitentina ho 1,700 T eo ho eo angaha izany ny « STOCK-na » lavanila ? TSY BE LOATRA VA RE IZANY oharina amin’izay ilain’ny mpanafatra azy any an-dafin-dranomasina ?
    Fanontaniana tahaka ny etsy aloha ihany : Iza avy ireo TANY sy ORINASA nividy ireo 515 T hatramin’ny 15 Septambra ireo ? Sahala amin’ny ahoana sy ahoana avy ? ary ohatrinona marina no nividianany ny kilao ?

    Ho an’izay ta-handalina bebe kokoa ity raharaha lehibe dia lehibe ity !
    https://www.madagascarvanillacompany.com/buymadagascarvanillabeans/ &
    https://www.madagascarvanillacompany.com/

    NB Vanilla BEAR Market in Madagascar

    04 August 4 « CURED FINISHED VANILLA FARM PRICE went from $500 to $450 to $400 to $350 to $330 to $310 to $300 to $250 to $220 to $200 to $185 to $150 to $135 to finally around $110 today. IT WILL PROBABLY GO EVEN LOWER FOR FINISHED BLACK VANILLA AT THE END OF THE YEAR. ».

    “Firmenich signs innovative vanilla partnership with Authentic Products in Madagascar, to take traceability & youth employment to next level”
    https://www.prnewswire.com/news-releases/firmenich-signs-innovative-vanilla-partnership-with-authentic-products-in-madagascar-to-take-traceability--youth-employment-to-next-level-301161191.html
    sns., sns.

    Tsy aleo ve HAMPORISIHANA HAMBOLY VARY sy zavatra hafa ireo mpamboly ireo, dia hajanony ny lavanila ? Lalaovin’ny « jiolahy » mpilalao amin’io tsena io i Madagasikara nony noravana ny « CAISSE DE STABILISATION » sy ny fifampiraharahan’i Madagasikara sy Kômôro isan-taona fahizay tamin’ny McCormick (Baltimore) ny amin’ny hamaritan’ny roa tonta VIDINYMIRARY amin’ny tsena iraisam-pirenena. .

  • 27 novembre 2020 à 11:38 | nez_gros (#10715)

    C’est nous qui avons la vanille, c’est nous qui déterminons le Prix... c’est aussi simple que cela...
    Le contraire de cela s’appele vol ou arnaque...

    Les sociétés etrangeres qui exploitent la vanille à Madagascar doit accepter le prix imposé par les Agriculteurs, les Terres de vanille doivent être Malgaches...

    Le chantage, genre laisser pourrir votre vanille , est inacceptable ; et d’ailleurs nous sommes tellement pauvre(on aura tout vu) , que nous devons prêt à mourir, au lieu de se laisser intimider...
    t’as capté ou pas gros ???

    • 27 novembre 2020 à 11:54 | Albatros (#234) répond à nez_gros

      « C’est nous qui avons la vanille, c’est nous qui déterminons le Prix... ».

      Ah !bon !.
      L’acheteur n’a pas son mot à dire ?!.

    • 27 novembre 2020 à 13:23 | vorona (#8254) répond à nez_gros

      «  »C’est nous qui avons la vanille, c’est nous qui déterminons le Prix...«  »
      Attention a ne pas scier la branche sur laquelle est enroulée la plante !
      Beaucoup de pays se sont mis à la culture (Papouasie, etc ..) notamment les Pays-Bas en culture sous serre et lorsqu’eux se mettent sur un marché de végétaux, ils investissent rarement dans le vide !

    • 27 novembre 2020 à 15:06 | nez_gros (#10715) répond à nez_gros

      @bibi Fricotin, offre et demande ? j’ai l’impression d’entendre des étudiants en 1ère année en économie !
      Gros l’offre et la demande n’a jamais existé, cela n’est qu’ une vision de l’esprit et à but pédagogique... L’Iran est obligé de vendre son pétrole à bas prix car il y a embargo...

      sur le Marché d’armement, tu es obligé d’acheter américain, si tu es dans l’OTAN, et tu es obligé d’acheter Russe, si tu ne veux pas la domination américaine... la Turquie membre de l’OTAN essaie, de juguler, mais très très marginalement...

      sur le marché Européen, ce sont les technocrates de Bruxelles qui décident , en tenant compte les lobbyng divers , autorisés d’ailleurs, en son sein ... t’as capté ou pas gros ??

    • 27 novembre 2020 à 15:15 | Zora (#10982) répond à nez_gros

      Bonjour à tous,
      « La loi de l’offre et de la demande n’existe » Et monsieur est chercheur en quoi déjà ?😂😂😂

    • 27 novembre 2020 à 15:17 | nez_gros (#10715) répond à nez_gros

      @vorona, Culture sous serre de vanille ? quelle horreur ! , en cet époque où le produit Bio coute cher, car naturel, et ecologique... , donc risque sanitaire zero...

      Le produit sous serre , c’est comme un Homme ou une femme refaite par le botox, c’est jolis visuellement, mais très dangereux pour la santé de ceux qui sont concernés... t’as capté ou pas gros ???

      Madagascar avec son climat ensoleillé, pluvieux, mais tempéré, est le paradis sur terre, pour les animaux, les plantes, les fruits les legumes, les animaux sous mer...

      C’est la raison de notre pauvreté d’ailleurs ... la beauté cree des envies et de la jalousie... et toi avec ton culture de serre , tu tombes dans le panneau gros ...

    • 27 novembre 2020 à 15:44 | Vohitra (#7654) répond à nez_gros

      Uh la la !

      Le nez du gros est en train de plonger dans quelque chose de pourrie la !

      On peut tres bien obtenir des produits qualifies de BIO en faisant la production sous serre...

      La serre est un outil permettant de reduire a neant la variabilite des caracteristiques physiques d un milieu de production selon la photoperiodicite et la saison, sachant pertinemment que les besoins d une espece de plante cultivee sont scrupuleusement respectes...

      Ainsi, la production sous serre peut etre BIO du moment qu on n utilise pas de pesticides, pas d engrais chimique, et pas d hormone et de regulateur de croissance...

      On peut tres bien produire dorenavant de la vanille sous serre et assurer la reproduction des fleurs par voie de manipulation...c est le produit de recherche mene par les...vrais chercheurs de l universite de Wageningen dans au Pays-Bas

    • 27 novembre 2020 à 17:56 | nez_gros (#10715) répond à nez_gros

      @vohitra : Dans l’alimentation, le boss , c’est la nature. être en lien avec la nature, respecter le cycle des saisons.

      et toi vohitra qui disait des imbécilités : : "BIO du moment qu’ on n utilise pas de pesticides, pas d engrais chimique, et pas d hormone et de regulateur de croissance...

      - eh ! gros, et la manipulation génétique qui n’utilise pas de tout cela , c’est BIO ou pas ?

      L’homme peut canaliser la nature, l’améliorer , mais pas la changer ni se substituer à elle ,

    • 27 novembre 2020 à 18:30 | Vohitra (#7654) répond à nez_gros

      Sortez votre nez d abord de cette saloperie !

      Une manipulation genetique se fait toujours avec l usage de produit chimique pour laisser la domination d un caractere voulu, donc, sous cet angle, ce n est plus dans le domaine du BIO bien entendu...

      Et chez le regne vegetal, chaque espece determinee dans sa croissance et reproduction physiologique auront toujours besoin de conditions physiques qui lui soient propres et caracteristiques, qui restent invariables quelle que soit la latitude ou on veut la developper de facon naturelle (temperature, ensoleillement, humidite, ph, degre hygrometrique...).

      Et on peut dorenavant re-creer artificiellement ces conditions sous serre...tout en restant dans le domaine du bio...l avantage consequent de cette technique est qu on pourrait produire toute saison sous serre, seulement, ce n est pas economiquement rentable que pour les especes a haute valeur ajoutee...

      C est pour cette raison que vous ne pouvez voir des cultures cerealieres sous serre ni de soja sous serre, c est pour cela qu on les appele les cultures de plein champ ou grande culture...

      Ce gros nez vous empeche d y voir clair...mais la, il vous pousse jusqu a l imbecilite...

    • 27 novembre 2020 à 18:47 | vatomena (#8391) répond à nez_gros

      La vanille n’est pas endémique à Madagascar.C’est le créole réunionnais qui l’a acclimaté à Madagascar.. encore un héritage colonial et qui rapporte le plus

    • 27 novembre 2020 à 19:28 | nez_gros (#10715) répond à nez_gros

      @vohitra, tu melanges tout gros, c’est l’Aliénation des Intellos de l’ecole de jules Ferry , prompt à avaler tout ce qu’on leur raconte... que les serres puissent produire de fruits ou legumes, d’accord, mais que cela s’appelle BIO, par ce que les Pharmaciens de l’ecole de Jules Ferry l’ont appelé Bio, il y a un Hic

      Bio en quoi en fait , avec des chaleurs artificielles, sans les rayons et les énergies solaires ? ...

      Il y a déjà 2 serres : les serres froides ou naturelles des pays occidentaux
      et les serres chaude pour les produits des pays du SUD,

      La vanille pousse dans le SUD, donc c’est les serres chaudes qui nous intéressent

      Sur la manipulation génétique, tu c’est un peu approximatif, comme tu en as toujours le secret :

      tu mélanges le gènes proprement dit, et les études en laboratoires avec les catalyseur utilisé pour isoler l’élément naturel recherché
      Si tu persistes, je ne peux rien pour toi , retournes à l’ecole gros,,T’as capté ou pas ?

    • 27 novembre 2020 à 20:20 | Vohitra (#7654) répond à nez_gros

      Qu’il est drôle le nez gros !

      On lui parle de principes généraux qui régissent la construction de serre, et il vous parle des types de serre !

      Qu’on parle de manipulation génétique et il balance les réactions chimiques avec catalyseur dans les leçons de chimie du secondaire !

      Les gènes sont des caractères contenus dans les chromosomes et qu’on veut isoler pour faire apparaître ses informations caractéristiques, avec des procédés du génie génétique, et lui il parle de l’école de Jules Ferry…

      Et oui, comme si on lui parle des principes des moteurs à combustion, et il vous parle de Renault 4 ou de la Dauphine…

      Oui, il est vraiment drôle disais-je, avec son nez turgescent qui renifle et qui lui donne du flair…jouant la fonction de capteur…et du gros en prime ! Chapeau ! Oui, vous avez compris, vous pouvez rien faire pour moi…et je m’en sens soulagé, vraiment !

  • 27 novembre 2020 à 12:59 | Bibi Fricotin (#10989)

    Madagascar a un incroyable talent de bouffons !
    Le prix de toute marchandise est déterminé par les lois de l’offre ET de la demande, et non pas par les délires et les diktats de dirigeants d’opérette incultes.

    • 30 novembre 2020 à 07:13 | Sotheat (#11119) répond à Bibi Fricotin

      Madagascar a un monopole sur la production de vanille. C’est bien que l’état établir un prix de préférence de 250$/kg pour protéger les producteurs et un prix à l’exportation pour remplir le coffre d’état. Par l’exemple 500$/kg le prix de vanille à l’exportation et le marché international de vanille va s’ajuster au prix de l’offre (c’est l’avantage de monopole). Donc le +250$/kg sera sous forme de taxe sur l’exportation de vanille pour remplir le coffre d’état. Tout le monde partage ce richesse, les producteurs 250$/kg et l’état 250$/kg, une situation gagnant/gagnant. Souvent les dirigeants ne priorisent pas les opportunités de développer l’île. La vanille est un petit marché international moins d’un milliards de dollars (pas comme le chocolat qui est dans l’ordre de centaines de milliards $) et les conditions exigeantes pour la production de vanille. Honnêtement je pense que Madagascar va rester encore long temps monopole de ce petit marché.

  • 27 novembre 2020 à 13:23 | Vohitra (#7654)

    Je réitère encore le questionnement que j’ai soulevé avant-hier à propos du fonctionnement du marché dans un cadre libéral : « est-ce que le pays vit dans le cadre d’une économie libérale ou est-ce qu’on a déjà basculé dans le cadre d’une économie dirigée par l’Etat avec des prérogatives semblables à celles ayant existé dans les pays de démocratie populaire comme autrefois ?

    Et tant qu’on y est, la responsable fait semblant d’ignorer le fond de l’appréhension soulevée par l’élu de la Région SAVA, dont les grandes lignes tournent autour de la participation des opérateurs locaux, professionnels depuis longtemps dans la filière, qui avaient été écarté pour la plupart de manière sournoise lors des deux dernière campagnes au profit de quelques intervenants privilégiés nouveaux venus et soupçonnés d’avoir des relations obscures avec le milieu et entourage de Bonnie et Clyde, aussi bien d’Al Capone…limitant de fait le ruissellement attendu au sein de l‘économie régionale…

    Elle feint d’ignorer que la chute de prix de la vanille ainsi que le désarroi et déception des opérateurs locaux avaient eu lieu dès 2019…année charnière de début d’intervention dirigiste au sein de la filière de ces mercenaires en quête de profit instantané sans souci d’un fonctionnement stable et durable d’un mécanisme selon le marché…

    • 27 novembre 2020 à 13:37 | ANTICASTE (#10704) répond à Vohitra

      Vohitra,
      Vouloir réformer les mauvaises habitudes de l’administration Gasy ,c’est nettoyer les écuries d’Augias !
      Rajoel sera t-il l’hercule de service, ?
      j’en doute fortement ,car lui même profite bien des avantages de ce genre de système mafieux !
      Il a touché notamment une sorte de « salaire » après l’élection de Hery ,et cela pendant 5 ans ,sans aucune justification ,car a cette époque il n’était pas un président élu !
      Mais cela ne doit représenter qu’une part infime des détournements effectués par la haute caste aux manettes !

    • 30 novembre 2020 à 08:29 | Sotheat (#11119) répond à Vohitra

      Dans le monde de globalisation, les opérateurs du marchent crée une forme de monopole par l’acquisition, par la fusion ou par l’alliance. Ça leur permettent de contrôler globalement le flux du marché (la quantité, le prix, les nouveaux acteurs, etc.), c’est une forme de force monopole du marché. Mais il y a aussi l’état qui joue un rôle très important dans le fonctionnement de ces opérateurs, c’est lui qui établit les règles du jeux. Par exemple la vanille, la production de vanille est 100% pour le marché international (les malgaches ne la consomment pas). Soit l’Etat malgache implique des opérateurs étrangers à venir investir en suivant les règles du gouvernement (éviter la pression sur le prix) ou soit l’État facilite les différents marchés étrangers (entre les états) pour éviter la pression du prix imposé par la demande monopole (de l’acheteur).

      Souvent, la corruption, la lenteur, l’inefficacité se passe toujours derrière une porte fermée...et derrière cette là l’éthique n’existe pas...

  • 27 novembre 2020 à 13:35 | dominique (#9242)

    Au royaume des demeurés c’est le délire complet ..

    • 30 novembre 2020 à 08:44 | Sotheat (#11119) répond à dominique

      La colonisation forme 1e génération de l’esclave, lorsque les servants se sentent autonome, c’est inévitable l’indépendance puis ils forment la 2e génération de l’esclave ignorant...quand vous êtes l’esclave de l’esclave, il ne reste plus rien à manger. La culture et la tradition de la 1e génération d’esclave restent toujours. C’est là nous sommes actuellement !

  • 27 novembre 2020 à 17:56 | nez_gros (#10715)

    @vohitra : Dans l’alimentation, le boss , c’est la nature. être en lien avec la nature, respecter le cycle des saisons.

    et toi vohitra qui disait des imbécilités : : "BIO du moment qu’ on n utilise pas de pesticides, pas d engrais chimique, et pas d hormone et de regulateur de croissance...

    - eh ! gros, et la manipulation génétique qui n’utilise pas de tout cela , c’est BIO ou pas ?

    L’homme peut canaliser la nature, l’améliorer , mais pas la changer ni se substituer à elle ,

    • 27 novembre 2020 à 18:35 | Vohitra (#7654) répond à nez_gros

      Je vous ai donne ma reponse supra, occupez-vous de ce nez qui vous gene tellement au point d arriver a vous obscurcir la reflexion des fois...

    • 27 novembre 2020 à 20:18 | Zora (#10982) répond à nez_gros

      Ne vous fatiguez pas à expliquer l’évidence au chercheur, laissez le continuer à chercher. C’est épuisant de le lire.

  • 27 novembre 2020 à 19:08 | Besorongola (#10635)

    Principales caractéristiques de la production d’aliments biologiques

    Source : ML

    Pour les cultures

    Pas de pesticides ni d’herbicides chimiques. On effectue plutôt du désherbage mécanique ou thermique. On pratique la lutte biologique pour protéger les cultures ;

    Pas de fertilisants de synthèse ni de boues d’épuration. On renforce plutôt le sol grâce à des méthodes d’agriculture éprouvées comme la rotation des cultures, l’usage d’engrais naturels et l’épandage de matières organiques compostées ;

    Pas de semences issues d’OGM et emploi exclusif des semences originales.

    Pour l’élevage

    Pas d’antibiotiques ni d’hormones de croissance. On fait plutôt usage de thérapeutiques alternatives, dont l’homéopathie pour traiter les animaux ;

    Pas de farines animales dans la diète alimentaire. Les animaux mangent plutôt des aliments (fourrages par exemple) cultivés selon les normes biologiques, sans OGM ;

    Pas de surpopulation animale dans des bâtiments fermés . Les animaux jouissent de conditions de vie décentes comme de l’espace pour bouger, de la lumière solaire et de l’air frais.

    Source : Éric Labonté

    • 27 novembre 2020 à 19:32 | nez_gros (#10715) répond à Besorongola

      @besorongola, et l’utilisation de soleil artificiel, c’est BIO ou pas... encore un intello aliénés de l’ecole de Jules Ferry... je n’en peux plus gros...

    • 27 novembre 2020 à 19:35 | nez_gros (#10715) répond à Besorongola

      Chaleur artificiel qui remplace le solei plûtôt, mais pas soleil artificiel...

    • 27 novembre 2020 à 20:35 | Besorongola (#10635) répond à Besorongola

      Faire pousser des fruits et légumes bio sous serre chauffée n’est pas sacrilège, mais à condition de le faire « uniquement dans le respect des cycles naturels et de la saisonnalité ». Ainsi en a décidé jeudi le Comité national de l’agriculture biologique (CNAB).11 juil. 2019
      N’invente rien tout est déjà dit par des experts.

  • 27 novembre 2020 à 19:29 | Besorongola (#10635)

    Vatomena.
    Les fruits et légumes ont été rapportés d’Asie, d’Amérique, d’Afrique par des explorateurs. ... Christophe Colomb, par exemple, a contribué lors de la découverte de l’Amérique à introduire de nombreux fruits et légumes en Europe.
    En 1880 la vanille arrive à Madagascar de l’île de la Réunion, les colons français prient les meilleurs pieds pour les planter sur la Grande Ile. Son climat idéal et son savoir-faire ancestral de ses paysans en font aujourd’hui l’une des meilleurs vanille au monde.
    En 1529, Hernan Cortès, le conquistador, rapporta par bateau de l’Amérique central des lianes de vanillé, en Espagne.

    En 1630, le Roi Louis 14 ordonna que des pieds de vanille soit amenée sur l’île de la Réunion pour y être planté. Mais elle resta stérile, pendant plus de deux siècles. Car seul la « Mélipone » pouvait féconder cette orchidée.
    185 années d’introduction de la Bible à Madagascar célébrées. ... Le 21 juin 2020 à été célébré les 185 ans de l’introduction de la Bible à Madagascar, une date établie sur l’introduction de l’ouvrage entier. Mais en 1830, le nouveau testament a été apporté par les missionnaires de la London Missionary Society.
    « Rien n’est endémique sur cette terre tout se transporte. »

    • 27 novembre 2020 à 20:50 | nez_gros (#10715) répond à Besorongola

      @besorongola, En 1630, le Roi Louis 14 ordonna, Louis XIV est né en 1638 gros. Je n’en peux plus

      Christophe Colomb, est un nul, il n’a rien découvert du tout, il arrive en Amérique, et il croyait en Inde

      Les Olmeques habitaient cette terre, et c’est eux qui ont découvert cette terre d’atlantique

      a ce rythme là, on ira dire... Christophe Colomb et Amerigo Vespucci ont crée le ciel et la terre...

    • 27 novembre 2020 à 21:10 | vatomena (#8391) répond à Besorongola

      Besorongola — Vous avez oublié la pomme de terre ! C’est la pomme de terre qui

      sauva un jour la paysannerie irlandaise de la famine.

  • 27 novembre 2020 à 21:40 | Besorongola (#10635)

    Nez gros.
    La prochaine fois indique tes sources

    HISTOIRE DE LA VANILLE
    Découverte de la Vanille
    Source David Vanille.
    Fernando Cortez arriva le 22 Avril 1519 au large des côtes de Veracruz. Son escadron compte environ 600 hommes.
    Arrivée à terre, il se dirige vers la cité de Tenochtitlan ou siège le roi Moctezuma.
    Quand Moctezuma voit Cortez, il s’imagine que celui ci n’est autre que le roi prêtre, Quetzalcoatl.Si Moctuzema et son calendrier lunaire n’avait pas eu ce doute, les Espagnols auraient été rapidement évincés par les guerriers Totonaques.Les aztèques et la vanille
    En guise de bienvenue, on lui prépare un breuvage du nom de Tchocolatl, un chocolat vanille.
    Les Espagnols sont tout de suite séduit par le Cacao des Aztèques et surtout, ces gousses exceptionnelles avec ce parfum extraordinaire : Charles Quint ** aura le privilège d’être le premier roi en Europe a déguster cette boisson à base de vanille.On s’intéresse tout de suite à ce nouveau parfum, cette aromatique, et dès le début du 17ème siècle, on retrouve la vanille dans la cuisine des cours Européennes.Les Totonaques s’était bien garder d’expliquer le secret de la vanille.Les botanistes européens ne comprenaient pas pourquoi cette orchidée ne donnait pas de fruits sur les terres d’Outre Mer de France.Pendant plus de deux siècles après sa découverte par Cortez, le Mexique garda le monopole de la production de Vanille.

    Vanillier en Outre Mer et Implantation de boutures à la Réunion

    Dans les années 1700, la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane ont déjà des vanilliers répertoriés sur leur sol.
    Des espèces type vanilla pompona ou des dérivés de vanilla fragrans étaient déjà présentes avant l’implantation en nombre par les colons et botanistes du royaume de France.
    Dans la région des tribus Wayampis, en Guyane, de nombreuses espèces de vanille parfumées étaient utilisées pour faire des colliers.Avec l’aide du Gouverneur de Cayenne, Pierre Henri Philibert, originaire de l’île de la Réunion, officier de la marine et capitaine de vaisseau, ramène sur son île de nombreuses espèces de vanille.
    Ces boutures son issue de plantation de Guyane mais aussi de nombreux pays ou il a fait escale avec ses marins.
    Lors d’un second voyage, il ramena aussi des plants des Philipinnes, plus précisément de la région de Calabarzon.David de Floris, ramena à bord de son navire des boutures des serres du responsable du Jardin du roi.
    Il devint producteur de vanille à son retour et dévoua sa vie à cette épice. Grâce à lui, la préparation de la vanille fut nettement amélioré.
    Aujourd’hui sa famille continue ce savoir-faire sur l’île de la Réunion.

    Première fécondation de la Vanille
    Si l’abeille Mélipone féconde la vanille au Mexique, elle n’est pas présente sur l’île Bourbon.
    Le colibri, l’oiseau mouche, peuvent parfois aider à la fécondation de certaines gousses.C’est Edmond Albius, à 12 ans, qui à la Réunion découvrit en 1841 le procédé pour féconder une fleur de vanille.
    Le patronyme Albius lui a été donné à l’abolition de l’esclavage, en référence à la couleur blanche de la fleur (Alba en latin).Gr‚ce à sa technique de pollinisation le développement de la vanille a pu se mettre en place sur l’île de la Réunion.Pour mener à bien la fécondation, seule la technique manuelle est une garantie.Chaque fleur de vanille donnant naissance à une gousse qu’il faudra laisser 8 à 10 mois selon les espèces sur le vanillier.Aujourd’hui, la technique découverte par Edmond Albius reste la technique de référence pour féconder chaque fleurs de vanille à travers le monde.Fécondation ’une fleur de vanille

    Madagascar et la Réunion - Développement de la Vanille Bourbon

    Le développement de la vanille fût d’autant plus important, une fois qu’Ernest Loupy, producteur de vanille à la Réunion, inventa la technique de l’échaudage.Cette Technique consiste à mettre les vanilles vertes en pleine maturité dans un bain d’eau chaude entre 65 et 70°C pendant 3 minutes.Le but est d’arrêter le développement enzymatique de la gousse et ainsi de « tuer » la gousse (jargon de producteurs).S’ensuit un étuvage dans des caisses, roulé dans des toiles de jutes afin que les gousses puissent garder la chaleur et perdre un maximum d’eau.Après cette étape, une alternance sur des jutes au soleil et des claies à l’ombre permettront à nos gousses de vanille de développer leur intensité aromatique.
    Madagascar et la Réunion, bénéficie de sols riches et de température idéale pour la culture de la vanille.On trouve à la Réunion, différents sols volcaniques qui sont très riches en nutriments pour le bon développement des vanilliers.
    Les régions les plus connues pour la culture de la vanille à la Réunion sont celles de Saint Philippe et Sainte Suzanne.
    C’est à partir de 1870, que les premières boutures et techniques d’affinages sont arrivées et ont été enseignées à Madagascar.
    Le Nord-Est de l’île, la SAVA (Sambava-Andapa-Vohémar-Anatalaha) est la région par excellence de la vanille.
    Les sols riches en matières organiques et les températures chaudes et humides sont idéales à son bon développement.Egalement, les rendements des vanilles issues d’Andapa (région de Ankaibé) sont meilleurs que sur les autres zones.
    Cette région encaissée, à quelques heures de route de Sambava, produit des gousses de vanille exceptionnelles et des productions à l’hectare plus avantageuses.
    De nos jours, 80% de la vanille produite dans le monde est de la Vanille Bourbon de Madagascar.

    ** Charles V, né le 24 février 1500 à Gand en Flandre et mort le 21 septembre 1558 au monastère de Yuste, est un prince de la maison de Habsbourg, fils de Philippe le Beau et de Jeanne la Folle.

  • 27 novembre 2020 à 22:11 | lysnorine (#9752)

    Re nez_gros 27 novembre à 15:06 (#10715) répond à nez_gros ^
    « @bibi Fricotin, offre et demande ? j’ai l’impression d’entendre des étudiants en 1ère année en économie ! » ??

    C’est le TYPE DE MARCHÉ – type d’OFFRE et type de DEMANDE - qu’il importe de bien analyser pour comprendre la formation des prix sur ledit marché.

    Le marché international de la vanille qui nous concerne n’est pas du tout un MARCHÉ DE CONCURRENCE PURE ET PARFAITE. Pour bien comprendre ces questions de PRIX et de TYPES de MARCHÉS nous recommenderions aux responsables, décideurs Malagasy de la politique de la vanille, l’ouvrage de Jean MARCHAL, Le Mécanisme des prix. 2e édition... (1948) Paris, Librairie de Médicis.
    Voici une présentation de cet ouvrage .

    « Lajugie Jean
    « Marchal (Jean) - Le mécanisme des prix.. In : Revue économique, volume 2, n°1, 1951. pp. 113-114 ;
    [note bibliographique]
    https://www.persee.fr/doc/reco_0035-2764_1951_num_2_1_406811_t1_0113_0000_001

    « La seconde édition du Mécanisme des prix du Professeur Jean Marchai est plus une édition revue et augmentée de son ouvrage bien connu est une refonte totale qui en fait ÉGAL DES MEILLEURES PRODUCTIONS DE LA LITTÉRATURE ANGLO-SAXONNE CONTEMPORAINE Dans une première partie auteur décrit LE MÉCANISME DES PRIX DANS UN MONDE DE CONCURRENCE PARFAITE et montre sa liaison avec évolution de la conjoncture. C’est pour lui l’occasion de préciser les conditions de cette CONCURRENCE PARFAITE FLUIDITÉ ET ATOMICITÉ DE OFFRE ET DE LA DEMANDE et de donner une intéressante distinction des périodes analyse infra-courte courte longue ultra-longue Il applique cette distinction aux composantes du prix offre et demande et discute au passage influence respective de l’EFFET de SUBSTITUTION de MARSHALL et de EFFET de REVENU de HICKS ainsi que celle du principe accélération Il rappelle comment la formation du PRIX MOMENTANÉ donne naissance des RENTES DIVERSES et comment la théorie statistique du prix d’équilibre stable se relie aux notions de COÛT DE PRODUCTION (coût global coût moyen coût marginal).

    « La critique qu’il présente de cette CONCEPTION CLASSIQUE est un des passages les plus suggestifs de ouvrage Il lui reproche de reposer sur une CONCEPTION ABSTRAITE DU TEMPS celle des mathématiciens qui s’analyse en une SIMPLE POSSIBILITÉ DE RÉACTION du système considéré alors que LE TEMPS, POUR L’ÉCONOMISTE, DOIT ÊTRE UN TEMPS CONCRET CHARGÉ ÉVÉNEMENTS comme celui du physicien, du biologiste Il doit avoir, À LA FOIS, un contenu PSYCHOLOGIQUE et un contenu MÉCANIQUE Il en découle deux conséquences importantes :

    1. Les ENTREPRENEURS PRENNENT LEURS DÉCISIONS NON EN FONCTION DES DONNÉES PRÉSENTES qu’ils peuvent constater MAIS en fonction des SUPPOSITIONS FAITES PAR EUX SUR L’ÉVOLUTION DE CES DONNÉES dans l’avenir, suppositions exactes ou erronées.
    2. Lorsque des réactions demandent un certain DÉLAI et c’est le cas très spécialement pour ajustement du prix de vente et du coût moyen IL N’EST PAS LÉGITIME DE SUPPOSER QUE LES DONNÉES INITIALES DEMEURENT INCHANGÉES pendant tout le temps engagé. Ces données évoluent suivant un rythme qui varie avec la phase de conjoncture considérée.
    [...]
    « Dans la seconde partie de ouvrage Jean Marchal revient sur l’HYPOTHÈSE DE CONCURRENCE PARFAITE TROP ÉLOIGNÉE DE LA RÉALITÉ et prend en considération les différences de structure qui séparent les marchés les uns des autres Passant un peu rapidement peut-être sur le monopole simple dont il considère sans doute la théorie comme achevée, il s’attache surtout aux diverses situations de CONCURRENCE IMPARFAITE (monopole bilatéral, duopole, oligopole, régimes de limitation de la demande et de limitation double de offre et de la demande). »

    Quelques questions aux décideurs Malagasy :
    - De quel TYPE DE CONCURRENCE IMPARFAITE, le MARCHÉ INTERNATIONAL DE LA VANILLE relève-t-il ?
    - Combien d’usines fabrique de L’EXTRAIT DE VANILLE à Madagascar ? Quelles sont les quantités PRODUITES et EXPORTÉES, à quel prix et vers quels ACHETEURS ?
    - Pourquoi le gouvernement ne privilégie-t-il-il pas systématiquement la TRANSFORMATION À MADAGASCAR de sa production de vanille en EXTRAIT DE VANILLE en vue de son exportation, en passant des accords avec les détenteurs des techniques ?
    Cf par exemple :
    https://www.mccormick.com/puretastesbetter/vanilla

    “Pure Freshness”
    “Creating pure vanilla extract requires patience. Vanilla beans are grown from orchid flowers on a vine that takes three years to fully mature. The flowers are hand pollinated on the day the orchid blooms to ensure a healthy crop of beans months later. VANILLA BEANS ARRIVE AT OUR MARYLAND PROCESSING PLANT AFTER THEY’VE BEEN CURED FOR SEVERAL MONTHS to develop a deep, rich flavor. Other extracts may be made from beans harvested before they mature and receive less curing time, resulting in a harsh, medicinal flavor.
    “Pure Authenticity

    “There are MANY WAYS TO TRANSFORM VANILLA BEANS INTO VANILLA EXTRACT. We feel OUR PROCESS is similar to crafting a bottle of fine wine and delivers the purest vanilla flavor. It begins with our long-standing relationships with experienced vanilla bean growers, who are committed to producing the highest-quality crops. Since SEASONAL WEATHER CHANGES can alter the condition and availability of the harvest, we batch BLEND MADAGASCAR BEANS AS WELL AS BEANS FROM INDONESIA, TANZANIA OR UGANDA to achieve consistently pure flavor year after year. Our sensory scientists conduct numerous tests to ensure our distinctive bourbon/rummy flavor in every bottle.”

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