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Editorial

Jeux corpo

jeudi 15 décembre 2011 | Patrick A.

Le ton reste à l’orage entre juges et policiers ; et les susceptibilités sont de sortie. Les hommes aux galons gris déclarent qu’exiger la démission de leur ministre de tutelle est un diktat qui vise à entacher leur honneur et leur dignité. Ils estiment qu’il faut examiner de près les circonstances qui ont abouti aux événements de Toliara. Aussitôt, les hommes en toges rouges perçoivent dans ces propos une tentative de terrorisme et une insulte à leur encontre ; et ils exigent des excuses publiques de l’inspecteur général de police Jacky Rahaingo, auteur des dites déclarations.

Alors que l’escalade verbale entre les deux corps prend de l’ampleur, la classe politique dans son ensemble et les hommes au pouvoir en particulier restent étrangement silencieux. Personne ne s’aventure trop à lancer des appels au calme et chacun donne l’impression de penser que le mieux qu’il a à faire est de tenter de se faire oublier.

Omer Beriziky et Andry Rajoelina sont assurément embarrassés. S’ils donnent satisfaction aux uns en démettant le ministre de la Sécurité intérieure, ils seront assurés d’avoir une surenchère des autres qui jugeront alors légitime le remplacement de la ministre de la Justice. Et céder aux exigences d’un simple syndicat risque d’ouvrir les vannes de revendications qui n’attendent que cela : enseignants chercheurs, douaniers, inspecteurs des eaux et forêts, administrateurs civils, inspecteurs d’État, l’on ne manque certainement pas de corps qui rêvent de façonner à leur image un ministère ou le gouvernement.

Voir midi à sa porte...

Il est vrai que de fort étonnantes habitudes ont déjà été prises. L’on se souvient de ces curieuses déclarations d’Organès Rakotomihantarizaka en 2009, présentant comme une grande victoire le fait que la Sécurité intérieure ait été élevée au niveau de ministère et non plus de secrétariat d’État. Comme par symétrie (par équité dirons certains), le secrétariat d’État à la Gendarmerie est lui aussi devenu ministère sous le gouvernement Beriziky.

Et c’est par une bien curieuse opération du Saint Esprit que l’on appelle ministère de la Sécurité intérieure ce qui n’est qu’un ministère de la Police. Ou que l’on en arrive à appeler « généraux » des policiers.

On en vient à soupçonner derrière tout cela une nostalgie mal assumée de l’époque où, sous la direction du commissaire Marcel Baron, la simple évocation du nom des services de la Sûreté (et non pas de la Sécurité) faisait trembler l’individu moyen. Et l’on se dit qu’un véritable ministère de la Sécurité intérieure devrait logiquement intégrer police, gendarmerie, corps des pompiers et de la protection civile et bureau national de gestion des risques et des catastrophes. Ce qui n’est certainement pas l’attente de tous ces services, qui ne rêvent que de vivre chacun leurs vies.

... démonstration de force ou aveu de faiblesse ?

Ce qui a été écrit ci-dessus concernant les policiers pourrait sans trop de difficulté être transposé aux juges. L’on peut notamment se demander quel sens a encore un syndicat lorsqu’il intervient dans les décisions de nominations hiérarchiques (à travers une participation au Conseil supérieur de la magistrature), ou lorsque son président s’aventure à dire que la ministre est en conformité avec les critères de nomination qui ont été déterminés par ledit syndicat.

Les tonituantes déclarations ne doivent pas faire illusion. La montée de l’esprit corporatiste trahit la fragilité de ceux qui en arrivent à estimer que, pour subsister, la seule solution est désormais de se serrer les coudes entre semblables. Notre pays est en manque d’individualités suffisamment confiantes en elles-mêmes pour se montrer capables de défendre les strictes exigences de leur métier face à une hiérarchie politique.

15 commentaires

Vos commentaires

  • 15 décembre 2011 à 08:25 | MILAMINA (#4588)

    C’est prévisble dans la situation actuelle, c’est du n’importe quoi...Le SMM et les policiers qui revendiquent le départ d’un ministre d’un autre département, les lambdas le départ d’un autre, la pagaille dans les institutions, l’insécurité règne partout, les AV7 veulent jouer le rôle des inspecteurs de la justice, Risara bombe le justicier dans la ville....

    Beriziky dans tout ça n’est qu’un simple spectateur qui ne peut rien décider car il doit encore attendre les instructions d’un DJ qui est à la fois le PM et le PHAT Foza....

    Eh oui, il était une fois un DJ qui avait fait un coup d’état, j’aurai du commencer par là....

    • 15 décembre 2011 à 09:00 | betoko (#413) répond à MILAMINA

      Cause toujours tu m’interesses ...... Ici vous avez la grande gueule , sans parler de vos mauvaises fois C’est l’opposition la plus nule du monde , même pas une petite manifestation lors du passage d’Andry Rajoelina à Paris , nous , nous l’avons fait quand Marc Ravalomanana a commencé à mettre des bâtons dans les roues d’Andry Rajoelina en décembre 2007 devant l’ambassade de Madagascar ? De quel coup d’état vous parlez du 2002 j’espére

    • 15 décembre 2011 à 09:24 | MILAMINA (#4588) répond à betoko

      Bekoto, j’appelle un chat un chat...j’ai bien écrit « il était une fois un DJ... » je signe et persiste un coup d’etat il y a 3 ans.

    • 15 décembre 2011 à 12:05 | Bemakely (#2060) répond à betoko

      Faut excuser Betoko car sa capacité d’analyse est altérée par des facteurs exogènes que j’ignore pour le moment, mais doit tourner soit autour de la haine personnelle contre Marc Ravalomanana, soit une certaine forme d’intérêt personnel tiré de cette maudite transition. Soit, faut apporter les bonnes informations quand le contexte l’impose.

      En 2001, il y avait une élection présidentielle organisée par le pouvoir en place, celui de Didier Ratsiraka. A cette élection, le candidat Marc Ravalomanana a fait les efforts nécessaires pour disposer de l’ensemble de tous les PV des bureaux de vote. Quand le ministère de l’intérieur a publié des chiffres qui ne correspondaient pas à ceux des PV à la disposition de Marc Ravalomanana, ce dernier a demandé la confrontation de ces PV. Quand la HCC a proclamé le 25 janvier 2002 que Ravalomanana n’a pas dépassé les 50%, en ne recueillant que 48,69% des voix, il n’a pas accepté et exigé la confrontation des PV qui selon le décompte qu’il a fait, lui donne plus de 50% de voix. La crise n’aurait pas dû avoir lieu si Ratsiraka ne voulait pas détourner la voix du peuple. Il suffisait d’accepter la confrontation des PV litigieux (qui ne sont pas tous les PV) où Marc Ravalomanana a décelé des incohérences. Devant ce refus, Ravalomanana a entamé une lutte qui a passé par les accords de Dakar, la recomposition de la HCC pour qu’elle retrouve sa composition d’avant le 22 novembre 2001 (l’un des articles de l’accord de Dakar II exige cette recomposition). A titre de rappel, la HCC a été recomposée par Ratsiraka le 22 novembre 2001 (moins de un mois avant la tenue de l’élection) ce qui constituait déjà à l’époque un indicateur sur l’intention de Ratsiraka de ne pas accepter la voix des urnes. L’accord de Dakar II a prévu un recomptage de voix par la HCC recomposée, ce qui a donné à Marc Ravalomanana, 51,46% des voix.

      Parlons maintenant de 2009, Andry Rajoelina a mobilisé ses partisans à Analakely le 26 janvier 2009 et les ont conduit à Anosy pour soi-disant protester contre le jugement de trois jeunes arrêtés pour avoir fait exploser des cocktails molotov au ministère de l’environnement. Arrivé à Anosy, la foule menée par Rajoelina a commencé par l’incendie de la RNM et la TVM, l’opération lundi noir qui s’est propagé jusqu’aux provinces et aboutissant à des pertes humaines, matérielles et pertes d’emplois considérables. Le 30 janvier Andry Rajoelina s’est autoproclamé sur la place du 13 mai comme étant chargé des affaires de l’Etat et donnant ordre aux policiers, militaires et gendarmes d’accepter ses ordres, sous risques de sanctions sévères. Le 7 février, Andry Rajoelina a mobilisé ses partisans sur la place du 13 mai pour prendre de force le palais d’Ambohitsorohitra (hiainga ary isika izao haka ny lapa), ce qui a abouti à plusieurs dizaines de morts. Le 17 mars, des éléments du CAPSAT accompagnant Andry Rajoelina, ont terrorisé les officiels assistant à une cérémonie de passation de pouvoir entre Marc Ravalomanana et l’officier général le plus hautement gradé. Ils ont kidnappé le pasteur Rasendrahasina et ont emmené de force Ramaroson Hyppolite au camp du CAPSAT, pour signer une lettre donnant le plein pouvoir à Andry Rajoelina.

      Ce sont les faits messieurs, à vous de dire qui des deux a commis un Coup d’Etat.

    • 15 décembre 2011 à 13:59 | DIPLOMAT (#846) répond à Bemakely

      Bemakely,

      Trés juste retrospective,

      Reste que je gagerai que l’intéressé Betoko, dit Betohika restera droit dans ses bottes, au point de se ridiculiser en posant la question lors de la visite du DJ à PARIS...

      Il est en France, il n’ a jamais réalisé l’avant Ravalaomanana, et tous les changements positifs, qui objectivement avaient changé le pays en 7 ans . (pas de délestage , 5 700 kM routes, teléphone qui fonctionne, baisse de la mortalité infantile, hausse du pouvoir d’achat, hausse de l’espèrance de vie, dispensaires , scolarisation, mines de Cobalt, etc....).

      Des points demeuraient trés préocupants, des erreurs existaient , c’etait indéniable... Mais lorsque l’on voit le résultat aujourd’hui... c’est trés trés cher payé,

  • 15 décembre 2011 à 09:30 | da fily (#2745)

    Mince, nos guignols ne se rendent absolument pas compte de la gravité du cas présent : « meurtre avec préméditation d’un magistrat par des représentants des forces de l’ordre ». Ca devrait leur parler ! On a vu des limogeages et lynchages pour moins que ça.

    De toutes façons, les régimes bananiers sont caractérisés par la multiplication des services, par la prolifération des ministères à tiroirs qui traduit bien l’incompétence générale, car au bout du compte, téléscopage de tous ces machins. Leur existence n’est motivée que par le copinage et l’acoquinement de circonstance : le cas Organès l’illustre bien. Nous en avions déja débattu ici, et ce problème de foisonnement de services ayant comme domaine de compétence la même chose, ne conduit qu’à la confusion et ne résoud absolument rien, voir brouille ce qui est déja difficile à discerner, et ouvre une énième boîte de Pandorre.

    La montée au créneau des toques rouges peut être considéré comme l’arbre qui cache la forêt, car il y a beaucoup à dire et critiquer sur ce ministère. Nous serions plutôt enclin à confirmer que les sommets en matière de corruption explosent les standards pratiqués chez les services de police et de gendarmerie. Ca doit être celà qui motive ces gesticulations de mr Rahaingo, bien mal inspiré quand même quand il déclame un supposé honneur de la corporation et sa plus que douteuse déontologie ! Faut pas nous prendre que pour des canards sauvages...bons à canarder et à plumer !

    Ca me fait penser à une expression que je trouve approprié ici : un véritable « nid de guêpes », ça va darder à qui mieux-mieux.

  • 15 décembre 2011 à 09:53 | kakilay (#2022)

    Quand on manque de repère, n’importe quel phénomène du moment peut faire office : le « peut » veut dire ici « possible » et non « légitime ». Et pour lever cette ambiguïté, il est du devoir de tout un chacun de dire : que le possible consommé est à condamner. Et je n’ai pas dit condamnable.

    S’il est vrai que des policiers se sont mis à « attaquer » une prison ou libérer un prisonnier, « kidnapper » un magistrat jusqu’à ce que mort s’en est suivi : on ne peut pas tout simplement déclarer cela comme le fruit d’un jeu corporatiste. Même si, et à confirmer ou infirmer, il est question aussi d’un gendarme dans l’histoire.

    Comment est-ce « possible » ?

    Des repères ont encore sauté dans les têtes. Je dis encore, car des militaires ont déjà piétiné leur doctrine militaire.

    Sur quels principes reposent encore l’armée en ce jour ?

    L’armée peut-elle dorénavant faire de la politique ? On s’effarouche quand des militaires parlent en tenue, et on se tait ou on est complice quand certains s’attaquent à une bâtisse républicaine. Bien sûr qu’on a vu aussi un militaire à la retraite à la tête d’une cortège, mais lui au moins avait l’excuse de ne pas connaître ce qu’est une zone rouge.

    Que c’est à se demander ce qu’on enseigne dans nos écoles militaires ?

    Quand des généraux se permettent de faire des déclarations politiques sur la feuille de route, quoi dire aux sous-officiers du moment ?

    Des policiers maintenant s’indignent parce qu’on s’attaquerait à leur dignité : mais sur quoi veut-on bâtir la dignité de ces derniers ?

    A vouloir légitimer « la raison du plus fort », on arrive tout simplement mettre au dessus de la loi les hommes armés.
    Et posons-nous la question : quelle est la différence entre un chef de gang et le meneur de ces policiers ?

    Rien, car la République n’a pas à protéger ces individus. Dés qu’il se sont permis de faire ce qu’ils n’avaient pas à faire : il sont redevenus des individus. Ne nous demander pas de respecter l’irrespectable. Vous ne respectez point ce que vous devez respecter, et vous demandez aux autres de vous respecter dans vos dérives.

    Car la culture fozaorana est une culture, une manière d’être dans le monde. Il faut la déclarer comme telle pour pouvoir la combattre : banaliser et dire que n’importe qui peut le faire n’est pas vrai.

    Que M’est-il permis de faire ?

    Et tout le monde ne répond pas de la même façon. Je souligne le « Moi » pour dire que l’éthique est un rempart contre la bêtise quand on ignore la déontologie ou sa doctrine qui vous fait être.

    Toute la bataille contre le coup d’état trouve son centre de gravité, et dire gravité n’est pas trop dire, dans ce refus de banaliser la force surtout quand elle n’est pas ou plus républicaine.

    Oui, nous osons le dire :
    ne sommes pas comme vous...

  • 15 décembre 2011 à 10:22 | QUOUSQUE TANDEM (#543)

    Sécurité intérieure, corporatisme ... ce sont précisément les principaux attributs du fascisme (pris dans son acception originelle)

    • 15 décembre 2011 à 10:40 | QUOUSQUE TANDEM (#543) répond à QUOUSQUE TANDEM

      Dans un état presque végétatif, le lieutenant-colonel Charles Randrianasoavina a été évacué à l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona, hier. Victime d’une perforation gastrique, il a dû subir une intervention chirurgicale. L’état de santé du lieutenant-colonel Charles Randrianasoavina est plus que jamais critique. Placé sous soins intensifs en réanimation àl’HJRA, hier en début d’après-midi, il a été admis en bloc opératoire en début de soirée aux alentours de 18 heures.

      La disparition de Charlot permettrait d’éliminer un témoin bien génant !

    • 15 décembre 2011 à 10:44 | QUOUSQUE TANDEM (#543) répond à QUOUSQUE TANDEM

      Défendant leur pré carré, les responsables de la maison de force de Tsiafahy où croupit le lieutenant-colonel Charles Andrianasoavina depuis la tentative de renversement du pouvoir de la transition du 17 novembre 2010 à la BANI Ivato, font savoir que le prévenu a son propre cuisinier. Soucieux de sa santé, l’officier supérieur ne boirait de surcroît que de l’eau minérale que ses proches lui feraient parvenir régulièrement.

      Apparemment, il se méfiait un peu !

    • 15 décembre 2011 à 11:07 | ZOZORO (#5338) répond à QUOUSQUE TANDEM

      Noooon, madagascar vit pleinement « sa » démocratie... Point de fascisme et de dictature en vue... C’est l’état de droit dans toute sa splendeur !

      Pour l’histoire de Charles, il est parano ? Normal, il est fou rappelez vous ! Et si le médecin lui répliquait « opérer-ko par la force ianao an ! »...

      Nous sommes en période de pardon et pourquoi pas d’oubli car les malgaches à force de n’avaler que des riz mora auront aussi les mémoires mora. Et de toute façon, s’il faut se débarrasser de tous les officiers et sous officiers impliqués dans le transfert paisible de pouvoir du 17 mars 2009 (date de délivrance pour 20 millions de malgaches), ça fera un grand vide au sein de la transition... Et ça le peuple n’en veut pas.... euh... plus.

      PS définition du mot peupleselon PAPILAY : c’est tout ce qu’iln n’est pas vous et moi.
      Il est pas comme nous !

    • 15 décembre 2011 à 16:29 | DIPLOMAT (#846) répond à QUOUSQUE TANDEM

      QOUQUE TANDEM

      Tout à fait prévisible, en effet.
      Sa disparition arrangerait bien du monde, et il n’en rechappera pas c’est une certitude.

      En filigramme, un petit message aussi , à tous ceux qui aurait idée de quitter le navire et qui en connaissent trop de chose, entre une prise de pouvoir avec une puissance etrangère et un certain Andry Rajoelina...

    • 15 décembre 2011 à 16:32 | DIPLOMAT (#846) répond à ZOZORO

      Sacré Zozoro !
      Toujours aussi caustique !
      Excellent !!

  • 15 décembre 2011 à 23:07 | herbert leon (#5976)

    Colmater une breche par là, soigner une blessure par-ci, esquiver un problème, faire diversion par feux d’artifice interposés, calmer le CT et le CST par des mesures structurelles (7è vice présidient) quand le problème est plutot ailleurs pour les politiciens (avantages, salaires, assistants parlementaires, chèques carburant etc....), diriger une reunion du gouvernement pour aboutir à des décisions sans importance immédiate (nominations aux hauts emplois de l’Etat), incapacité de réagir face aux provocations à visée politique de Tabera etc...

    Voilà une nouvelle transition qui commence tres mal avec la légendaire tergiversation de ANR et l’habituelle impuissance de tout PM d’un gouvernement de politiciens de tous bords. Un commencement sans avancement.

    Avec les policiers et les magistrats, viendront aussi d’autres revendications et provocations qui dépasseront rapidement le seul corporatisme des professionnels et de la fonction publique. On attend le SECES, les FRAM, les médecins, les paramédicaux, les militaires, les pénitenciers, les agents des communes urbaines, les douaniers, les agents fiscaux etc..., mais aussi les étudiants et élèves, les salariés du privé et bientot la population tout court fatiguée du délestage, des taxibe, de la vie chère, du pétrole et des médicaments inaccessibles, de l’insécurité , ainsi de suite.

    Il faut vite passer aux élections dit on pour regler tout cela. Mais pour qu’elles se déroulent dans un court délai et surtout de facon crédible, je suis désolé d’insister qu’il faut un gouvernement apolitique, de technocrates qui traitera la FdR techniquement, froidement, pour des resultats rapides.

    • 16 décembre 2011 à 00:53 | Jipo (#4988) répond à herbert leon

      Vous n ’avez pas a être :« désolé d ’ insister » , mais j ’ ai bien peur que vous prêchiez dans le désert, aussi crédibles que soient vos « insistances » .
      Allez dire à « iznogood » qu ’il faut qu ’il laisse la place , de plus qu ’ à présent il se sent appuyer par « et bien je vais vous le dire » ... nicolas pour ne pas le nommer , avec la sucette à 10 millions , ça vaut bien encore quelques tables rondes , non ?

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