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Vontovorona n’est qu’à une portée d’ailes d’Ambatomirahavavy, mais c’est plutôt à Ambatobevohaka qu’on ne peut s’empêcher de penser...
Ho teraka ihany ve i Ambatobevohaka ? (la roche enceinte finira-t-elle par accoucher ?) est une expression plaisante pour mettre en doute l’issue annoncée d’un événement. Car une pierre à la forme évoquant celle d’une femme enceinte est néanmoins condamnée à rester immuable.
Chez l’être humain, la durée d’une gestation est de 38 semaines. 38 ans nous séparent aujourd’hui des événements de 1972. Et comme dans la pire des grossesses, on aura connu pendant cette période force nausées, ictères, anémies, crampes, douleurs lombaires et jambes lourdes.
Les jambes lourdes semblent d’ailleurs avoir été le symptôme le plus fréquent chez nos hommes politiques. Les réunir tous ensemble autour d’une table a toujours été une utopie inatteignable. Certes, l’on aurait dû pouvoir se contenter des bancs de l’Assemblée nationale, mais de par leur configuration, ceux-ci semblaient surtout favoriser les kabary tsy valiana [1]. Pour voir discuter dirigeants et opposants sur un ton moins formel, il y avait certes quelques cocktails qui permettaient de se rendre compte que les meilleurs ennemis en tribune publique pouvaient en petit comité maintenir des relations cordiales. Mais le grand public n’avait à sa disposition aucune image forte pouvant le convaincre que les « gens d’en haut » étaient capables de parler des sujets importants sans crocs-en-jambe ni excès de langue de bois.
Maputo aurait pu fournir de telles images fortes, et les premières heures qui l’ont suivi avaient été prometteuses. Hélas, dès le dos du vazaha tourné, nos chères « élites politiques » sont retombés dans leurs travers du « je ne te parle pas à toi ».
Il n’est pas que des vazaha à avoir tenté de mettre les hommes politiques autour d’une table. « Réunion des Hery velona » organisée par le FFKM au Falda d’Antanimena » à partir de décembre 1990 : boycotté par le pouvoir. « Forum national de mars 1992 : boudé par les sortants et les fédéralistes. « Table ronde des Partis politiques » initié par le Leader Fanilo au Palais des Sports de Mahamasina en mars 1999 : laissé lettre morte par le pouvoir en place. « Sehatr’asa fiaraha-mientana mankany amin’ny Demokrasia (SAFIDY) » organisé par le KMF/CNOE au Falda d’Antanimena en septembre 2000 : participation purement symbolique des institutions de l’État, boycotté par les partis au pouvoir. « Conférence nationale unique » organisée par le CRN, le RFN et le SPDUN en juin 2005 à Andoharanofotsy... J’en passe et des meilleures, et ce n’est pas la lecture qui manque.
Ce serait donc un véritable exploit que réaliserait la Coordination nationale des organisations de la société civile (CNOSC) [2] si elle arrivait à persuader tout ce petit monde, tantôt au pouvoir, tantôt dans l’opposition, de participer pour une fois tous ensemble et sans exclusives à une conférence nationale. Ho teraka ihany ve i Ambatobevohaka ? L’on n’en mettrait pas forcément la main au feu, mais une autre solution existe-t-elle ?
Vos commentaires
Oui, jambes lourdes et esprits enfumés par un et demi de déraillages tous azimuts. La « crise de 2009-2010 » restera celle de la faillite du cerveau gauche, celui raisonne et construit. 18 mois de verbiage et de pillage à mettre au compte d’une « transition » vers l’inconnu trop connu, celui qui a cours dans les républiques bananières.
Alors oui, que faire ? D’abord mettre un terme à cette guerre qui ne dit pas son nom. Poser crûment la question aux politiques de tous bords : voulez-vous la guerre ou la paix ? Si vous voulez la paix, signez un accord en une page (style convention 31 octobre 1991au Panorama). Ici et maintenant. La vraie transition pourra alors enfin commencer, celle qui permet de se donner le temps de la réflexion. Aller au fond des choses et mettre tout sur la table : la justice, la citoyenneté, les libertés fondamentales, les régions, la culture, les relations extérieures, l’économie, l’enseignement, les religions etc.
Une véritable conférence nationale n’a pas pour but de régler un conflit politique mais de poser les fondations d’un état solide. Et cela n’est possible que dans un climat de paix et de sérénité.
Sinon, il reste l’autre alternative : « le cul de la guenon qui grimpe à l’arbre » comme disait Giraudoux à propos de la guerre...
On passe notre temps d’accord en accord. Les accord bancals cèdent le pas aux accords unijambistes.
Que vaut un accord sans les principaux protagonistes de la crise. Tripette.
Prenons le cas de la crise au Zimbabwe. Les protagonistes y sont Mugabe et Tswangerai. Si leur gouvernement de consensus était composé uniquement de Mugabe et d’une centaine de partis sans envergure, où en serait le Zimbabwe ajourd’hui ? Toujours dans l’impasse.
Chez nous on essaie de monter une usine à gaz avec MugaKELY et une centaine de petits partis (antoko tsy mitoko) en mettant hors-jeu TswangeDADA.
L’echec est garanti.
J’aime bien Tswangedada vs Mugakely...ça sent bon l’embrouille bon teint.
+1 pour l’usine à gaz qui ne produira que pets et rots contribuants uniquement à trouer la couche d’ozone.
+1 aussi pour le sommet canin à centaine près qui fleure bon la truffe souillée, d’où il ne sortira que quelques crottes posées uniquement pour le marquage territorial.
Moins 1 enfin pour tout ce temps passé à brasser des idées saugrenues, des sujets improductifs et les sempiternels projets inconcevables, moteurs uniquement conçus pour le ralentissement transitionnel.
Non seulement les jambes sont lourdes mais LES POCHES SONT PLEINES ?!
Ambatobevohaka n’accouchera jamais ....et je crains fort que le « Manao fivoriana ny alika » que j’ai insinué depuis des mois, soit encore réalisé : « orokorobody no betsaka fa tsy misy hevitra mafonja » ...Rien qu’à observer tous les faux culs et les lèches-bottes qui gravitent autour de Andry TGV, la HAT et le Gvt Vital actuel !!!
Par ailleurs, je vous invite à lire les articles parus dans La Lettre de l’Océan Indien n° 1290 du 24 Juillet et du mardi 24 Août 2010 concernant :
– Les apporteurs d’affaires de TGV
– Entente Etat/Pétroliers :Scandale sur le MID ( Marché interbancaire des devises )
C’est HALLUCINANT !!!
Wait and see ....
Mihaino
Regardez les embonpoints des organisateurs des plateformes,des hommes politiques ,de la société civile etc...,les jambes lourdes,rien d’étonnant !!
A côté,le Peuple crève à petit feu en regardant les 4*4 avec un écriteau « VOLA MADIO »,
Basile RAMAHEFARISOA
b.ramahefarisoa@gmail.com
Tôt ou tard Basile, tous ces embonpoints seront partis et nous verrons bien des hommes & femmes squelettiques ( toutes ces personnes fières, parvenues roulant dans des 4*4 à vive allure ou à Très Grande Vitesse et provoquant même des accidents mortels ). « VOLA MADIO » n’est qu’un slogan ridicule !!...
Wait and see....
Bonjour,
Il faut avouer une chose : Dès qu’on recommence à mettre les pseudo « 3 mouvances » dans le jeu, cela redevient le foutoir complet !!!
Ces imbécile.s disent n’avoir pas reçu l’ordre du jour mais bon sang allez le demander !!! Cela fait un an et demi qu’on discute et ils en sont à demander l’ordre du jour... Vraiment pour... !!
Ces gens là ne sont là que pour faire durer la transition et dénigrer ainsi TGV.. C’est à vomir..
Oh !oh !oh !calmez-vous monsieur vuze.« Ces gens là ne sont là que pour faire durer la Transition et... » TSTTTT !!Mais vous êtes fou ?
Pendant presque 2ans,la HAT ne fait que s’enrichir.Maintenant,il faut attendre l’avis des 3mouvances,car il n’y a pas un autre issu.
Hitsikitsika tsy mandihy foana fa ao raha !