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Editorial

Finir enfin le match

mardi 14 juillet 2009 | Miary, Patrick A.

La décision prise d’organiser un référendum et des élections avant la fin de l’année vient un peu bousculer une vie politique rythmée par des rencontres de-ci de-là entre des acteurs, dont les plus remarquables appartiennent à ce que l’on appelle les 4 mouvances.

Le grand changement se produit dès le retour de la délégation de ce que l’on considère comme la convocation de la HAT par l’Union Européenne. L’objectif pour Bruxelles était clair : faire prendre par les autorités malgaches les décisions pour une sortie de crise consensuelle et inclusive, c’est-à-dire approuvée par les mandataires des 3 précédents présidents de la République et par Andry Rajoelina. Les mises en garde ont été nombreuses et variées contre une décision unilatérale d’une des quatre mouvances.

C’est apparemment tout le contraire qui se produit car Andry Rajoelina annonce l’organisation dans un très proche avenir de deux scrutins capitaux pour sortir de la crise. Est-ce susceptible de faire avancer Madagascar ou de nous enfoncer davantage ?

S’en sortir par un dribble solitaire ?

Andry Rajoelina justifie sa position par le fait que les discussions sous l’égide da la communauté internationale ne peuvent en l’état que conduire à une impasse. La décision consensuelle semble impossible à obtenir car l’amnistie générale exigée par les uns se heurte au refus catégorique des autres, pour des raisons trop longues à développer ici mais que les lecteurs connaissent bien car déjà exposées tout au long de cette crise. D’où le recours à un vote populaire, seule façon de connaître l’opinion du peuple souverain. Le vote aurait la vertu de trancher les divergences de point de vue.

Le référendum, présenté de cette manière, prendra les caractéristiques de plébiscite dans la mesure où ce sont des idées incarnées par des personnalités politiques qui seront soumises à la sanction des urnes. La Constitution qui sera présentée par Rajoelina ne peut que s’inspirer très largement des thèses défendues par ce dernier. La pression du temps et la focalisation sur les questions de personnes limiteront les débats approfondis sur la structure de l’Etat et de ses démembrements, et les discussions se limiteront aux techniciens qui mettront en oeuvre les grandes idées déjà mises en avant par la majorité des assises régionales : État unitaire avec une réelle décentralisation, 22 régions, régime présidentiel laissant la place à des pouvoirs du Parlement.... Et l’âge des candidats à la magistrature suprême laissera la place à la présence de Rajoelina.

La principale caractéristique de cette démarche est de court-circuiter les assises nationales et donc l’absence des trois mouvances à l’élaboration du texte. Au niveau de la démocratie formelle, les défenseurs auront beau jeu d’expliquer que la souveraineté du peuple est indiscutable après les votes ; cependant, il n’y aura aucun consensus fort sur le texte et le pays restera dans la tradition d’une Constitution jetable, chaque dirigeant de passage l’écrivant à son gré.

Passer le mur

Peut-il y avoir une véritable sortie de crise par cette voie ? Pour que la réponse à cette question soit positive, il faudrait que le système n’aboutisse pas à la fermeture aux trois autres mouvances au profit exclusif de celle d’Andry Rajoelina. Le pire serait une Constitution qui n’autoriserait à la candidature à la présidence de la République que les personnes ayant entre 30 et 60 ans, éliminant de fait tous ses adversaires [1].

Aux yeux de certains membres de la Communauté internationale, la meilleure solution serait qu’Andry Rajoelina ne se présente pas aux élections présidentielles. Cela éviterait de consacrer la prise de pouvoir par la force comme moyen d’accéder à la tête de l’État. De plus, la crédibilité des élections se trouverait particulièrement renforcée si la personne qui a la haute main sur l’administration pendant le processus électoral et qui domine la Transition ne pouvait être suspecté de détourner celle-ci à son profit.

Nous avons nous-même plaidé pour une telle solution qui permettrait de résoudre le casse-tête de l’amnistie. Ce serait un signe indéniable de courage et d’intelligence politique. Courage car si Rajoelina est sûr de l’adhésion de la population aux thèses qu’il a mises en avant, la victoire de sa mouvance aux élections suivantes, à commencer par les législatives, ne peut qu’en être d’autant plus éclatante. Intelligence car montrer sa capacité à prendre de la hauteur et à laisser ses adversaires s’exprimer ne peut que faire monter la côte du leader actuel de la Transition et conforter sa position à terme.

Les apparences laissent cependant penser que la vision à court terme l’emportera et que Andry Rajoelina ne résistera pas à la tentation de se présenter aux élections présidentielles.

Dans ce cas, ouvrir la voie à un vrai choix entre les courants d’opinion qui existent dans le pays, y compris les plus combattus par les partisans de la HAT, serait au moins un signe. Il ne faut pas que la question du retour rapide de Marc Ravalomanana au pays et de sa candidature aux élections soit court-circuitée. S’il est possible aux idées et aux hommes du précédent régime d’être adoptés par scrutin, une des sources possibles de contestation de fond aura été éliminée. Le scrutin aura été ouvert et sincère. Les positions des deux autres mouvances, Ratsiraka et Zafy, doivent être traitées de la même façon, en particulier si elles ont vocation à être soumises à référendum.

Rappelons que la crise a été profonde et due en particulier à des questions non abordées et donc non résolues dans le passé, en 2002 par exemple. Le réalisme veut que l’on reconnaisse que les partisans des présidents sortants ont droit à l’expression démocratique de leur position.

Notes

[1Marc Ravalomanana aura 60 ans le 12 décembre prochain

31 commentaires

Vos commentaires

  • 14 juillet 2009 à 08:25 | poiuyt (#584)

    Abaisser, rabaisser l’âge de maturité présidentielle à 35 ans est une ineptie hénorme.

    Madagascar n’ est pas ce qu’on appelerait une civilisation ancienne.

    Une des raisons est la non-qualité de passation des traditions quand elle est orale ; l’extinction des bibliothèques vivantes que sont les gens âgés est une autre explication. Et pourtant nos ayeux ont très sûrement le même âge que ceux des autres, sauf si génération spontanée il y a eu un jour ; (comme sur la peau des SDF !)

    Je propose ici modestement, succintement une autre explication. On sait que notre population est très essentiellement ( ?) le résultat de plusieurs immigrations de populations venant de la mer, au départ de pays lointains. On ne connaît pas trop qui sont nos bushimans, ni même s’il y en avait. Au départ, c’est tous les représentants de la population, du village qui décident de prendre la mer. Parfois, souvent même ce ne sont que les jeunes, avides de découvertes, mais aussi de saut dans l’inconnu. Comme la traversée était longue et à péripéties, les vieux sont décédés en mer, d’épuisement, de manque de nourriture, de maladie, … . Résultat des courses, seuls des jeunes gens parviennent à nos côtes, des mois ou des années plus tard. Les bibliothèques mortes ( !) ont été jetées par-dessus bord. Ainsi quand le dernier ancien est mort en mer, la civilisation est morte aussi. On ne peut aujourd’hui savoir ni d’où on est , ni qui on est, ni ce qu’on avait comme religion, ni comment on soigne, ni comment on cuisine, on semble être revenus d’une grande amnésie, ou même on semble être tout simplement des nouveaux nés. Pardonnez-moi mais on est presque comme qui dirait : incultes.

    On n’a pas de connaissances, pas d’éxpériences, pas de recul, bref on est pas matures. S’agissant de l’être qui nous est imposé aujourd’hui, son manque PERSONNEL d’éducation et de culture va accentuer son immaturité et son état d’ignare, auquel on ne peut OBJECTIVEMENT pas confier la barre. Et j’en viens encore à la France, c’est ce pays qui nous force à notre perte en voulant, morts que coute, nous imposer un dijéi malléable à merci. Aujourd’hui, elle va lui dicter de modifier la constitution pour amener à 35 ans, demain elle va lui ordonner d’augmenter le nombre de mandats. Que voulez-vous, à notre niveau c’est si gentiment demandé avec des capsat et des fis. Et pendant ces temps, Madagascar est exploité de toutes parts.

    La derniere ineptie expectorée est celle-là du 12 juillet 2009 : « Personne ne peut me faire changer d’avis, me dissuader pas plus me convaincre de quelque chose si j’ai déjà une idée du sujet abordé". Il ne pesait pas l’ HORREUR de ce qu’il disait, c’est des paroles d’ado, juste jaloux de son égo, haissant d’être contredit ; les prémisses d’un petit dictateur. Le direct différré n’aura pas suffi à filtrer ce défaut grave de caractère, grave de conséquence, impardonnable pour une personne se destinant à faire la jonction entre multes sensiblités, dont la sienne. Celui-là n’ a pas la vision d’état, il n’en est tout simplement pas digne, pas dignes de nous.

    Je ne vous citerai pas le nombre de valeurs malgaches qu’il a foulées déjà à ses pieds, sous une bénédiction étrangère. Il faut arrêter, Messieurs-Dames. Bref.

    • 14 juillet 2009 à 08:53 | mpitily (#1212) répond à poiuyt

      Limiter (mini ou maxi) l’âge du candidat est tout simplement une atteinte à la liberté et du candidat et du peuple souverain.

      Toute personne majeure (plus de 18 ans d’après notre loi) et jouissant de ses droits civiques, doit pouvoir se présenter et voter pour qui elle veut.

      Le problème réside dans la sincérité des résultats du vote et non dans l’âge du candidat.

    • 14 juillet 2009 à 12:48 | kaki (#2830) répond à mpitily

      A Mpitily,

      Toutes les constitutions du monde entier prévoient un âge d’être électeur différent de l’âge d’éligibilité.

      Plus les responsabilités sont lourdes, plus l’âge requis pour le candidat augmente.

      Par exemple, maire à 21 ans, sénateur à 35 ans, président à 40 ans.

      A force de vouloir toujours innover au nom de l’endémisme, de la spécificité de Madagascar, on entre dans un débat qui part dans tous les sens et sans fin...

    • 14 juillet 2009 à 13:42 | mpitily (#1212) répond à kaki

      Je n’en suis pas si sûr ! cette limite d’âge n’existait pas dans la constitution de notre deuxième république par exemple. Elle a été introduite à l’époque où certains voulaient barrer la route à un autre jeune politicien (Roland Ratsiraka ?) qui n’avait pas alors 35 ans.

    • 14 juillet 2009 à 15:46 | kaki (#2830) répond à mpitily

      Donc si je suis bien votre raisonnement Mpitily, il ne faut jamais changer de constitution et s’en tenir à celle de la deuxième République ?

      Entre temps même la majorité civile et politique a changé de 21 à 18 ans.

      La distinction électeur et éligible n’est pas anodine, elle est lourde de conséquence.

  • 14 juillet 2009 à 08:26 | Gilgas (#1183)

    Décidemment, vous n’êtes jamais contents. Vous parlez sans cesse de mouvances des uns et des autres, responsables de détournements, de vols, de crimes, et c’est avec cela que vous voulez construire une 4eme République ? C’est avec ses vieux dinosaures que vous allez atteindre la démocratie ? NON. Réveillez vous, il faut des femmes et des hommes, nouveaux, quel que soit leur appartenance politique ou civile,conscients de l’énorme potentialité du peuple Malgache,et du pays, prêts à oeuvrer pour le peuple et non pour eux, comme cela était jusqu’à ce jour.Levez vous et retroussez vos manches et donnez l’exemple à tous, qui trés vite vous suivrons, ainsi rapidement Madagascar deviendra réellement indépendante et autonome. Cela n’est pas utopique, mais encore faut-il se mettre réellement au travail. Courage !!!

    • 14 juillet 2009 à 09:43 | RAVELO (#802) répond à Gilgas

      Allez-y Gilgas,proposez quelqu’un ou quelqu’une,le panel des éventuels présidentiables ou de ceux qui pensent se présenter est là ;nous les connaissons tous déjà,alors dites-moi s’il y a un qui mérite mieux que RAVALOMANANA ? un seul.
      On ne change pas une équipe qui gagne,au moins on aurait du le laisser finir son mandat et pendant ce temps,l’éventuel remplaçant se prépare.

    • 15 juillet 2009 à 11:12 | da fily (#2745) répond à RAVELO

      On en finit enfin et on vote tous pour moi...
      Je ne suis pas DJ
      Je ne suis pas laitier
      Je n’ai jamais eu de fonction politique
      J’ai un casier vierge
      Je ne suis pas polygame

      Et surtout je vous ramène tous à la maison, car on a du boulot et ça peut pas attendre.

      Ne vous inquiétez pas, je ne vous ferai pas honte, de toutes façons ce n’est pas tant la personne qui soit importante, c’est le projet. Et un projet se construit à plusieurs, non ?

      Je ne suis pas mégalo non plus, je peux me contenter d’un poste de vice-3ème 1er ministre. Option éphémère avant la retraite... Avec toutes les pointures qui sont essaimées de par le monde et qui rentreront avec moi, je vous promets d’au moins faire mieux que RaTGV...

    • 15 juillet 2009 à 11:24 | kaki (#2830) répond à da fily

      A Fily

      Faites nous part de votre projet donc !

      Faites nous rêver un peu à court terme. éclairez nous de votre vision à long terme !

      Fily plutôt Président s’il a un projet vendeur.

      Je ne voterai pas pour une personne qui a juste comme ambition de ne pas être pire qu’un tel ou tel (culture de la médiocrité et du tsy manaiky gisitra).

      Par contre je voterai pour celui qui donnera le meilleur de lui-même

    • 15 juillet 2009 à 14:06 | da fily (#2745) répond à kaki

      Oups, c’est mon tour alors ?

      Sans rire, quand j’affirme que je ne serai pire que TGV, c’est pour dire la profondeur du trou d’ozone qu’il a creusé dans la nébuleuse qui lui sert de cerveau.

      Le projet de Mada retrouvé ne tient qu’à nous tous, j’insiste là-dessus.

      Les idées et les courants multiples sont apparus ici et ailleurs.Il faut les mettre en chantier.

      Je l’ai relaté plus tôt dans les fora précédents :

      - il importe d’accentuer et renforcer l’éducation de base, elle doit être de surcroît obligatoire pour tous. Ensuite l’enseignement supérieur doit se jumeler avec d’autres universités.

      - Justice remise sur les rails avec magistrats rémunérés correctement et fiabilisés en super juges.

      - Gendarmerie et Police élevées au grade de garde-fous de la loi, rémunération en conséquence,formation continue, mise en place d’un organisme de contrôle des forces de l’ordre affilié aux services similaires de la région et du monde ( gage de transparence et de fiabilité)

      - Bianco renforcé et régit coinjointement par un organe à vocation international anti-corrupt.

      - Armée associée et pilote de tous les grans chantiers nationaux : lutte anti-pauvreté, aide au monde rural, adduction d’eau, entretien et maintien des infrastructures, relais pour la lutte de la déforestation, les incendies, la lutte anti-dahalo, appuis à la lutte anti-paludisme, à l’aide aux sinistrés, à la reconstruction des bâtiments...

      - Partis politiques inscrits(impératif)et constructifs

      - Limitation à 3 mandats, non cumulables

      - Mise en place d’une loi pour budgétiser les campagnes électorales.

      ...SNS, la liste est longue et ne peut être le fait d’une seule et unique ersonne(syndrome Ra8 et Tgv)

    • 15 juillet 2009 à 15:08 | kaki (#2830) répond à da fily

      Da Fily

      J’abonde dans votre sens, tant vous insistez sur les moyens d’avoir des institutions fiables et fortes.

      Une institution n’est pas seulement des écrits ou des statuts qui énoncent l’organigramme, la composition les règles de fonctionnement de l’appareil d’Etat et qui prévoit la cessation de la fonction.

      C’est une règle du jeu claire et qu’on ne remet pas en cause en permanence, consacrée par écrit ou seulement une coutume (dans le sens juridique du terme : faits qui se répètent souvent qu’il en découle le sentiment que c’est obligatoire)

      Nos anglicistes/américains connaissent bien des règles comme « check and balances » aux USA qui garantit l’équilibre des pouvoirs législatifs et l’exécutif, le Congrès qui tient le cordon de la bourse qui ne saurait donner un blanc-seing à Obama pour tout ce qui touche aux engagements financiers et le droit de veto de ce dernier dans des domaines limités.

      Bref, le vrai contre-pouvoir pour empêcher les abus, ce n’est pas l’absence de conflits d’intérêt, l’âge d’un candidat ou son diplôme.

      Vous l’avez bien dit :
      - c’est une justice indépendante avec une obligation de formation continue( partout dans le monde, on parle d’obligation de se former tout au long de sa vie)
      - C’est aussi un arbitrage fiable en cas de conflit (HEC, tribunaux administratives et judiciaires, Haute cour de justice, Cour martiale...)
      - c’est un Parlement bicaméral ou monocaméral qui fait son travail de voter des lois utiles pour le pays sans absentéisme, contrôler le gouvernement
      - j’ajouterai une inspection d’Etat ou une Cour des Comptes qui audite l’exercice financier annuel des entreprises et des institutions publiques
      - c’est enfin des statistiques de l’INSTAT, portées mensuellement à la connaissance du public pour une vraie transparence sur l’utilisation des deniers publics et les dettes.

    • 15 juillet 2009 à 17:54 | rota rakotomalala (#2628) répond à da fily

      Bravo !

      Dommage que tu ne veuilles pas participer aux groupes de réflexions dont j’attends toujours les contributions sur Madagascar Tribune...

      C’en est une ce que tu viens de poster, remarque...

      Cordialement

    • 15 juillet 2009 à 17:56 | rota rakotomalala (#2628) répond à rota rakotomalala

      Je m’adressais en fait aux deux : da fily et kaki

      cordialement

    • 16 juillet 2009 à 07:29 | da fily (#2745) répond à kaki

      YES !

      Merci de décrire tout haut ce que je pense tout bas.

      La « balance », là est LE salut.Le principe américain est effectivement bien adapté à l’exercice équilibré du pouvoir.

      Chez les anglo-saxons, le locataire de la fonction suprême doit rendre des comptes. Il est nommé pour cela, et ça ne pose aucuns problèmes.

      Une culture de l’exercice du pouvoir à redéfinir et moderniser chez nous ?

      Sans doutes, its’ up to us !

  • 14 juillet 2009 à 08:29 | mpitily (#1212)

    Pour faire taire la CI et la mettre devant ses responsabilités, l’organisation d’un vote populaire avant la fin de l’année est incontournable.

    Toutefois, je persiste et signe que l’on devrait plutôt organiser un référendum pour demander au peuple de choisir entre Andry Rajoelina (conformément à la décision de la HCC) et le directoire militaire (conformément à la décision de Ravalomanana) pour diriger la transition.

    En effet, tout le monde s’accorde à dire que l’on doit changer de constitution et mettre en place les bases d’une véritable démocratie avant d’organiser une nouvelle élection présidentielle. Pour mener à bien un aussi vaste chantier, il faut donner du temps au temps (la HCC avait estimé que 24 mois sont nécessaires).

    • 14 juillet 2009 à 12:47 | réveille-toi jeunes Malagasy (#2446) répond à mpitily

      Et pourquoi avoir refuser le référendum proposé par Ravalomanana ?
      Vous saviez tous la réponse, n’est-ce-pas ?
      Ne cherchez plus à valider un gouvernement illégal, c’est refusé par une majorité des Malagasy, des autres politiciens et de la communauté internationale. On perd du temps et on enfonce encore un peu plus Madagascar.
      - Un gouvernement de transition consensuel et inclusif qui préparera le terrain pour une élection présidentielle libre avant la fin de l’année est l’unique solution.
      - TGV doit s’estimer heureux pour être encore convié dans ces négociations vu ce qu’il a fait.
      - La majorité acceptent ce compromis pour sortir de la crise et vous, vous cherchez à vous accrocher alors que vous n’êtes ni des élus ni désirés.
      - Après les élections il faut respecter le mandat de celui qui sera élu et la justice doit chercher et condamner :
      - les responsables du massacre du 7 février, les auteurs et les commanditaires des pillages de toutes les entreprises privées, les auteurs des exactions commises au quotidien depuis 6 mois,
      - et sanctionner les mutins car l’armée a ses règles auxquelles tout engagé volontaire assermenté ne doit pas déroger.

    • 14 juillet 2009 à 13:22 | mpitily (#1212) répond à réveille-toi jeunes Malagasy

      Un des défauts majeurs de Ravalo était son incapacité à prendre les bonnes décisions au bon moment (cf l’article de Ndimby sur ses erreurs). Il avait bien voulu faire des concessions après avoir snobé Andry Rajoelina et ses partisans, et une fois qu’il avait senti que son siège allait basculer ! Très mauvais calcul !

      Ah !!! si au moins il avait proposé tout ça (référendum, main tendue aux autres, ...) au tout début de cette crise !

    • 14 juillet 2009 à 14:07 | Rasoa (#1122) répond à mpitily

      Jamba sy marenina tsy maheno izay ambonin’ny tany I MPITILY ?

      Ravalomanana a proposé le référendum mais TGV n’a pas voulu car (peut être) il savait d’avance qu’il serait battu..

      Et oui, et il s’en tape des conséquences de son coup de tête car là maintenant c’est lui qui est le patron de « les cinq étoiles » - la salle de conférence nationale (même le lycée français s’y met pour leur fin d’année scolaire... bravo !) - les voitures et les villas des pdts il en fait ce qu’il veut....

      Mais qu’il sache que les 99 jours appartiennent au voleur càd à lui (TGV), et le dernier jour (= UN JOUR) appartient à Dieu et qu’il se prépare dès maintenant à affronter le DIEU TOUT PUISSANT.

    • 14 juillet 2009 à 15:35 | mpitily (#1212) répond à Rasoa

      Encore une tentative de manipulation de la part de Rasoa !

      - Quand est-ce que Ravalo a proposé un référendum ? était-ce avant les rencontres du Hintsy ou en février 2009 ? non !
      - qui est-ce qui a fait capoter les rencontres au Hintsy ? c’est Ravalo car il a préféré aller se promener en province (pour vanter les nouvelles armes qu’il avait acheté en Chine pour l’armée) au lieu de respecter et Rajoelina et la CI et la FFKM qui l’attendaient au Hintsy.

      Après cette épisode malheureuse, Rajoelina avait décidé de rompre la discussion avec Ravalo et c’était bien après cette épisode que Ravalo s’était dit prêt à organiser un référendum etc. Trop tard pour lui !

    • 14 juillet 2009 à 15:58 | Rasoa (#1122) répond à mpitily

      Dia inona izany ilay FANDREBIREBENA sa MASO BE TSY MAHITA sa inona re no filaza izany e, ilay nataon’i Jacques Sylla e ???

      Hoe :

      ...TSY ILAINA NY FANKANESANAO ATY AMIN’NY « LE HINTSY » ANDROANY M. LE PDT FA TSY AZO ANTOKA NY SECURITE-ANAO FA FENO OLONA ATO (EKIPAN-DRAJOMELINA IO) FA MIJNONA ANY...

      Kay efa COUP MONTE contre le président ?!!!?

      Tena MAFIEUX !!!!!

      I Mpitily angamba tsy mba mitahiry sary - gazety mikasika ny évènement réhetra.

      Ka na tsy mitahiry aza ianao toa manana ORDI ka afaka mijery ARCHIVES fa aza DONDRONA E !!!

      NY SARY TSY MANDAINGA

  • 14 juillet 2009 à 08:35 | Rasoa (#1122)

    C’est ce que j’ai répondu à Ragasy hier !

    TGV n’est ni vendrana ni imbécile, IL SAIT CE QU’IL FAIT ET COMME IL NE CONNAIT RIEN EN MATHS MODERNE IL EFFECTUE LE CALCUL DES CLASSES DE 10è comme 2009-1949 = 60 donc, candidat exclus d’avance, et surement il va dire qu’il n’a jamais exclus Ravalomanana de la course c’est la CONSTITUTION qui EN A DECIDE AINSI...

    C’est NOUS les MALGACHES qui sommes « vendrana » pourquoi ??

    SATRIA MANAIKY SY METY HATAONY AMIN’IZAY TIANY HANAOVANA AZY

    EFA HATAONY MIHINAN’NY T...Y DIA MISY MBOLA MAHITA FAFINY IHANY

    Mino aho anefa fa be dia be koa ny toa AHY ka tsy handinika tsara izay VOLAVOLAINY SAMIRERY ao dia rehefa avy eo izy hiteny amin’ny ANARAN’NY VAHOAKA INDRAY.

  • 14 juillet 2009 à 08:36 | Noue (#2427)

    C’est quand meme un vrai clown ce Rajoelina là hein ! Vu qu’il coyait que le peuple malgache c’est son "peuple à lui dans son discothèque et que ça ne marche pas ..

    Le revoilà qui se prend maintenant comme au cirque !

    Depuis le début , Rajoelina savait très et trop bien que la seule et unique solution , c’est l’election.

    Alors pourquoi tout ce cirque ?

    entre :

    - "Si Bruxelles n’a pas débloqué les financements pour Madagascar, elle prend en otage le « vahoaka ».

    et :

    - «  »Personne ne peut me faire changer d’avis, me dissuader pas plus me convaincre de quelque chose si j’ai déjà une idée du sujet abordé".

    Seulement , Madagascar n’est ni une discothèque , ni un cirque !

  • 14 juillet 2009 à 09:39 | lalatiana (#1016)

    Perte de temps et manipulation primaire ... Mais manipulation qui risque d’être efficace ...

    Faire précéder la présidentielle d’un référendum constitutionnel est une manoeuvre à la ficelle bien trop grosse.

    Sur un référendum constitutionnel, qui sera traité comme un plébiscite sur un argument évidemment exprimé en
    « voulez vous, grâce à cette constitution, le progrès du pays, la fin des profiteurs, la sécurité, l’emploi et la richesse partagée pour tous ... ? », sur ce genre de message binaire, il y de fortes chances, que comme d’habitude dans ce genre de situation, le oui porté par la propagande du pouvoir en place l’emporte, même si ce n’est que d’une voix, et même si sur les centres urbains des hauts plateaux en particulier un non massif s’exprime qui voudra sanctionnet le TGV de son coup d’Etat ...

    Ce n’est pas pour autant que le pouvoir TGV en tirera malgré un semblant (enfin) de légalité, plus de légitimité ...

    Et il n’en sera pas plus stable, en ayant ouvert la voix de la rue et le coup d’Etat comme mode d’expression politique. Qu’aura t il comme voie ? Se démettre ? Se résigner à ouvrir et négocier un vrai partage du pouvoir ? Ou mettre en place un régime autoritaire ou dictatorial ... Vu le personnage, je laisse les gens imaginer ...

    Il faudrait que les démocrates épris de légalisme se mobilisent TRES fortement pour contrer cette manoeuvre. Et pas seulement en allant voter, mais aussi en militant, et en oeuvrant pour diffuser l’information et le danger de cautionner un pouvoir mis en place par un hold-up.

    Une présidentielle sans référendum (et dieu sait si je déteste le messianisme de la politique malgache) aurait l’avantage de laisser les candidats exposer et débattre d’un projet politique et de laisser le peuple choisir la(les) personne(s) à qui il accordera sa confiance (et non plus de manière binaire : OUI ou NON) pour mener une transition vers la construction d’une nouvelle constitution ...

    Mais de fait, légalement le Andry ne pourrait pas se présenter ... Cruel dilemme !!! Etre ou ne pas être Présidà !!!!

    On n’a pas fini de se battre pour défendre notre vision de la démocratie ...

    • 14 juillet 2009 à 10:21 | poiuyt (#584) répond à lalatiana

      Il ne faut pas oublier que ce qui se passe aujourd’hui fait toujours partie d’un plan éprouvé, affiné depuis des décennnies en Océanie puis en Afrique, pour mater toute révolte indigène, et qui se réserve par capsat et fis interposés, le pouvoir d’imposer toute personne ou structure qu’ils n’auraient pas réussi à imposer par leurs urnes.

      Cela parait inimaginable que la France perde nos élections après ce qu’elle s’est investie de force.

      Non je n’éxagère pas, et je ne fais pas de fixation ; je vous rappelle juste à l’essentiel. Il ne faut pas passer à côté. Il faut frapper à la base.

  • 14 juillet 2009 à 12:02 | racynt (#1557)

    Je vous trouve bien gentil avec Rajoelina dans cette article, croyez vous encore qu’il aurait l’intelligence d’écouter des conseils après avoir évoqué que personne ne pourra le faire changer d’avis lorsqu’il a une idée en tête ?

  • 14 juillet 2009 à 12:20 | kakilay (#2022)

    La leçon à retenir pour les politiciens de tout bord serait-elle :

    - Tu fais un coup d’Etat, et tu organises les élections après... ou bien,

    - Tu fais un coup d’Etat, et tu te retrouves dans la M... ?

    J’opte pour la deuxième solution. Encore un Grand Merci pour la CI et une flasque diarrhée pour La France.

    A nous de faire le reste... si nous en sommes digne.

  • 14 juillet 2009 à 12:31 | saina (#1582)

    Alors, qu’est ce que nous (malagasy), nous voulons ?

    Au début, nous avons rouspété que Rajoelina a fait un coup d’état pour accéder au pouvoir et qu’il faudrait le retour à l’ordre constitutionnel par un processus d’élection. Maintenant, il est partant pour l’élection et on rouspète encore... On continue à rouspéter tandis que lui, il est fin prêt pour ravir le pouvoir par l’élection cette fois ci : ces troupes ont changé les instances décentralisées pour mieux aborder l’élection dans la sérénité. Il se fait connaitre par les inaugurations (résultats des autres) et les visites régionales. Par les assisses, pour mieux écarter aussi les adversaires plus crédibles.

    Il a abattu son jeu : être président de la république à tout prix. Il y va parvenir car il a fait tout pour assurer (changement de l’age, évection des adversaires, propagande anticipée indirecte...). Alors que les autres candidats potentiels, continuent à pérorer (verba no acta) stérilement. Donc je ne serai pas étonné s’il va y parvenir. Il a ce mérite de savoir ce qu’il veut et tout faire pour y parvenir.

    Ce que je me demande est seulement la ou les raisons qui le poussent à tout prix à être président. Patriotisme ? attrait du pouvoir et de la richesse ? Haine ? Vengeance ? Ambition (bonne ou mauvaise) ? La liste n’est pas exhaustive. C’est une question sur laquelle les forumistes peuvent plancher aussi....

    Les obstacles évoqués (plausibles parfois) sont :
    - constitution à changer et à diffuser largement. Est ce vraiment un obstacle ? Non pour le changement car les opposants ont eu largement le temps de connaitre les points à modifier et les solutions. Il faut se mettre seulement et vraiment ensemble pour rédiger. Cela ne demande pas de temps. La diffusion large et explicite peut être effectuée si tout un chacun y met du sien, et surtout avec les moyens de communication actuels
    - élection (code et législation) : les leçons doivent être tirées pour assurer une élection juste et équitable, respectant les vrais choix de la population. Elle est très facile à manipuler (ce qu’on continue à faire jusqu’à ce jour) et la déontologie politique devrait être respectée dans ce sens. (C’est cela le vrai patriotisme). L’élection doit être organisée par des personnes (entités) qui ne sont pas candidats à la magistrature suprême et la validation doit être assumée par une instance législative internationale (nos magistrats ne sont pas respectueux de leur déontologie et manipulent les textes aux profits d’une personne qui les font mieux vivre ou c’est encore le principe de règlement de compte qui prévaut).
    - liste des électeurs : à ce que je sache (peut être un peu simpliste), chaque chef fokontany connait le nombre des personnes dans sa juridiction. Il suffit de remonter le tout. Un ordinateur peut trouver les personnes comptées doubles qui nécessitent des vérifications. Si les chefs fokontany font correctement leur travail et qu’ils ne sont pas manipulés par les pourris, je crois qu’on pourra avoir le nombre exact de la population sans dépenser trop d’argent et trop de temps ; On pourra aussi utiliser les moyens modernes en matière de TIC.

    En conclusion, si tout un chacun se soucie de sa patrie plutôt que de sa personne et de ses intérêts propres, on peut le faire ! Yes, we can !

    • 14 juillet 2009 à 22:28 | Rivohanitra (#142) répond à saina

      Je ne comprends rien dans toutes ces histoires de référendum et d’élection. Franchement je m’y perds et pourtant dans ma vie quotidienne, je vois que beaucoup de choses vont très mal et qu’il faut tout faire vite sinon toute l’île va se noyer.

      Ce que je veux ? Un tribunal ad hoc (ah !), pour juger d’urgence tous ces criminels qui prétendent tous se porter candidats pour diriger (encore !) le pays.

      Je pense qu’avant toute chose il faut assainir la situation. Se débarasser d’abord de toutes ces mauvaises graines avant de refaire une autre culture.

      Ce que je demande manque de bon sens ?

    • 15 juillet 2009 à 10:32 | kaki (#2830) répond à Rivohanitra

      Rivohanitra

      Votre constat relève du bon sens.

      Vous pointez le doigt sur le problème d’instutions fortes qui font défaut dans les pays d’Afrique en général, et qui est soulevé par Obama dans son discours au Ghana.

      Ce défaut se réflète déjà dans le degré de conscience de la chose publique pour les citoyens, notamment ceux qui viennent débattre ici.

      Humblement, je constate une approche approximative des concepts et des raisonnements relativement péremptoires sur des sujets de droit constitutionnel ou d’économie internationale, de géopolitique...

      Ce sont des sujets dont on peut parler sans avoir fait une thèse de doctorat sur la question, à condition de ne pas verser dans la malhônneteté intellectuelle.

      Comment se fait-il que personne ne s’offusque de la définition du fédéralisme, véhiculée à tort comme préjudiciable à l’unité nationale, réduite à une volonté séparatiste et conduisant inéluctablement à la construction de micro-Etats fantoches qui ne seront jamais reconnus par la Communauté internationale, tels les Bantoustans en son temps ?

      Un étudiant en première année de droit qui aurait bien appris ses leçons pourra aisément définir le fédéralime sans parti pris, en énumérant les avantages et les inconvénients d’un tel système par rapport à un autre (Etat unitaire) et en illustrant ses propos par des exemples (USA, Allemagne, Suisse...)

      Il pourra aisément éclairer le choix de la population lors du référendum constitutionnel par exemple sans biaiser le débat.

      A plus forte raison, l’éducation civique dans le programme scolaire est indispensable pour l’avenir de la nation.

      Nous autres citoyens, non initiés en droit constitutionnel, pourrons trouver sur Wikipédia toutes les définitions de concepts ou notions utiles pour parler d’un sujet.

      Tout ceci pour bien s’assurer qu’on parle bien de la même chose.

    • 15 juillet 2009 à 17:59 | rota rakotomalala (#2628) répond à kaki

      re-bravo !

  • 14 juillet 2009 à 14:37 | atijerena (#280)

    Enfin, le doigt dans la plaie ! L’abcès qu’il faut crever est bien le manque de stabilité constitutionnelle. Nous avons vu se succéder des hommes politiques à la guide de Madagascar. Au mandat de chacun d’entre eux correspond une Constitution. Nous avons même eu l’occasion de constater que, pendant la permanence au pouvoir de certains personnages, plusieurs Constitutions étaient adoptées, nouvelles et/ou toilettées. Personne n’ignore que, depuis l’indépendance, il y a eu plus de Constitutions qu’il n’y avait de chef d’Etat ou de président de la République. Où se trouve le problème fondamental ? La réponse à cette question est simple : que nos hommes politiques se sentent au-dessus de la loi, en mesure de juger la loi. Le gargarisme « fanjakana tan-dalana » que nous entendons à tout bout de champ n’est qu’une expression vide de sens.

    Ce fait s’explique par la définition de la politique (vue par les politiciens d’aujourd’hui) comme l’art par lequel on cherche en premier lieu l’intérêt personnel, puis celui de la famille, ensuite celui du parti dont le dirigeant est issu, et enfin celui de la nation. On veut aller au pouvoir pour « hanjaka » ; et quand on est au pouvoir on est patron de tout et de tous ; on prend tout ce qu’on veut… Le vahoaka, dans ce cas, n’est qu’un prétexte.

    La politique, à son origine, est l’art de gérer les affaires de la cité. Nous dirons aujourd’hui : l’art qui est au service du bien commun. Cette façon de concevoir la politique est différente et bien pus noble. Tout d’abord, parce qu’elle considère la politique comme un service (« servir », ce qui ne veut pas dire se faire esclave) et non comme un pouvoir omnipotent . Ensuite, elle est un service en faveur de tous, qui vise le bien de tous, même des adversaires politiques. Le premier signe de service que tout aspirant au pouvoir doit montrer dès le début et maintenir jusqu’au bout est sa soumission à la loi (constitution, voie des urnes, lois …).

    Pour ce qui concerne la situation présente, nous sommes de l’avis qu’il est plus que jamais temps qu’on fasse une constitution qui, d’abord, doit durer ; pour cela, elle doit aussi être caractérisée par le consensus de tous le parties en présence. Ensuite, afin qu’elle puisse résister à l’usure du temps, elle doit avoir un mécanisme qui lui permettrait d’affronter les nouveaux problèmes de la vie de la République (avoir en quelque sorte un valve de sûreté). Un changement de point de vue de la part des hommes politiques est aussi nécessaire, un changement qui refléterait le monde du XXIème siècle. Et enfin, le politicien ne doit jamais oublier que, en démocratie, les dirigeants se succèdent mais le pouvoir du vahoaka est éternel.

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