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Divers

Recel

Fidélys victime d’une machination

jeudi 6 novembre 2008 |  1008 visites 

Il y a quelques années, la résidence de l’ambassadeur de l’île Maurice chez nous fut cambriolée. Plusieurs objets ont été emportés par les brigands à savoir un poste Tv de marque Sony, un vélo, des radios, trois montres Seiko, trois calculatrices, deux caméras, 4 chaînes, une importante somme dont 100 millions Ar et 600 FF, des jeux électroniques, une voiture de marque Suzuki plus tard réduite en pièces détachées, etc. Quelque temps après les faits, un certain Razafy Alain, travaillant comme chauffeur au sein d’un ministère et qui jouait du foot avec Fidélys R., ancien président du fokontany d’Ampandrana-Est suppliait ce dernier d’un service urgent. Il s’agit de convaincre cet ancien chef fokontany (année 1994) de recevoir provisoirement chez lui des pièces automobiles (volées) en provenance de Toamasina. Motif évoqué : il fallait décharger le camion car le contrat pour le transport de la marchandise arrive à son terme. Etant donné que le domicile de Fidélis s’avère plus pratique pour le transbordement, son ami R.Z n’a pas hésité à lui demander ce service.

Refus

C’est la raison principale de la poursuite de l’ex-chef fokontany comme étant un receleur par la justice. Or justement, le concerné a rejeté jusqu’au bout l’affirmation. À preuve, il a nié la proposition d’Alain Razafy tout en lui conseillant d’aller consulter une autre personne. Effectivement, les pièces ont été retrouvées chez cette dernière. Même l’avocat général semble disculper Fidélys. Après avoir déclaré que le prévenu avait su pertinemment qu’il s’agit de pièces volées, le procureur a pourtant affirmé qu’aucune de ces pièces n’a été trouvée chez ce dernier. Pour le conseil pour la défense de Fidélys, il n’existe pas d’éléments matériel et moral permettant de retenir son client. Primo, la poursuite pour le délit de recel a expiré longtemps, c’est-à-dire entre le 28 septembre 1995, date du renvoi de cassation et le 30 décembre 2005. Deuxio sur le plan moral, le suspect n’était nullement au courant qu’il s’agissait de pièces volées. Sans doute, tous ces arguments ont puissamment aidé à blanchir Fidélys qui était tout simplement victime d’une machination.

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