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Editorial

Élections « ady gasy » contre plan du GIC-M ?

mardi 23 juillet 2013 | Ndimby A.

Je suis assez perplexe sur les chances de réussite du plan en sept points proposé par Ramtane Lamamra (commissaire à la Paix et à la Sécurité de l’Union africaine) au nom du Groupe international de contact pour Madagascar (GIC-M). Cette liste de vœux pieux illustre, au mieux, une méconnaissance absolue du contexte et des acteurs du cirque politico-culturel malgache, et au pire, un aveu d’impuissance camouflé derrière un plan « ala-safay » [1]. Je ne vois vraiment pas comment ce document pourrait « sortir le processus électoral malgache de l’impasse » comme il s’en donne la prétention, et comment ses rédacteurs pourraient obtenir satisfaction avant le 31 Juillet 2013 sur les trois premiers points qui doivent nécessairement être accomplis avant cette date.

De mon humble point de vue, il y a un concept fondamental qui doit servir de règle pour comprendre la politique, et en particulier la crise politique actuelle à Madagascar : ce que les politologues appellent « le jeu des acteurs ». Il s’agit de comprendre leurs motivations et leur culture politique (connaissance, normes, valeurs) afin d’anticiper ce qu’ils vont faire, et aussi ce qu’ils ne vont pas faire. Une fois que ceci est analysé, on peut très bien voir que le plan en sept points est mort-né, car il repose sur l’espoir d’une très hypothétique bonne volonté de la part d’un Président de la transition (PT) qui en manque : reformatage de la Cour électorale spéciale (CES), assainissement de la liste de candidats, retrait de candidature.

Concernant le jeu de l’acteur politique Rajoelina, il y a quatre principes directeurs qui mènent son action : mégalomanie (amour du pouvoir) ; égocentrisme (absence de volonté à faire passer considérer l’intérêt supérieur de la Nation au-dessus de son propre intérêt) ; superficialité (incapacité à comprendre les véritables problèmes et apporter les véritables solutions, préférant se cantonner dans les artifices manara-penitra) ; versatilité (par rapport à sa parole, ses engagements etc). Je m’abstiendrai de développer ces assertions pour les démontrer, car cela signifierait refaire quatre ans et demi d’éditos.

Mais là où je veux en venir, c’est qu’espérer que tous ces défauts du PT vont disparaître sur la base de ce plan du GIC-M n’est qu’une utopie. Dans les conditions actuelles, rien n’oblige vraiment le PT à obtempérer à la demande du GIC-M, et les froncements de sourcils de M. Lamrara en l’absence de sanctions concrètes restent tout à fait incolores et inodores. Qui va croire que le PT, auteur de coup d’État, a la capacité et la volonté de respecter un plan en sept points, alors qu’il a démontré qu’il ne se souciait même pas de textes fondamentaux tels que la Constitution de 1992 ou la loi électorale ? Celui qui se prétend être la Jeanne d’Arc de l’état de droit n’a pourtant aucune vergogne à déposer son dossier de candidature après la date-limite réglementaire, et à effectuer une campagne électorale qui n’a même plus la décence de déguiser la propagande à coups d’inaugurations de futilités manara-penitra, et ce hors-période légale. En ce faisant, il tente de se placer en situation de dire qu’il ne peut plus reculer sur le sujet de sa candidature, car c’est le peuple qui la demande. On ne commentera même pas ce genre d’argument dont usent et abusent les dirigeants malgaches depuis Tsiranana.

De toutes manières, la réponse des hâtifs au texte du GIC-M peut déjà s’anticiper à partir de leur réthorique depuis quatre ans. Afin de tenter de créer une alliance nationale contre la communauté internationale, Andry Rajoelina surfe depuis son coup d’État de 2009 sur les vagues du patriotisme et de la souveraineté nationale. À travers cette stratégie cousue de fil blanc, il essaie de gagner les galons d’un leader nationaliste qui se dresse courageusement contre ceux qui veulent, d’une manière ou d’une autre, « recoloniser Madagascar » et « s’ingérer dans les affaires malgaches ». Sur ce point, mon opinion est simple : ce n’est pas quelqu’un qui est allé se précipiter sous les jupes de la Résidence de France pour échapper à Ravalomanana en mars 2009 qui va venir me donner des leçons de nationalisme.

Jusqu’à présent, cette stratégie de création d’un sentiment national n’avait marché qu’envers les griots et les esprits superficiels, ébaubis et ébahis de toutes les futilités manara-penitra. Des gens contents de nouveaux stades de rugby quand les criquets menacent 2/3 de la récolte agricole selon la Fao. Des gens satisfaits d’hôpitaux neufs alors que le Ministère de la santé a du mal à payer les factures d’oxygène des hôpitaux existants. Des gens fiers de salles de concerts alors que le nombre de personnes ayant perdu leur emploi est en hausse. Et pendant ce temps, on se pose des questions. Par hasard, est-ce que ce ne sont pas les mêmes rares équipements hospitaliers disponibles qui font le tour des inaugurations d’hôpitaux ? Et pourquoi les rugbymen et Rossy se sont disputés au sujet de l’usage du stade de Mahamasina le 26 juin : le Palais du Rugby manara-penitra n’est-il censé accueillir les matches de rugby, et le coliséum n’est-il pas censé servir de plate-forme à des concerts ? Ou bien l’un et l’autre ne sont que des tape-à-l’oeil à durée limitée ?

Les effets pervers possibles des sanctions

Les récents développements de la position du GIC-M apportent cependant un fait nouveau. Depuis qu’il a mis à l’index les candidatures du Président Ratsiraka, de Madame Ravalomanana et de Monsieur Rajoelina, et que les sanctions se font de plus menaçantes contre « contre toutes personnes, membres de leurs familles, associés ou alliés politiques, quel qu’en soit le statut, qui par action ou omission, feraient entrave à la mise en œuvre des actions nécessaires pour sortir le processus électoral de l’impasse » (point sept du plan), le GIC-M a élargi les bases potentielles des « anti-communauté internationale ». Paradoxalement donc, c’est ce plan en sept points qui va aider Rajoelina à réaliser son voeu d’union sacrée des Malgaches contre ce qu’il appelle « l’ingérence des étrangers ». La communauté d’intérêts favorisant la communion des esprits, il n’y a plus qu’une mince cloison pour qu’un attelage hétéroclite réunissant les clans Rajoelina, Ravalomanana, Ratsiraka (et Zafy ?) ne se forme en réponse à ce plan du GIC-M, et au nom de la souveraineté nationale. Je parie d’ailleurs que le PT va envoyer balader les demandes au GIC-M par rapport à la Cour électorale spéciale (CES) d’atteintes à un jugement « rendu au nom du peuple Malgache », qui est la formule traditionnelle utilisée dans le monde de la justice. Comme si le peuple Malgache était complice de la myopie qui transforme un 3 mai en 28 avril….

Toutefois, il y a maintenant un piège grand ouvert pour la communauté internationale. Au-delà du simple intérêt manifesté à travers le point six du plan, le GIC-M doit se rallier à l’approche FFKM, qui malgré le fait qu’elle soit loin d’être idéale et certainement loin d’être facile, est la dernière voie vers une solution malgacho-malgache. Soit le GIC-M « fait avec », soit il « fait sans », et alors ce sera la porte ouverte au pire. Car malgré les grandes gueules pseudo-nationalistes, personne n’a intérêt à une rupture : ni la communauté internationale, ni les politiciens malgaches, et encore moins la population. Et ces derniers mois, le GIC-M n’a pas arrêté d’enliser le peu de crédibilité qui lui restait en repoussant à plusieurs reprises la décision de sanctions ciblées vers de nouveaux délais (maintenant rdv pour le 31 juillet 2013), espérant sans doute que des gens qui n’ont pas changé depuis quatre ans allaient le faire en quelques semaines.

Sur la question des sanctions, rappelons le jugement a2b (à deux balles), fautes et coquilles comprises, mais néanmoins péremptoire du grand analyste politique Boris Bekamisy, en réponse à un éditorial de 2011 sur la nécessité de transformer les sanctions globales contre Madagascar en sanctions ciblées contre les vrais responsables : « mais à vrai dire c’est peut etre vous-meme Ndimby ou votre manière d’aborder la crise qui merite d’etre REFORMATEE...on dirait que vous avez raté beaucoup d’EPISODES ...... (...) ......personne ne parle plus des sanctions dans le cadre de la dynamique de sortie de crise ....... (...) C’est la modalité à suivre pour officilliser ( signer) et mettre en eouvre la Feuille de route maintenant qui preoccupe les acteurs politiques et la CI mais non pas des nouvelles formules de SANCTIONS qui n’existent que dans la Tete de Ndimby ». No comment.

Pour terminer, qu’une chose soit cependant claire : ce que je critique ici n’est pas l’ingérence de la communauté internationale dans les affaires malgaches, mais plutôt le fait que la SADC s’accroche à une mission qu’elle n’est plus capable de mener à bien : il est temps que le FFKM prenne le relais vers l’une des deux seules possibilités pour limiter la fracture entre Malgaches : soit le « ni-ni » (ni Andry Rajoelina, ni Marc Ravalomanana), soit son contraire (le « et-et ») [2]. En effet, je rappelle un point que l’on a tendance à oublier (ou à faire semblant d’oublier) : c’est le Gouvernement malgache, par le biais du Premier ministre Rabemananjara en février 2009, qui a demandé à la SADC de venir agir en tant que médiateur dans la crise. Avis donc à ceux qui s’empressent de crier à l’inacceptable ingérence. Je rappelle également que les Malgaches, à travers la CENI-T, sont quémandeurs de financements internationaux pour réaliser le cycle électoral. Il est donc tout à fait acceptable que les bailleurs s’inquiètent des conditions de fiabilité des élections.

S’il y a un sujet qui trouvera toujours client à Madagascar, c’est la critique de l’étranger, qui conforte le Malgache (très) moyen dans ses mœurs de recherche systématique de bouc émissaire, et de préférence non-malgache. Pour ma part, je suis pas d’accord pour m’aligner sur ceux qui ne trouvent aucune indécence à considérer que l’octroi de financement extérieurs doit se faire sans conditions : le concept « vazaha, paye et tais-toi » est une insanité. Et si on n’a pas envie que le vazaha ouvre sa « grande gueule » et nous fasse la leçon ou la morale, il faut juste apprendre à faire sans lui [3]. On peut alors s’attendre, de la part d’un régime capable de tout, au schéma suivant au nom de la souveraineté nationale et du fameux « ady gasy », cette faculté de s’adapter en créant une solution improbable à partir de moyens dérisoires : étape un, union contre nature des trois candidats visés par le GIC-M (et des candidats qui sont dans la liste des sanctionnés potentiels, à commencer par les fameux 109) ; étape deux, maintien des 41 candidats de la liste du CES sans changement ; étape trois, processus électoral financé par un bricolage financier, comme par exemple la reprise des exportations légalisées de bois précieux. Pour le PT et sa clique, ce schéma aurait au moins un avantage par rapport aux élections : vazaha, tu ne payes pas, donc tais-toi... Reste à savoir si après l’inscription des espèces donnant du bois d’ébène et du bois de rose à l’Annexe III de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) en septembre 2011, les acheteurs potentiels (chinois et autres) vont se précipiter au portillon de cette aubaine qui va violer le droit international.

Terminons comme d’habitude en musique avec une superbe chanson de Jean-Claude Vinson sur le bois de rose, une des rares filières du secteur privé qui a le vent en poupe depuis 2009. On se demande comment et pourquoi.

Notes

[1Ala-safay : selon le Rakibolana malagasy de Régis Rajemisa-Raoilison : « fanaovan-javatra tsizarizary mba hisehoana ho nanao fotsiny ka hahafa-tsiny eo imason’ny olona ». Action faite de manière bâclée, juste pour faire bonne figure devant la société.

[2Rappelons aussi que la SADC est responsable de l’enlisement de la crise. Maputo 3 (décembre 2009) a perturbé un processus certes fastidieux, mais qui avait le mérite d’exister, depuis la signature des Accords d’Août 2009 sous la direction de l’Équipe conjointe de médiation dans la capitale mozambicaine.

[3Toujours dans la lignée du principe d’ouverture vers d’autres horizons, j’invite le lecteur à lire sur ce thème deux textes qui me paraissent intéressants. Le premier (« être vazaha ») a été écrit par un blogueur vazaha, le second (« Vazaha – l’étranger ») est l’œuvre d’un anthropologue.

26 commentaires

Vos commentaires

  • 23 juillet 2013 à 10:23 | elena (#3066)

    Je n’ai qu’un mot BRA-VO !!
    Clap !clap !

    • 24 juillet 2013 à 08:45 | Paulo Il leone (#6618) répond à elena

      IDEM pour moi : « Analyse très pertinente ! »
      PS : n’oublions pas non plus que in fine, cette fuite en avant suicidaire profite au pété qui tient illégalement tous les leviers du pouvoir en main et qui mettra tout en oeuvre, y compris et surtout des moyens malhonnêtes, pour « gagner l’élection » quoiqu’il advienne !
      L’avenir de ce pays et des ses habitants est sombre, très sombre....

  • 23 juillet 2013 à 10:24 | Turping (#1235)

    Ndimby,
    Tous les prétendants du pouvoir y compris Rajoelina ont essayé de brandir le slogan du nationalisme et patriotisme mal placés pour garder le pouvoir .

    Vous avez bien cité les maux et les cancers qui ne font pas avancer ce pays quand les dirigeants sont arrivés au pouvoir à quelques exceptions près sauf la(transition Ramanantsoa-Ratsimandrava)..
    >Mégalomanie.
    >Egocentrisme.
    >Superficialité.
    >Versatilité .
    Derrière tout se cela se cachent :le népotisme ,la corruption,....les profiteurs mafieux.
    A t-on vraiment besoin de l’intervention de : GIC-M ;la SADC ;la CI ; CPS,....etc si les malgaches sont parvenus à laver les linges sales internes et de pouvoir y répondre au rôle du vrai pouvoir politique pour l’intérêt national ,des gasy avant tout ?
    >Ratsiraka quand il accéda au pouvoir en 1975,il évoqua le patriotisme ,le nationalisme pour endormir le peuple pendant 23ans .
    Il osa même tirer sur la foule qui dénonçait son pouvoir le 10Août 1991.
    >Zafy ,le politicien acerbe en appelant même son chien « Merina » même si séjours au pouvoir paraissait le plus court ( 3ans au pouvoir) par rapport au manque du charisme n’a pas fait pas exception même s’il détenait plus ou moins démocratiquement le pouvoir ,il a été empêché.
    >Ravalomanana ,avec le manque de dialogues et aussi en confondant la caisse de l’état avec ses comptes personnels même avec ses résultats positifs d’avoir construit des routes ,etc,.....Le bilan .restait un résultat insuffisant à son égard.
    Points communs : Ils ont tous évoqué une vague de patriotisme et de souveraineté à leur manière et sont victimes de l’intervention étrangère alors qu’au final ,les résultats escomptés sur leur bilan respectif restent calamiteux pour camoufler les réalités et les agissements malsains qui ne font jamais avancer ce pays sur tous les plans.
    L’immixtion étrangère et la politique de la France à Madagascar est à proscrire.
    >Paradoxalement au sentiment de nationalisme souvent annoncé ,les agissements de nos politiciens ne répondaient pas au besoin réel et aux devoirs réels qu’ils sont censés d’accomplir .
    >Le pouvoir divisé où chacun fait ce qu’il veut pour assouvir à ses intérêts personnels est néfaste pour ce pays .Il faudrait changer de mentalité pour dépasser tout cela.
    Si les malgaches avec nos politiciens ,restent indivisibles autour d’une vraie solidarité ,le développement réel de notre pays ,nous n’avons besoin de personne pour dicter nos voeux ,nos aspirations pour définir le modèle sociétal dans lequel nous vivons heureux sans haine ni violence mais de tolérance .
    >L’ouverture aux étrangers ,économiquement (import-export) ne pose aucun problème si nos politicards arrivent à fixer les barèmes,de négocier , d’imposer nos exigences mais non pas d’être dicté par les autres ,la politique du néocolonialisme ,de l’impérialisme.....
    >La problématique de base ,c’est que le pouvoir jusqu’à maintenant n’est qu’une sorte de prestige pour se remplir les poches ,pour s’enrichir ,puis le reste viendra après.
    >Comment voulez-vous que ce pays avance si l’intérêt national passe à la 3ème position voir 4ème après ses intérêts personnels et les gé-guerres intestinales sans fins ,qui que ce soit qui détient le pouvoir ?
    >Dans un pays riche où les ressources naturelles sont abondantes mais exploités illicitement par les prétendants en magouillant avec les étrangers peu scrupuleux ,.....où le sort du peuple reste le dernier soucis des voyous ?

    • 23 juillet 2013 à 10:35 | Turping (#1235) répond à Turping

      .....Zafy, même si ses séjours au pouvoir paraissaient ...

    • 23 juillet 2013 à 11:06 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Turping

      - « Vous tenez vraiment à faire remarquer la période RAMANANTSOA-RATSIMANDRAVA ».
      D’abord ,le Colonel RATSIMANDRAVA est la plume du Général RAMANANTSOA.
      Le Général RAMANANTSOA n’a jamais eu de ==POLITIQUE/POLITIQUE==,c’est toujours RATSIMANDRAVA en tête d’idée,sauf l’histoire de rester deux ans sans consultation de qui que ce soit.
      Le problème RATSIMANDRAVA,c’est son ennemi intérieur/personnel :-n’être pas admis dans un clan qui l’exploite,sans vergogne.

      RATSIMANDRAVA,c’était la bête noire des occidentaux.Point barre !

      Son élimination n’est pas Malgache.Mais fermons la parenthèse.

      Turping,je sais que vous ne supportez pas le Président de la Transition Chef d’Etat Malgache An,dry Nirina RAJOELINA parce qu’il n’a pas ==votre cursus==mais ,pour Moi,IL REPRESENTE UNE NOUVELLE RACE EN POLITIQUE.
      En quatre ans,il a déjà goûté des amères expériences des relations internationales et mêmes NATIONALES.

      Ainsi que l’Amiral rouge Président Didier RATSIRAKA

      Ce que je vais dire ,il va vous donner des dégoûts :
      - Le TRIO RAVALOMANANA RAKOTONIRAINY Lalao,Didier RATSIRAKA et Andry Nirina RAJOELINA est une raison pour les Malgaches de se rassembler.
      UN TRIO TOMBE DU CIEL POUR FAIRE TREMBLER L’INTERNATIONALE.
      Il reste aux Malgaches d’être plus audacieux pour hisser Madagascar au-dessus de ses peurs (-sanctions/chantage de financements des élections/blocabes des biens et avoirs des malgaches à l’étranger etc..)

      Ce trio peut nous offrir une raison de se rassempbler pour relancer MADAGASCAR.

      ==IL PEUT FAIRE PLUS QUE MANDELA==

      - « Réconciliation Nationale=Grand Pardon=Amnistie Générale »-

      Miaraka Isika=MIARAKA MIASA ISIKA.

      BRAVO LES MALGACHES !
      Basile RAMAHEFARISOA-1943
      b.ramahefariqoa@gmail.com

    • 23 juillet 2013 à 21:23 | Turping (#1235) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Basile ,
      Autour de l’assassinat de Ratsimandrava planait un doute non élucidé car le dirigeant qui l’avait succédé était sûrement impliqué en étouffant l’affaire d’investigation en faisant disparaître les dossiers et les témoignages physiques !
      Meurtre commandité ? sûrement oui !
      Le tueur était un malgache qui agissait sous l’ordre d’un haut responsable militaire .Zimbo ,après avoir commis l’acte fut éliminé .

      Tsiranana cède le pouvoir au Général Gabriel Ramanantsoa qui devient alors Chef du Gouvernement en 1972, Richard Ratsimandrava est appelé à devenir ministre de l’Intérieur du nouveau gouvernement. Il a alors l’idée de fonder sa politique intérieure sur le cadre de gouvernance existant basé sur le « fokonolona » qu’il voit comme seul cadre institutionnel et économique possible, car viable et reconnu par et pour la majorité de la population, pour le développement de Madagascar (cf Ordonnances n° 62-004 du 24 juillet 1962, n°s 73-009 73-010 du 24 mars 1973, n° 73-040 du 4 août 1973).
      Le 5 février 1975, à cause de rivalités et de problèmes non résolus et face à la situation de crise politique, le Général Ramanantsoa lui remet les pleins pouvoirs. Il cumule alors les fonctions de Président de la République, Premier Ministre, ministre de la Défense nationale et du Plan.
      C’est alors une occasion sans précédent pour lui d’appliquer au mieux sa politique qui s’établit sur :
      Un développement national prenant comme base les initiatives de la communauté villageoise, le « Fokonolona », et trouvant leurs financements dans leurs propres transactions marchandes, gérés à travers la commission « Vatoeka » du « Fokonolona » (cf Restructuration du monde rural et le Fokonolona : discours prononcés à travers l’ile de 1973 à 1975 par le Colonel Richard Ratsimandrava.-
      La malgachisation de l’économie plus soucieuse d’équité et de justice, cherchant à articuler une économie de subsistance locale, rurale, informelle à l’économie de marché tirée par la ville, les sociétés commerciales assurant les échanges avec l’extérieur
      La décentralisation des pouvoirs.

      Il existe plusieurs thèses concernant son assassinat :
      La thèse « Officielle »
      Le 11 février 1975 - soit exactement 6 jours après son accession à la magistrature suprême - aux alentours de 20 heures, peu après avoir quitté le Conseil des Ministres qui se déroulait à Anosy, Tananarive, Ratsimandrava est abattu par balles dans sa voiture de fonction par un commando formé d’éléments du Groupe Mobile de Police (GMP).
      Les thèses de l’assassinat politique furent tout de suite confortées par le fait que le GMP ait conduit l’attaque. Parmi les hautes personnalités politiques qui furent mis en cause durant le procès, figurent notamment les suivants : - L’ancien Président Tsiranana, qui fut entendu par la justice malgache et a fait l’objet d’enquêtes. - Le colonel Roland Rabetafika, qui fut parmi les premiers officiers à avoir été aperçus sur le lieu même de l’assassinat (ce qu’il a d’ailleurs admis durant le procès, déclarant qu’il y était pour raisons personnelles puisqu’il rentrait à son domicile)
      Ces deux personnalités représentaient deux groupements d’intérêts politico-économiques qui avaient chacun pu avoir des intérêts à voir éliminé le nouveau chef d’état.
      D’autres témoignages appuient le fait que le capitaine de frégate Didier Ratsiraka aurait également été vu sur les lieux de l’assassinat. Le crédit accordé à cette thèse se base notamment sur le fait que l’on peut considérer qu’il fut le principal bénéficiaire de la disparition de Ratsimandrava dans le sens où cela lui a permis d’hériter du pouvoir.
      Malgré le long procès qui se déroula sous le directoire militaire de transition dirigé par le général Gilles Andriamahazo, aucune lumière ne fut faite sur l’assassinat de cet homme que trop de groupes de pression, notamment financiers, pouvaient souhaiter voir disparaître, craignant de voir leurs intérêts fortement remis en question à cause de la politique du « fokonolona » prônée par Ratsimandrava, laquelle visait à mieux articuler l’économie et la production malgaches avec l’économie de subsistance de la majorité des habitants du pays, et surtout du milieu rural.
      In fine, le procès de l’affaire Ratsimandrava s’arrêta pour sauvegarder l’unité nationale du pays, déjà assez fragilisée à cette période.
      La fin de la transition en 1975.

      L’assassinat de Richard Ratsimandrava a conduit à une telle succession d’évènements que 1975 marque sans doute un tournant pour l’histoire politique de Madagascar.
      Quelques heures après la mort du Président, un Directoire militaire chargé d’entamer une période de transition est créé et dirigé par le général Gilles Andriamahazo. On assiste alors à un quasi-scénario de guerre civile entre les partisans du gouvernement militaire et ceux de l’ancien Président Philibert Tsiranana. La loi martiale est décrétée.
      Le 13 février 1975, les partis politiques sont suspendus et les tensions continuent à travers tout le pays : des mutins s’engagent dans des violences. Le 14 février 1975, la reddition des mutineries permet la fin des combats. Un des responsables présumés des troubles, M. André Resampa, est arrêté.
      Le 21 mars 1975, un procès est alors ouvert pour juger les personnes impliquées dans les évènements : Tsiranana fait partie d’entre eux. Finalement, le 12 juin 1975, 30 des inculpés sont acquittés dont André Resampa et Tsiranana. Trois jours plus tard, le 15 juin, le Directoire militaire décide d’élire un membre qui deviendra le prochain Président de la République.
      C’est Didier Ratsiraka, capitaine de frégate, ministre des Affaires étrangères sous le gouvernement Ramanantsoa, qui est choisi.

      Personnellement ,un mégalomane qui était au pouvoir depuis 1975 avait des responsabilités sur les épaules ,de la dégradation ainsi engendrée .....
      Le tournant de 1975 était un tournant raté pour que les autres suivent le même chemin pleines d’embûches et du mauvais héritage .
      Le pays est encore loin de sortir du bourbier .
      Cela m’étonnerait fort que le Trio Ravalomananakotonirina Rajoelina -Ratsiraka sera une solution de réconciliation pour repartir sur de bonne base !

    • 24 juillet 2013 à 13:57 | Jipo (#4988) répond à Turping

      Merci pour cette piqure de rappel et les précisions que vous y apportez .
      En effet : « on ne nous dit pas tout » ...

    • 24 juillet 2013 à 22:43 | zanadralambo (#7305) répond à Turping

      Excellente analyse, Turping. Vous rappelez des faits, rien que des faits, vous allez droit à l’essentiel comme d’habitude. Je résume : à qui a profité le crime ? Vous et moi en avons une idée, mais seule l’histoire y répondra.
      Ce crime impuni a, comme vous dites, amené au pouvoir un mégalomane pervers et revanchard qui, dans son aveuglément et dans ses délires, a emmené le pays à la ruine. Le premier responsable de la crise actuelle, c’est lui. Et on voudrait l’associer à le recherche d’une solution crédible ? Mais je rêve !

  • 23 juillet 2013 à 10:42 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    Cher Ndimby A..
    Je lis un éditorial mais je ne fais aucun commentaire,c’est ma règle personnelle.
    Qu’en pensez-vous de mon invention :
    ==COMPLEXE VAZAHA==
    Ce qui est complexe,composé de plusieurs parties ou de plusieurs éléments.
    - « être vazaha et vazaha-l’étranger »-
    VAZAHA TARATASY-VAZAHA RERAKA-VAZAHA PREDATEUR avec son argent-VAZAHA diffuseur du SIDA-VAZAHA exploiteur-VAZAHA ambony-VAZAHA ZANATANY etc...

    - « ILS ONT UN POINT COMMUN,SE CROIRE TOUJOURS SUPERIEURS A L’AUTOCHTONE » et DOMINATEUR par vanité".

    Cordialement,
    Basile RAMAHEFARISOA-1943
    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 23 juillet 2013 à 19:32 | rabri (#2507) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      « ILS ONT UN POINT COMMUN,SE CROIRE TOUJOURS SUPERIEURS A L’AUTOCHTONE » et DOMINATEUR par vanité »

      Oui Basile, vous l’avez bien précisé : c’est le complexe vazaha. Mais Ndimby lui n’a pas le même point de vue car il met toujours en avant la victimisation des vazaha avec son : Vazaha, paie et tais-toi. Soit parce qu’il n’a jamais mis la main à la pâte dans la coopération bilatérale franco-malgache, soit parce que comme pour bcp de malgaches à poste de responsabilité, la finalité est de trouver un (ou des) partenaire français, surtout pour l’honneur et la fierté.

      Pour en rajouter au complexe vazaha, ce que j’ai entendu souvent comme refrain, c’était : « vous n’aurez pas le financement nécessaire si vous ne suivez pas ce programme » même si on sait très bien que ce dernier n’aboutirait jamais car dans 9 cas sur 10, ce programme parachuté de l’extérieur ne prend jamais en compte les CONTRAINTES SOCIOLOGIQUES LOCALES. Et c’est ce qui ne nous a jamais permis à tous les niveaux depuis des décennies d’élaborer DES VRAIS PLANS NATIONAUX DE DEVELOPPEMENT LOCAUX ( combien de fois n’ai-je pas entendu aussi de la part de ces coopérants français et de leurs bons alliés malgaches que la PLANIFICATION n’est plus d’actualité car elle a une connotation soviétique !!!)

      Alors, faisons des enquêtes et je suis persuadé que le « gasy, tais-toi et tu n’as qu’à dire oui M’sé car c’est nous qui payons » l’emporte haut la main devant le « vazaha, paie et tais-toi »

  • 23 juillet 2013 à 10:54 | ASSISE (#1505)

    « Ady Gasy » = « FIHAVANANA » dinidinika ambany ravin-kazo (aviavy/manga/kily/ . . .) ? (sisa tavela)

    « Plan GIC-M » = règles/lois/accords politiques (Constitution/Code électorale/FdR/. . .) ? (araka izay fanjakana misy eo)

    Aiza no haleha ?

  • 23 juillet 2013 à 13:20 | mpitily (#1212)

    « mais plutôt le fait que la SADC s’accroche à une mission qu’elle n’est plus capable de mener à bien »

    N’est-il donc pas plus que temps que la CI change le GIC-M et sa feuille de route ?

    Je rappelle que la feuille de route est le fruit de petits et grands calculs de nos politicards avec la complicité de la CI qui voulait contenter tout le monde. Sa faillite n’est donc pas à imputer à ANR tout seul mais aussi à l’opposition et à la CI, même si ANR est le seul gagnant à ce jour à ce petit jeu mesquin.

    L’opposition avait bien d’autres options plus pacifiques et plus supportables pour le peuple (comme ne pas appeler au boycott et aux sanctions qui n’avaient touché que le peuple) mais leurs esprits belliqueux et revanchards avaient aveuglés Ra8 et ses sbires. L’echec de la feuille de route est surtout l’echec de Ra8 : il est toujours out et Rajoelina encore bel et bien en place malgré la souffrance subie par le peuple et ses nombreuses promesses non tenues.

    La CI avait la très mauvaise idée de remettre en selle Z R et R à Mada alors qu’elle avait accepté une transition sans les exs et leurs sbires en Egypte, Tunisie, Lybie,... Il lui aurait été plus facile et plus efficace de négocier uniquement avec Rajoelina et de l’encadrer vers une sortie de crise selon les recommandations de l’ICG.

    A bas le GIC et vive l’ICG !

  • 23 juillet 2013 à 14:03 | jansi (#6474)

    Malgré les avis contraires de certains Forumistes proDj ou proR8, je continue a dire qu’il n’y aura pas d’élections en 2013 ni en 2015, que le schéma Ffkm est le plus réaliste de toutes les voies de sortie de crise entendues ici et la.
    Je crois pouvoir penser aussi que la porte de sortie des chefs militaires est de tourner casaque rapidement. Ils auront peut être les circonstances atténuantes.

    • 23 juillet 2013 à 15:44 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à jansi

      Vous tenez vraiment à votre transition bis.
      Entre-NOUS,donnez-moi,un peu la référence socio-politique de RANJEVA.
      Actuellement,c’est du papier.
      Basile RAMAHEFARISOA-1943
      b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 23 juillet 2013 à 17:15 | el che (#344)

    « Jusqu’à présent, cette stratégie de création d’un sentiment national n’avait marché qu’envers les griots et les esprits superficiels, ébaubis et ébahis de toutes les futilités manara-penitra. » (Ndimby.A)
    ******************************
    Bonjour, Ndimby.A

    Il est vrai que quelques réalisations en dur, c’est peu devant les incommensurables dégâts qu’ont causés ce gouvernement illégal.
    C’est vrai que quelques hôpitaux manara-penitra ont été créés ici et là à Madagascar. On ne doit pas oublier que les malades n’ayant pas les moyens de payer les frais excessifs d’hospitalisation, continuent à mourir. Presque dans l’indifférence totale des pouvoirs publics. Pour beaucoup, ces hôpitaux ne leur sont d’utilité aucune.
    Pourtant, ce ne sont pas des futilités, car il en faudrait des centaines d’autres hôpitaux, avec la possibilité réelle de se soigner. De même, des millions d’enfants ne disposent pas de complexes sportifs, alors qu’ils vivent dans des villes de plus en plus confinées, et qui les privent d’espace vital et de jeux. En tant que citoyens, nous devons exiger des candidats qu’ils inscrivent dans leurs programmes ce besoins vitaux pour la population.
    On ne peut pas cracher sur certains acquis, et les bouder sous prétexte que ce soit A Rajoelina qui les a réalisés. Oui, mais pas avec ses sous. Utiliser l’argent public pour le public est un devoir.

    Cordialement.

  • 23 juillet 2013 à 17:37 | Citoyenne Malgache (#599)

    Le plan du GIC ? Encore un autre délai. Encore d’autres sanctionnés. Et ensuite ? Cela fait 4 ans qu’on nous sert pratiquement le même menu qui sert juste à prolonger cette transition, dans l’intérêt de tous les profiteurs régionaux, nationaux, internationaux...

    Et à propos de Rajoelina qui surfe sur les vagues du patriotisme et de la souveraineté nationale, on peut dire en effet que le sentiment national est là. Le chauffeur de taxi, le jeune étudiant, la ménagère etc. en parlent de plus en plus. Mais attention, cela ne leur fera pas suivre un Rajoelina ou tout(e) autre candidat(e) qui défendrait les mêmes bords que lui. Certains sont dupes, mais pas tous... Il faut juste rêver d’élections réellement démocratiques, effectivement libres, et pratiquement transparentes pour le savoir. Mais malheureusement, ce n’est qu’un rêve...

  • 23 juillet 2013 à 19:28 | dazy (#7388)

    blablablabla.... aoka izay le resabe mandany jiro fa mba mozika indray alefa eh ;-)

    • 23 juillet 2013 à 21:46 | Turping (#1235) répond à dazy

      Ka alefaso ary ilay anao tsy blabala.....ho henoina ,handihizana miaraka @ hira e !
      Ny blabala dia ny resa be mihodikodina eto @ MT eto foana nefa tsy mahita vaha-olana sy mamakafaka tsara hoe inona daholo no nahatonga izao olana rehetra izao mba hahafahana mivoatra sy manrina ny tsy nety rehetra mba ho tombotsoan’ny vahoaka sy ny firenena no tena katsahina voalohany sy atao ambony indrindra !

  • 23 juillet 2013 à 22:08 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    Cour Electorale Spéciale==CES==
    Les 08 Magistrats qui composent l’actuelle CES seront maintenus.
    Au total 21 membres composeront ==la nouvelle Cour Electorele Spéciale==selon le projet de décret pris en Conseil de Gouvernement.
    Ce projet de décret sera discité en Conseil des Ministres.
    Source :
    Orange 23/07/2013

  • 24 juillet 2013 à 10:40 | alamady (#6775)

    Nichts als bla bla bla .......

    • 25 juillet 2013 à 00:02 | Cacatoès (#7049) répond à alamady

      Genau ! Nur Bla Bla Bla !! Sonst, es gibt gar nix !! Kein Lösung bis jetzt !! Dago bleibt ärmer wie immer !! Schade !!
      Dia lazao fa mizesta dray !! lol Mba miteny kely ny boloky e !! Tsy ianao no laziko a’io alamady an fa ireo pitsara tampany !!
      Bis dann !!

  • 25 juillet 2013 à 02:31 | NY OMALY NO MIVERINA (#1059)

    Elections « ady gasy » pour moi c’est mettre en quarantaine Ratsiraka, Zafy, le couple Ravalomanana et Rajoelina. Se passer d’eux pour les futures élections ... Ils se sont servis de la Nation malagasy au lieu de la servir.
    Dans l’hypothèse des élections « ady gasy », il va de soi que le GIC-M n’ a d’autres issues qu’encadrer ces élections et non initier, élaborer, suggérer, proposer des plans, des solutions de sortie de crise ...

    Et quelle idée aussi de vouloir encore les reconduire au pouvoir... Ils ont goûté la confiture, pris en flagrant délit le doigt dans le pot, ... Ils en sont privés, savent ce qu’est la privation et ... veulent maintenant avoir tout seul, carrément, le pot de confiture ... Ce sans état d’âme, sans scrupules ... dont la gourmandise est leur péché mignon ( un des 7 péchés capitaux). Sans parler de leur envie et orgueil et paresse intellectuelle.

    Constat à la fois réaliste et burlesque lors des réunions et autres ... : lorsque nos délégués ou responsables ou représentants discutent en malagasy entre eux, le GIC-M ne comprend pas ...
    De par notre langue, sans renier notre appartenance africaine, nous mettons, involontairement ou diplomatiquement, à l’index notre spécificité, notre insularité, notre identité et notre unité ...
    Et pendant les pauses café, dans les couloirs, ... les Malagasy discutent en malagasy que le GIC-M , tout en prêtant des oreilles indiscrètes, ne comprennent que dalle des propos malagasy qui s’échangent ...

    C’est à la fois comique et quelle cirque ... qui n’a pas besoin d’un chapiteau.

    Il va de soi donc qu’on a élections « ady gasy » OU (et non contre) plan GIC-M. Une alternative qui nous incombe. Comme quoi la balle est vraiment dans notre camp.

    La mise en quarantaine de Ratsiraka, Zafy, du couple Ravalomanana et Rajoelina ne nécessite aucune procédure spécifique, fastidieuse et onéreuse : les campagnes des autres candidats et la voix des urnes suffisent largement.

    Pour preuve, quelques mouvements défiant l’autorité « cagoulée » (Honte de montrer leur visage comme des braqueurs et des terroristes, de se faire indexer dans le civil, ...) commencent à manifester... Une dure épreuve pour l’autorité en place ... qui doit faire preuve d’intelligence ...
    Avec Tsiranana, avec Ratsiraka, avec Ravalomanana ... c’était pratiquement comme çà ... Et re-belote !!!

    Tsara raha miala mihitsy i Ratsiraka sy Zafy, Zoky Raiamandreny,
    Tena tsara kokoa raha misinda kely I Ravalomanana mivady sy Rajoelina, mbola tanora ireo.
    Très important : M/car n’est pas leur champ de bataille et de conflits personnels ...(affaires TIKO c/ QUARTZ DE M/CAR, etc ...).

    Pour répondre à la question de Ndimby A. (pourrait bien être une question référendaire), je réponds sans hésitations : ELECTIONS « ADY GASY ».

  • 25 juillet 2013 à 14:05 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    Bonjour et bonne journée à tous.

    La seule solution viable et crédible pour le pays est la tenue des élections à partir de la base (chef quartier, maire et conseillers municipaux, député et sénateur, chef de région et conseillers) pour légitimer les différents décideurs indispensables à la prise de décision relative à la sortie de crise et pour que la population puisse se l’approprier à sa juste mesure.
    L’égo surdimensionné des donneurs de leçon de tout bord ne fait que compliquer encore davantage une crise de confiance généralisée.

    • 26 juillet 2013 à 09:46 | jansi (#6474) répond à plus qu'hier et moins que demain

      Excellente analyse de Ndimby.
      Les élections, il y en aura forcément ultérieurement, qu’elles commencent par le haut ou par le bas. Le débat finira bien par accoucher une formule qui ne remettra pas en péril la Nation par des crises cycliques interminables.
      Mais auparavant, mettons de l’ordre dans tout cela. D’abord, il convient de confier la direction générale du pays a un nouveau pouvoir sans DJ et sans politiciens impliques dans les futures élections.
      Faut il des élections ? Oui, trois fois oui. Mais sans DJ au pouvoir ni aucun des politiciens en lice aux élections.

  • 27 juillet 2013 à 00:33 | el che (#344)

    Et voilà que les partis malgaches se réfugient derrière "l’ingérence, la souveraineté nationale . Ceux -là mêmes qui ont sollicité l’arbitrage international retournent leurs vestes quand il y va de leurs intérêts personnels . Une vaste hypocrisie qui réunit les frères ennemis autour d’une même cause pseudo-cocardière.

    Ceci est la preuve formelle qu’il faut impérativement maintenir le « NiNi »
    car c’est le seul moyen d’assainir le paysage politique malgache en état de déliquescence.
    Qu’on se le dise : le salut ne viendra ni des putschistes, ni des mouvances Ratsiraka et ra8.

    J’invite solennellement les vrais compatriotes à descendre dans la rue, et rejoindre la manifestation de samedi, afin que les 3 personnages soient exclus de la course présidentielle , et que Andry Rajoelina Dégage....

    el che

  • 27 juillet 2013 à 02:46 | NY OMALY NO MIVERINA (#1059)

    Ne mettons pas la charrette avant les zébus !

    Pour le moment, on veut qu’on aie un Président de la République élu.

    - Au préalable , il faut le destituer. Comment ?

    - Après, on va en élire un de quelle façon ?
    => Un réferendum préalable pour qu’il soit :
    1°). Elu directement par le Peuple au suffrage universel direct ?
    2°). Elu par les représentants du Peuple dits « grands électeurs » (sénateurs, députés, maires, ...) ? Ce qui va être très long ...

    Les procédures électorales, laissons-les aux institutions compétentes.

    Personnellement, pour pallier ce problème la solution est simple :
    Ratsiraka, les Ravalomanana et Rajoelina ne se présentant pas. Y a sûrement un texte qui traîne dans ce sens ...
    Mais avec la politique malagasy, nos « bataillons de juristes » ne cherchent pas, n’ont rien vu et ne veulent surtout pas « se mouiller » ... Et partout c’est pareil. Ils se tiennet tous par la barbichette ou ... C’est de la gabegie généralisée, du laxisme ...

    En attendant les Malagasy s’appauvrissent, ont du mal à vivre au jour le jour ...
    Nos « élus » ? Ils sont rassurés au moins pour 6 mois et ... leurs retraites d’anciens ministres, sénateurs, députés ...

    Normal que le Vahoaka descend dans la rue malgré les interdictions ...
    « Ventre affamé n’a point d’oreilles », dit-on !

    Rajoelina ne sait pas ce qui l’attend ... Elections ou pas élections !

    Dès 2014, pour 2017 ou 2018, jeune comme il est, Rajoelina doit penser à la relève de son « Astérix » ... ou se contenter d’un « Postscriptum » ...

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