« Pour commencer je me permets d’apporter une critique qui ressort du vécu des journalistes africains francophones vis à vis des soi-disant Français de souche. Pour être bref, des amis français ne cessent de me rétorquer le fait suivant : les journalistes africains (et donc je mets dans le lot les journalistes malgaches) ont cette tendance à rédiger difficilement leurs articles, qui ne sont du tout lisibles d’une manière brève, il leur faut toujours des phrases assez complexes, voire des phrases à la façon d’un maître de conférence à la Sorbonne (en langue française) pour exprimer leurs idées... Est-ce pour prouver aux yeux des lecteurs que les journalistes africains sont d’une intelligence supérieure ? Pourtant les lecteurs visés ne sont pas tous issus de l’université de Sorbonne…
Mais encore quand je lis des journaux dans le métro, ce sont bien les soi-disant français qui sont visés ; les articles se lisent facilement et sont compréhensibles par un ouvrier qui n’a même pas fréquenté le lycée... Arrêtons-nous là pour cette critique.
Et je vais être aussi bref que possible pour le droit de réponse à l’article : moi et la banque mondiale, c’est pareil à l’adage « sakay sy maso », aussi une personne qui travaille étroitement avec moi m’a lancé même ce matin : « il n’y a que 3 grands prédateurs dans ce monde : les pétroliers, le gouvernement, et les banquiers », et pourtant c’est d’une authenticité palpable.
Si des personnes veulent s’initier un peu sur la manière de fonctionnement de la banque mondiale, je leur conseille de consulter le livre écrit par Mohammad Yunus, la personne qui a reçu le prix Nobel de l’économie en 2006, qui s’intitule « Le monde sans pauvreté ». Tout est bien expliqué sur le comment de la banque mondiale en termes d’actions... »
M. A.
