Le Premier ministre Omer Beriziky a promis, lors de son séjour à Antsiranana pour des séances de travail avec les opérateurs et responsables locaux et pour le forum économique, que des solutions rapides devraient être mises en œuvre pour résoudre les problèmes de la SIRAMA (Nosy-Be et Brickaville). Les parlementaires de cette partie Nord du pays sont aujourd’hui en train, par la voie médiatique, de pousser indirectement Omer Beriziky à passer à l’action car, à leur avis, la résolution des problèmes de la SIRAMA ne peut attendre plus longtemps.
Il n’y a pas de feuille de route ou de SADC qui tienne dans cette question de la SIRAMA, disent-ils. 1500 personnes attendent la réouverture de ces usines. Et puis, en plus des quatre opérateurs qui ont soumis des offres de reprise, déclare le parlementaire Joseph Yoland, est venu se joindre un cinquième. Ce parlementaire est optimiste quant à la réouverture des usines de la SIRAMA. Il n’a pas manqué de pointer du doigt l’ingérence de l’État dans le processus de marché public quand il a bloqué l’opération de dépouillement des offres sans que le Conseil d’administration de la SIRAMA ne lève le petit doigt.
D’après Joseph Yoland, la SIRAMA demeure propriété de l’État mais les opérateurs apporteront les fonds nécessaires pour faire fonctionner les usines.
