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Les derniers jours rappellent d’autres périodes des années 2009/2010 où il n’y avait pas d’événements qui dominaient fortement l’actualité, mais où il régnait de tous côtés une certaine agitation révélatrice d’une prochaine échéance.
À Antananarivo, on a donc assisté ces jours-ci à une visite de parlementaires français sensibles au discours de la HAT, à une mission du Secrétaire d’État adjoint américain en charge de l’Afrique Karl Wycoff, ainsi qu’à une réunion des Chambres consulaires francophones et africaines qui a pris des allures très politiques à travers un discours de Andry Rajoelina qui prenait pour cible l’attitude de la communauté internationale. Tout ceci avait été précédé de visites de diplomates turcs, israéliens ou iraniens dont on ne sait s’ils jouaient davantage le rôle d’émissaires ou celui de VRP.
Ces derniers jours également, le pouvoir et l’opposition se sont provisoirement accordés : suffisamment en tout cas pour qu’un meeting des trois mouvances puisse se tenir de manière autorisée dans un lieu public ce mercredi. Il fut beaucoup question du référendum lors de cette manifestation. Réponse du berger à la bergère ? Andry Rajoelina a fait annoncer qu’il rencontrerait lui même la population d’Antananarivo ce samedi après-midi, ce qui promet à lui et à la Commission électorale nationale indépendante un bel exercice d’équilibrisme et/ou de casuistique, étant donné qu’il n’est en principe pas autorisé par les textes à prendre part à des débats électoraux.
Un peu avant, on a eu droit à une petite poussée de revendications concernant l’amnistie (parfois pudiquement rhabillée du nom de « réconciliation nationale ») de la part des personnalités proches du pouvoir qui ont besoin de celle-ci pour participer aux élections. De leur côté, les maires proches de l’opposition ne lâchent pas prise pour ce qui est de remettre en cause les élections communales prévues en décembre.
Tous ces éléments tendent à accréditer le fait que la réunion du Groupe international de contact sur Madagascar (GIC/M) initialement prévue se tenir à Addis Abeba est imminente. Tout laisse penser que cette réunion aura lieu avant la date du 17 novembre prochain, et que la considération que la communauté internationale pourrait ou ne pourrait pas accorder au scrutin prévu à cette date ainsi qu’aux élections municipales prévues dans la foulée sera un des enjeux de l’ordre du jour.
Le message de Karl Wycoff était clair : le processus et les structures que le gouvernement en place a établi ne sont pas suffisamment démocratiques et consensuels. Mais exhorter au retour à la table de négociations sans mettre en pratique soi-même ces bonnes paroles aurait été un peu vain et contraire au pragmatisme bien américain. Le pouvoir en place, même « non reconnu », aura donc eu la satisfaction de voir un émissaire du gouvernement américain franchir le perron d’Ambohitsorohitra et prendre acte de sa prééminence en déclarant : « Je souhaiterais insister sur le fait que les détenteurs du pouvoir politique de fait ont une responsabilité spéciale et une opportunité unique de créer les conditions adéquates pour un processus politique ouvert ».
Et si Andry Rajoelina a adopté un discours tout aussi ferme en déclarant « fini les atermoiements, les hésitations, les compromissions que nous étalons à la face du monde », il admet continuer à souhaiter que la communauté internationale prenne en considération les « aspirations au changement ». Il lui reste jusqu’à Samedi pour faire quelques pas que la communauté internationale attend de lui.
Sous les cris, il y a souvent des chuchotements. Attention à la surdité.
Vos commentaires
Et des sourds, il en reste en magasin. Je considère pleinement cette analyse, en lisant bien et en mettant de côté les ombres de Rajoelina ses sbires et ses opposants, il faut y voir une évolution palpable de la situation. Ou je dirais, souhaitable, enfin.
Mister Wycoff et les autres n’y sont pas étrangers, il serait crétin de n’y voir un appel de la CI, une perche que le pouvoir en place serait avisée, au moins, d’envisager. Au lieu de vociférer des cris d’orffraie ( comme on a pu voir hier sur le forum concernant l’intervention de Wycoff) sur une ingérence, nous ferions mieux de considérer ces va-et-viens augurants, si nous le voulons bien, des dénouements attendus depuis lurette par la population épuisée, lasse et divisée. Mais comme dit l’auteur : il n’y a pire sourd que celui qui ne veut entendre ! Et les sourds, c’est connu, ne sont sensibles qu’aux chants des sirènes.
« il serait crétin de n’y voir un appel de la CI, une perche que le pouvoir en place serait avisée, au moins, d’envisager ».
Je suis scéptique quant à l’éventualité que le pouvoir de fait saisisse la perche tendue. Il a plongé dans la marre sans y être invité, et se fait fort de nous prouver qu’il sait nager tout seul comme un grand (qu’il n’est pas). Il n’y a plus qu’a espérer qu’il n’entraine pas tout le monde dans sa noyade.
Et bien, pas grand monde pour la « consensualité » tant recherchée ce matin !
Septique je reste aussi, mais je me dis qu’il faut y croire. Bien difficile en effet avec les extrémistes de tous bords, et cette hat qui court tant après « sa légitimité », devrait mettre ses « modérés » sur la brèche car en politique rien n’est figé et lâcher du leste peut être payant !
C’est pas parce qu’on est dans la M.. qu’il faut que vous soyez septique, ami da fily ... rester sceptique, suffira ... :-))))
Mouais, dans la mouise on est, et subrepticement il y en a qui y vont de leur scepticisme anti-septique tout en se gardant de se jeter dans la fosse avec les non-sceptiques passionnés qui n’ont de cesse de faire revivre toutes ces scissions !
Arahabaina manokana ianao Andriamatoa Filoha Hajaina Dede Ratsiraka tratry ny tsingerin-taona nahaterahanao.
Tsy adinonay fa raha tsy teo ianao nanampy na ara-bola na ara-kevitra ny ray aman-dreny andry nirina rajoelina dia tsy ho tafavoaka ny revolution orange ary tsy nandositra ilay mpanao didy jadona. Ianao no mpanao politika kinga, maharitra ary manan-tsaina indrindra ho reharehan’ny vahoaka malagasy : misy olonao daholo na ao anatin’ny HAT na ao anatin’ny 03 mouvances na aiza na aiza. i Tantely efa manao ny ainy tsy ho zavatra mihitsy amin’izao hikarakara ny fiverenanao sy ny vady aman-janakao. Ireo mpandraraha vahiny sy malagasy efa tapitra noteteziny, ho avy ny an’ny miaramila.
Mirary anao ho lava andro iainana ary indrindra mirary fahasalamana hoan’ny zanaka lahitokanao. Hiankina amin’ny fandrosoan’ny fahasalamany manko ny hoavin’ny vahoaka malagasy iray manontolo.
HAPPY BIRTHDAY ! JOYEUX ANNIVERSAIRE mon amiral
Tsy mahalala ny dikan’ny hoe « hors-sujet » angaha izato malahelo ny t@ andron’i Radidy ?
Inona marina no tena fonosan’io anaram-bositra raiso-raisonao io ? Sao dia anisan’ireo nanapoaka tetezana sy nitety an’ity nosy ity nisambotra olona niaraka t@ Kotity ianao io ? Malahelo ny andro fahiny angaha ? Sa manantena ny fiverenan’i haizina mba hanjakàna indray ?
F’angaha tena niadana fatratra daholo ianareo rehetra t@ izany fotoana izany ry raiso-raiso ? Ataoko fà izany angaba no tena nisy, satria tsy hitonatonana miarahaba olona efa dila ny ela sy ela eto ianao io.
Aiza re izy izany ? Ry Fetison aza efa tsy hay tenenina intsony @ ity miantsoantso Radidy lava ity, koa ianareo ponina nitondra faisana, mibaby takaitra lalandava no mbola mipôtsatroka an’ilay diran-doza iray iny !
Notre pays a besoin d’une GOUVERNANCE d’un pays républicain et démocratique du XXI ième siècle.
Si Mr Mitterand déclarait que « la démocratie » doit être une valeur universelle en 1989 ;il voulait dire qu’il faut respecter et la république et la démocratie pour faire un état moderne capable de sortir le pays de la pauvreté !.
La consensualité ou tout concept de ce genre ressemblent ou à des arrangements ou à de la dictature !
Organisons un ETAT capable d’organiser une élection démocratique pour faire sortir une majorité qui respecte la minorité (libre expression et qui critique) et qui est capable de mettre en place une politique voulue par la majorité du moment.
Organisons un ETAT qui respecte la REPUBLIQUE.Les affaires de l’état ne doivent jamais souffrir d’un souspçon ni des mélanges de genre ni une prise illégale d’intérêt !.Chacun dans cette république doit être à sa place:la séparation de l’église et de l’état,les séparations des pouvoirs,juridique,militaire...
Le BABA d’un pays CIVILISE et MODERNE mes amis......
che taranaka,
vous oubliez que Monsieur le Président François Mitterand soutenait le président Malgache Didier RATSIRAKA.
Il a invité ce dernier ,à la cérémonie du 14 Juillet.Quel bel Hommage !!!
Basile RAMAHEFAISOA
b.ramahefarisoa@gmail.com
Comme quoi les apparences sont toujours trompeuses et entre ce qui se dit et ce qui se fait il y a parfois des écarts, tant mieux si vraiment il y a des négociations en vue mais cependant je me demande quand JMC ose dire que « La reprise des négociations va mener à quoi, et en quoi ça pourrait contribuer ? », on se demande une énième fois quelle est la vrai posistion de la France, aurait elle peur que les Etats Unis lui fasse de l’ombre et essaie de faire foirer les négociations une énième fois ?
racynt,
la position de la FRANCE n’a jamais varié :
« IL FAUT ALLER AUX ELECTIONS ».
Monsieur le Président Français Nicolas SARKOZY,juste après sa langue « fourchue » de coup d’Etat,l’a déjà dit.
« COUP D’ETAT » c’était le premier et le dernier de LUI.
Je ne lui en veux pas.
Basile RAMAHEFARISOA
b.ramahefarisoa@gmail.com
La démocratie selon des élus Français
http://m.zinfos974.com/Madagascar-Resistance-La-democratie-selon-des-elus-Francais_a22728.html
Mercredi 3 Novembre 2010
Extraits
[...]
– Des parlementaires et des maires un peu spéciaux
La Grande Ile a eu, voici quelques jours, l’insigne honneur de bénéficier de la visite d’une forte délégation française conduite par le député UMP Michel Lejeune. Raison officielle de cette visite : leur compassion pour le peuple malgache frappé par les sanctions internationales. Qui pourrait se plaindre de cette grande sollicitude qui pousse des députés, sénateurs et maires Français à aller à l’encontre de la position officielle de leur pays ? [...]
la France condamne le coup d’Etat mais elle est le seul pays à avoir maintenu sa coopération financière et …militaire avec le gouvernement putschiste.
N’écoutant donc que leur grande compassion pour le peuple malgache, ces élus Français font fi des règles internationales, des différentes condamnations émises par le Parlement européen et par les associations internationales de parlementaires, de la récente déclaration de la Présidente de la Confédération helvétique au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement à Montreux disant « francophonie et coup d’Etat ne marchent pas ensemble ». Et bien sûr, ils font fi des condamnations de l’Union Africaine et de la Communauté des Etats de l’Afrique Australe. [...]
Etrange comportement que celui de ces élus qui, une fois hors des frontières de leur pays, sont frappés d’amnésie.
Ils « oublient » qu’ils sont des élus de la république française. Ils « oublient » que les députés et les sénateurs malgaches ont été suspendus de leurs mandats électifs. Que les maires malgaches sont sur le point de subir le même sort. Ils « oublient » que certains de leurs homologues malgaches ont été molestés et emprisonnés. Que d’autres sont régulièrement menacés.
– En fait de compassion, c’est d’argent qu’il s’agit
[...] A voir de plus près la composition de cette délégation, c’est bien en effet d’argent dont il s’agit. [...]
Nous souhaitons simplement à Anne Calvez, à Hélène Coz et à Louise Ferhat de ne jamais subir un jour le traitement infligé par les putschistes à la sénatrice Eliane Naika [...]
Avec de tels élus, les valeurs de la république française sont bien mal défendues ! [...]
Les Inconditionnels de Madagascar,
À l’Ile de la Réunion
Eliane NAKAT
Quelle drôle de députée !!!!
Profitez de sa nationalité française pour salir la Nation Malgache.
Basile RAMAHEFARISOA
b.ramahefarisoa@gmail.com