Les usagers du port d’Antalaha, notamment les propriétaires des navires et les armateurs, se plaignent de l’exploitation du port d’Antalaha. Selon eux, les coûts sont trop onéreux comparés aux autres infrastructures portuaires, d’autant plus que les matériels et sécurité mis à la disposition des opérateurs ne correspondent pas proportionnellement aux frais payés. En effet, seulement deux grues sont sur les lieux et datent de plus de 10 ans. Le droit de port est par exemple de 21.214 ariary contre 1.000 ariary, et le droit de stationnement est fixé à 9.782 ariary contre 578 ariary pour le grand port de Toamasina. Le coût d’embarquement d’une voiture coûte 171.000 ariary. Pour cette raison, les usagers ont choisi d’utiliser le port de Vohémar, mais ceci entraîne la hausse du coût des marchandises et présente des répercussions sur le pouvoir d’achat de la population. « Ce port financé par l’Union Européenne a pour objectif de désenclaver la région et d’avoir une pérennité sur l’économie. Mais avec cette pratique, cette mission est loin d’être remplie », souligne un des usagers.
Infrastructures portuaires d’Antalaha
Coût d’exploitation onéreux, selon les usagers
vendredi 23 novembre 2007 |