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Socio-politique

Gouvernance

Christian Ntsay veut mettre un terme à la prédominance du secteur informel

mardi 26 mars 2019 | Arena R.

Lors d’un déplacement dans la ville de Toamasina hier, dans le cadre de l’ouverture de la Conférence nationale des inspecteurs du travail, le premier ministre, Christian Ntsay a annoncé une réforme générale de l’administration.

« Il y aura des concertations sur le système de travail des inspecteurs du travail », a-t-il dit, tout en affirmant qu’économiquement parlant, il est temps de mettre un terme à la prédominance du secteur informel, une responsabilité qui sera confiée aux inspecteurs du travail, où des mesures d’accompagnement seront prises. « La complémentarité des responsabilités respectives de l’État et des Inspecteurs du Travail contribuera à la mise en place de la bonne gouvernance ». a-t-il soutenu.

Le fonctionnariat est un des piliers du développement. « Ainsi, cette conférence arrive à point pour la mise en place des dispositifs nécessaires, suite à notre adhérence à diverses conventions internationales sur le travail », a-t-il indiqué.

Concernant les travailleurs malgaches à l’extérieur, « tous les dispositifs nécessaires seront mis en place pour l’éviction des travaux forcés  », a-t-il déclaré. « Des signatures de conventions bilatérales du travail entre Madagascar et quatre pays (Maurice, Koweït, Arabie Saoudite, Liban) sont actuellement en cours de préparation et seront traitées en priorité », selon le premier ministre.

Le Chef du gouvernement qui s’est rendu également aux bureaux des douanes à Toamasina a martelé une fois de plus «  que les services publics devraient s’effectuer dignement et dans le strict respect de l’honnêteté, au bénéfice des importateurs et des exportateurs ».

25 commentaires

Vos commentaires

  • 26 mars 2019 à 11:41 | I MATORIANDRO (#6033)

    Tsy hoe mametaveta ny asa fampodiana ireo gasy miasa any ivelany ataonareo akory fa indrindra ireo any @ firenena tsy mihinankisoa ireo fa amiko dia tsy misy lanjany akory ny zavatra toy izao satria averiko ihany fa nahimpon-dry zareo no te- handeha any an-tsokosoko fa tsy mba t@ fomba mangarahara ny ara-dalàna.

    Naninona ohatra raha ireo mpianatra saro-toerana sy sahirana any @ firenena hafa no ampiana na ampodiana rehefa tsy hita izay hanampiana azy ahavitany ny fianarany fa indrindra ireo niantohan’ny fanjakana raha misy izany ?

    Mbola mahakasika ty fijerena ny asa mendrika sy mahavelona ty ihany dia tsy reraka mihintsy izahay indrindra manao antso avo @ Andriamatoa Christian NTSAY mba hijery manokana ireo dockers miasa ao @ seranantsambo ireo manoloana ny zo sy ny sitraka tokony ho azon’izy ireo. Misy koa ireo dockers 38 voaroaka nohon’ny fitakiana izany zo zany t@ taona 2012 izay mbola tsy tafaverina niasa h@zao fa dia arirariran’ireo mpampiasa teo aloha sy ireo mahazo andraikitra ankehitriny ary na ny filana resaka @ izy ireo aza dia toa tsy misy vokatra mivaingana. Marihina fa misy olona tena manafina ny zava-misy marina mahazo ireo dockers ireo ny tompn’andraikitra sasany @ io orin’asa mitantana ireo dockers ireo. Miangavy re andriamatoa Praiministra mba vahao manokana ty olana mahazo ireo dockers reo ity fa misy ny sasany @ izy ireo no lasa adala, misy ny tapaka lalan-dra, misy ny marary reraka vokatry ny asa mafy natao tao @ io seranan-tsambo io ary ampanantenaina sy mba manantena ny anjara masoandrony. Misaotra mialoha anao raha mba misy azonao atao.

    samia velonaina

    • 26 mars 2019 à 19:08 | Beandroy (#3943) répond à I MATORIANDRO

      Bonsoir Marmotte.
      Ton cri du coeur est compréhensible mais il faut se rappeler qu’à chacun ses prérogatives.

      Le Président et le Premier ministre ne peuvent pas être partout Marmotte et c’est la raison pour laquelle le principe de subsidiarité s’applique chez nous.

      En ce qui concerne ces « esclaves » en péril dans les pays arabes, l’État a l’obligation constitutionnelle de les protéger et c’est ce qu’il est en train de faire.

      Quant aux dockers et aux étudiants en Chine, certes leurs problèmes sont très sérieux mais ils n’ont pas de bourreaux ; la différence est là.

      En résumé, il ne faut pas comparer l’incomparable et il ne faut par perdre de vue le respect du principe de subsidiarité.

    • 26 mars 2019 à 19:36 | NTMO (#10005) répond à I MATORIANDRO

      L’état devrait aussi et avant tout protéger les centaines de millier de bonnes et boys qui sont réduits à l’esclavage par leurs compatriotes et dans leur propre pays.

    • 26 mars 2019 à 21:56 | Beandroy (#3943) répond à I MATORIANDRO

      NTMO

      L’État n’oublie pas ces gens là, mais il faut qu’il y ait dénonciations pour que les autorités appropriées s’en chargent.

      Je répète que dans les cas locaux, c’est le principe de subsidiarité qui est appliqué.

    • 27 mars 2019 à 09:24 | I MATORIANDRO (#6033) répond à I MATORIANDRO

      Mba misaina koh aloh vao miteny.

      Ny asa tsy misy dikany otran’zao no vao maika mamporisika ireo mpanonofy hanaonao foana de avy eo rehefa voa avy any vao hoe domy aho.

      De atao inona reo olona reo rehefa tonga eto atao hoe makorelina miova fo ndray sa inona ???!!!

      Vola avy aiza no ampodiana an’reo ???!!!

      teto nisy olona te- hody nosakanana tsy navela hody. Betro ampiasaina fa tsy taimboraka.

      Samia velonaina.

  • 26 mars 2019 à 12:03 | Behantra (#9165)

    Monsieur le premier ministre

    Ne voyez vous pas que dans n’importe quel coin de notre pays , à la ville , la campagne , grouille d’activités << informelles >>

    Sur la moindre parcelle inoccupée , on trouve des cabanes ou l’en vend de tout : des légumes , des outils , de l’éléctronique ... dans pratiquement toutes les maisons , les cours , les jardins , les gens trient leur récolte , fabriquent , soudent , réparent

    En voulant mettre un terme à la prédominance à ce secteur <> , que proposez vous ??

    Le fonctionnariat est un des piliers du développement !!!

    Je soutiens toute forme d’embauche et d’industrie , toute politique de l’emploi .. mais ne promouvoir que le salariat me semble terriblement limité

    Voir seulement l’homme comme un être humain recherchent une paie me semble une étroite conception de lêtre humain : c’est une forme d’esclavage

    L’être humain n’est pas né pour servir un autre être humain

    Un travailleur indépendant , qui tient une échoppe par éxemple, travaille quand il en a besoin. Si certains jours il ne veut pas travailler , il le peut. Il a fait sa journée , il profite un peu de la vie, il n’a personne à prévenir
    s’il a une heure de retard. Il ne s’inquiète pas de perdre une partie de son salaire

    Et vous voulez faire glisser cette liberté d’entreprendre , cette souplesse de vie vers plus de rigidité : j’ai un salaire , j’ai un patron , je dois faire mon job que cela me plaise ou non

    C’est là le danger global des structures économiques actuelles , de la théorie doninante

    L’homme est considéré comme un seul agent économique , un employé , un salarié , une machine

    C’est une vision unidimensionnelle de l’humain

    Le salariat devrait rester un choix , une option parmi d’autres possibilités

  • 26 mars 2019 à 12:07 | Vohitra (#7654)

    Dans la situation actuelle, tant que l Etat n arrive pas a definir et faire respecter un niveau de salaire decent pour les travailleurs, le secteur informel va persister et s amplifiera meme.

    Et tant que l Administration Malagasy reste une niche de prosperite pour la corruption, il n y aura jamais de respect des droits des travailleurs dans ce pays

  • 26 mars 2019 à 14:12 | Turping (#1235)

    Le PM Ntsay veut mettre un terme à la prédominance du secteur informel .
    - Cette attitude émanant d’une reforme administrative sans combattre la « corruption administrative » est loin loin d’être la voie de l’apanage ver l’IEM ,le développement .
    - Paradoxalement , le secteur informel a un lien étroit à l’économie informelle .L’économie informelle est -elle un frein au développement et à la croissance économique ?
    - Pourtant,l’économie informelle est une composante des PED (pays en transition et développement ) et sa taille même s’est accrue depuis la crise mondiale de 2008 . En Tunisie par exemple ,depuis le printemps arabe ,..C’est vrai ,Madagascar n’en est pas encore là !

    • 26 mars 2019 à 14:30 | Turping (#1235) répond à Turping

      Lire : vers au lieu de ver (un autre sens).

  • 26 mars 2019 à 15:51 | Solo (#10212)

    Voir cet article :
    https://afrique.latribune.fr/economie/conjoncture/2017-05-10/l-informel-comme-levier-de-croissance-pour-l-afrique-le-fmi-change-de-paradigme.htm
    par Aboubacar Yacouba Barma.
    En un mot, participe réellement au développement global du pays (et du secteur formel !), et constitue un filet de sécurité pour près de 80% (ndlr estimation Madagascar) des travailleurs non agricoles du secteur informel. Faciliter leur accès aux financements (mobile banking), leur offirir même des infrastructures adaptées pour faciliter l’écoulement de leurs produits (routes, transports..).
    Dans le même temps, améliorer la collecte des impôts et taxes auprès du secteur formel.
    On booste par ce nouveau paradigme et la demande et l’offre, et l’on améliore les recettes de l’Etat.

  • 26 mars 2019 à 15:55 | zandede (#10615)

    Le secteur informel est un pan considérable de notre économie. Il n’est pas pris en compte par la
    comptabilité nationale alors qu’il contribue à plus de la moitié de notre PIB. La pertinence de l’intégrer
    dans les secteur formel ne réside pas dans les salariat mais plutôt dans la fiscalité.

    Si on arrive à intégrer le quart de ce secteur dans le secteur formel les recettes fiscales de l’Etat
    augmenteraient d’au moins 50% ce qui nous éviterait de faire tout le temps la manche....

  • 26 mars 2019 à 16:08 | I MATORIANDRO (#6033)

    Za zao maty ny briquet fanndrehetako afo ; niala ny vatony nefa mbola be gaz be. tsy hitako manodidina any sy ny làlana falehako tsony reo mpanamboatra briquet de lasa mipetra_potsiny ny entana. vao maika fantiantoka satria voatery mividy vaovao indray. Ohatra iray mazava mahakasika ny sehatra tsy ara-dalàna io nefa tena mahasoa ; de ahoana nefa no hanovana ireny asa madinika ireny ho ara-dalàna ahazoana tombony sy hiteraka asa vaovao ???!!! de manao randra-tarihina otran’zay ny asa madinika rehetra eto madagasikara, mpivaro-boanjo, mpamafa kiraro ( tsy misy tsony na vitsy), ...

    Nolazain-dratsiraka kanefa hoe « tsy maintsy mila ireny heverintsika fa madinika tsy misy ilana azy ireny foana isika »

    Averiko ihany, averiko hatrany, ireo asa efa ara-dalàna aloha hamafisina ny maha asa mendrika sy mahavelona azy fa aza variana manonofy.

    Samia velonaina

  • 26 mars 2019 à 16:21 | diego (#531)

    Bonjour,

    On ne peut pas traiter un problème dont on ignore ou on ne connaît pas les origines.

    À mon sens, le PM et d’une manière générale, les dirigeants, doivent établir, comme les dedecins font, un diagnostic pour proposer un traitement adapté.

    Madagascar n’est pas différent des pays pauvres comme lui, l’Etat y est pauvre, inexistant, de facto, l’Administration est bien évidemment pauvre et en désordre.

    Il est faux de dire qu’on doit mettre un terme à la prédominance du secteur informel.

    On doit parler de lutte contre la corruption et la pauvreté, autrement dit, les dirigeants doivent proposer des réformes. Réforme fiscale, réforme juridique ( cadastre ) réforme économique, réforme administrative.

    Une piste économique sérieuse, financer des jeunes entrepreneurs, proposer des réformes agraires .....

    Il est assez gênant et contre productif que les élus et les dirigeants malgaches tiennent toujours ce ton accusateur quand ils s’adressent à leurs compatriotes :

    - le peuple malgache n’est pas corrompu.

    Ce sont les dirigeants, les élus, les élites, les autorités politiques et les chefs des Institutions, les grands fonctionnaires, autrement dit, les malgaches qui détiennent les pouvoirs et la richesse du pays :

    - qui peuvent corrompre, sont exposés à la corruption et visiblement qui sont corrompus.

    La majorité des Malgaches n’a pas le moyen de se défendre, ses droits sont quotidiennement bafoués dans le pays.

    À mon sens, les élus doivent parler gentiment à la population et lui expliquer leurs intentions et comment ils comptent résoudre les problèmes du pays :

    - la population n’a pas appauvri le pays, les dirigeants oui, ils doivent être humbles.

    • 26 mars 2019 à 17:12 | diego (#531) répond à diego

      Bonjour,

      Maintenant, je pense que les dirigeants doivent avoir des discussions franches entre eux. Il n’y a qu’eux qui refusent encore d’admettre que l’Etat et les Institutions malgaches sont pauvres, de facto, sont assez faibles.

      De l’autre côté, les citoyens malgaches sont majoritairement peu éduqués, par conséquent, ils ignorent les rôles exact de l’Etat et des Institutions en fait.

      Si les liens entre le peuple et l’Etat et les Institutions, autrement dit, les dirigeants et élus, ne sont pas établis d’une manière permanente et très bien compris :

      - il n’y aurait pas des dialogues entre le le peuple et les élus.

      Il n’y aura donc pas développement et lutte contre la pauvreté.

      Tout cela exige que les élus et les politiciens mesurent parfaitement leurs responsabilités vis à vis de leur pays et du peuple qu’ils prétendent sauver de la misère économique.

      Pour résumer tout cela en quelques mots :

      - il faut Institutionnaliser le pays, ce qui n’est du pas tout le cas aujourd’hui.

      Tenez, il y a des citoyennes malgaches qui travaillent à l’étranger qui sont victimes, visiblement, des maltraitances. Il y a eu flottement à la tête de l’Executif pour comprendre le ministère responsable de cette situation, qui est à mon humble avis, le Ministère des Affaires Étrangères, qui est logiquement le ministère qui peut immédiatement saisir la justice et aller sur le terrain de droit international des citoyens malgaches travaillant et vivant à l’etranger.

      Il faut faire attention, il est plus vite et plus efficace pour le pays de faire valoir les droits de ses citoyens, se battre donc sur le terrain de droit, que se battre sur le terrain médiatique qui est assez éphémère et n’apporte généralement pas des solutions à long terme car il y aura toujours des citoyens qui vont travailler à l’étranger.

  • 26 mars 2019 à 17:48 | zandede (#10615)

    Je suis désolé Mr ou Mme le modérateur mais il n’y a pas de débats d’idées sur votre forum.
    Chacun se satisfait de ses affirmations à l’emporte pièce qui sont d’une façon générale improductives.

    Adi hevitra hanatsarana ny fiainampirenena no atao eto fa tsy fanalana andro akory. Misaotra tompoko

    • 26 mars 2019 à 19:19 | Beandroy (#3943) répond à zandede

      Bonsoir Zandele.
      Non, je ne suis pas d’accord avec toi car grâce à ce forum on sait maintenant que les problèmes de Madagascar sont d’ordre électrique, juridique, économique, politique, social et constitutionnel ; qui dit mieux ?

    • 27 mars 2019 à 11:44 | Harry (#10477) répond à zandede

      Izao no atao hoe fanakianana tsy mampandroso ry namana zandede. Raha misy hevitrao tsara lavitra noho ireo efa voalaza ireo any dia arosoy ho hitan’ny rehetra. Ny teo-tsaina tahak’izao no mahatonga ny olona sasany ho fototr’olana foana amin’ny toerana rehetra izay misy azy : ao an-tokatrano, any am-piangonana, any amin’ny asa, eny amin’ny fiaraha-monina rehetra eny sns. TSY MAMPANDROSO

  • 26 mars 2019 à 19:42 | Behantra (#9165)

    Zandede

    Koa mba inona ary zany ny hevitra entinao hanantsarana ny fianampirenena eto amin’ity forum ity e ??

  • 26 mars 2019 à 20:47 | zandede (#10615)

    A Mr ou Mme Be androy...
    « Les problèmes de Madagascar sont d’ordre électrique, juridique, économique etc .... »
    Je me garde de polémiquer mais je vous plains pour votre niveau d’instruction !!!
    Mba ampianaro ihany ny ankizy r’izareo fa mampalahelo ny toy itony...

    A Mr ou Mme Be hantra...
    Ny adihevitra dia mahakasika ny « secteur informel » . Jereo eo ambony eo ny hevitro. Raha mana kavaly
    ianao dia valio . Mazava !!!

    • 26 mars 2019 à 22:04 | Beandroy (#3943) répond à zandede

      Zandede l’intellectuel.

      Toi aussi, j’ai un conseil à te donner ; si tu veux te suicider un jour, tu n’as qu’à sauter du haut de ton ego.
      L’intelligence se mesure par la capacité de faire la différence entre le sérieux et l’humour et je constate que l’intelligence n’est pas ta grande qualité.

  • 26 mars 2019 à 21:07 | olivier2 (#9829)

    NTMO est en forme ce soir

    Il explique, a juste titre, que l esclavage moderne pratique par les gasy n est pas denonce par les gasy...

    Un gasy qui exploite un autre gasy n est pas esclavagiste...c est avant tout une victime de la colonisation..

    Quand un gasy exploite une boniche..ou quand il envoie une fille au koweit...il est avant tout une victime d un systeme invente par de mechants blancs qu il convient de combattre ..

    Merci a manandafy d avoir appris a plusieurs generations de konnards qu ils n etaient finalement responsables de rien..

    La nation CEPAMAFOTE...

    😂

    j adore

    • 26 mars 2019 à 22:12 | Beandroy (#3943) répond à olivier2

      Bonsoir Olivier.

      Comme je l’ai dit plus haut, les cas locaux « d’esclavagisme » constituent une infraction judiciaire réprimée par notre code pénal sur dénonciation.
      Et je répète, que c’est le principe de subsidiarité qui est appliqué dans ces cas.

  • 27 mars 2019 à 06:06 | zandede (#10615)

    Be androy le frustré

    Ton sens de l’humour est inversement proportionnel au nombre de tes neurones. Je ne réponds pas à
    tes insultes qui ne méritent pas mon attention. Vas voir ailleurs...

  • 27 mars 2019 à 09:41 | lysnorine (#9752)

    « mettre un terme à la prédominance du secteur informel »

    Une niaiserie économico-socio-politique de plus de la part du PM de Madagascar, la marionnette de la France et de ses alliés « occidentaux », auto-proclamés « communauté internationale, qui, ne l’oublions jamais, a été propulsée sur le devant de la scène politique pour neutraliser le président sortant et mettre sur orbite leur satellite, grâce à des actes de FORFAITURE perpétrés délibérément par le PRÉSIDENT de la HCC et toujours sanctionnés unanimement par ses collègues. Aussi avons-nous souligné ici, à plusieurs reprises, que le président de la HCC devrait figurer au premier rang parmi ceux qui sont à déférer devant la Haute Cour de Justice nouvellement installée.

    cf lysnorine 26 mai 2018 à 23:13, 23:18 & 23:5 ; 28 mai 2018 à 09:15 & 09:26
    dans « Requête en déchéance : vers la mise en place de la HCJ, jeudi 24 mai 2018 |
    https://www.madagascar-tribune.com/Requete-en-decheance-vers-la-’mise,23863.html
    - « Le président et les membres de la HCC ont commis des « crimes contre la constitution » et doivent être traduits devant la Haute Cour de Justice. »
    - « ...la HCC USURPATRICE des pouvoirs de l’Exécutif et du Parlement, conférés par le peuple souverain à SES ÉLUS... passible de la Haute Cour de Justice ».

    Il est fort regrettable que les juristes Malagasy, notamment les spécialistes du droit constitutionnel, aient ignoré la gravité de ces violations de la Constitution en les passant sous silence, peut-être, parce que leurs auteurs sont ceux-là mêmes qui sont chargés de veiller à son respect. Leur exonération d’avance, subséquente, de toute poursuite est fidèle à une tradition qui semble bien établie à Madagascar (version contemporaine des « TSIMATIMANOTO » de l’époque de la royauté Malagasy).

    Plutôt que de faire une chasse fiscale impitoyable aux Malagasy que l’économie informelle fait VIVOTER [dont le produit sera assurément insignifiant en présence d’un coût de perception élevé] le PM rendra indubitablement un grand service à la Nation en s’inspirant de l’exemple du président John MAGFULI de TANZANIE et des INTENTIONS du président Macky SALL du Sénégal
    dans des questions bien plus importantes et vitales, à savoir celles concernant les contrats miniers et autres concessions, et d’envisager sans tarder de :

    - procéder à un AUDIT exhaustif de TOUS les contrats miniers et de TOUTE CONCESSION en général, octroyés aux « investisseurs étrangers » en vue de leur révision et faire toutes les modifications nécessaires de la législation minière ;

    - se désengager de TOUTES les conventions internationales touchant de près ou de loin ces contrats miniers ou les concessions en général, signées à tort et à travers par TOUS les dirigeants qui se sont succédés depuis la nomination de RAZANAMASY Guy Willy comme premier ministre de Didier RATSIRAKA en août 1991 ;

    - ARRÊTER toute délivrance de permis miniers et de concessions en général pour une période de quinze ans au moins, qui permettrait à une nouvelle génération de responsables de bien maîtriser TOUS les aspects de ces contrats et concessions aux fins de défendre et de promouvoir réellement les intérêts bien compris de l’économie nationale et de la masse du peuple Malagasy.

    (A suivre)

    • 27 mars 2019 à 09:52 | lysnorine (#9752) répond à lysnorine

      (A suivre)
      « mettre un terme à la prédominance du secteur informel »
      (suite et fin)

      Quelques lectures qui pourraient donner des idées aux dirigeants Malagasy susceptibles de mettre un terme à leurs gesticulations stériles, quelque peu prolifiques ces derniers temps.

      1. Tanzanie : les contrats miniers examinés à la loupe
      Par Khadim Mbaye | 28/03/2017
      - http://afrique.latribune.fr/entreprises/industrie/2017-03-28/tanzanie-les-contrats-miniers-examines-a-la-loupe.html

      Pour mieux contrôler les exportations de concentrés de cuivre en Tanzanie, les parlementaires ont décidé dimanche de faire examiner les contrats miniers signés avec des entreprises étrangères...
      Les parlementaires Tanzaniens veulent mettre fin à l’anarchie qui règne dans le secteur des exportations de concentrés de cuivre dans leur pays. Ils ont décidé dimanche que les contrats miniers doivent désormais être soumis à des examens pour plus de transparence et de profits...

      Selon l’agence de presse chinoise XINHUA, la semaine dernière, PRÉSIDENT tanzanien John Magufuli a visité le PORT de Dar es Salaam et a ordonné la SAISIE saisie de 20 conteneurs transportant des concentrés de cuivre avant de RENVOYER LE SECRÉTAIRE PERMANENT du ministère de l’Énergie et des minéraux, Justin Ntalikwa, apparemment lié à cette affaire.

      « On a l’impression que NOUS SOMMES TROMPÉS COMME UNE NATION sur cette question, donc en tant que PARLEMENT, nous avons décidé de jouer notre rôle de CONSEILLER LE GOUVERNEMENT sur la question", a déclaré Job Ndugai, président de l’Assemblée nationale Tanzanienne à l’agence chinoise de presse.

      2. Tanzanie : le ministre des mines limogé pour évasion fiscale des compagnies minières
      Par
      Ignace SOSSOU -
      Mai 27, 2017
      https://beninwebtv.com/2017/05/tanzanie-le-ministre-des-mines-limoge-pour-evasion-fiscale-des-compagnies-minieres/
      Le Président tanzanien, John Magufuli, a limogé le ministre des Mines et le directeur de l’agence publique d’audit minier, mercredi 24 mai, après avoir reçu un RAPPORT SUR LA SOUS-ÉVALUATION PAR LES COMPAGNIES MINIÈRES DE LA VALEUR DE LEURS EXPORTATIONS, afin de payer moins d’impôts....
      Outre le ministre, le président a également renvoyé le secrétaire permanent au ministère des Mines, Justin Ntalikwa et demandé la dissolution du conseil d’administration de l’agence de contrôle du secteur minier de Tanzanie (TMAA)....

      3. Tanzanie : 75 mds EUR de fraudes fiscales dans le secteur des mines (rapport)
      (AFP 12/06/17)
      http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/06/12/97002-20170612FILWWW00256-tanzanie-75mds-d-euros-de-fraudes-fiscales.php

      Une commission d’enquête tanzanienne a évalué lundi à 188 mille milliards de shillings tanzaniens (75 milliards d’euros) les pertes fiscales liées aux fraudes autour de l’exploitation minière depuis 1998, dont la non déclaration de revenus par des sociétés étrangères...

      4. Tanzanie : un nouvel audit accuse ACACIA MINING de sous-déclaration et de fraude fiscale
      Agence Afrique 14/06/2017
      http://www.agenceafrique.com/10735-tanzanie-nouvel-audit-accuse-acacia-mining-de-declaration-de-fraude-fiscale.html
      ...
      La Tanzanie qui enquête sur l’exploitation des minéraux au cours des 19 dernières années sur son territoire, a mené un DEUXIÈME AUDIT dont les résultats, rendus publics lundi, CONFIRMENT CEUX DU PREMIER AUDIT.

      Selon le premier audit, Acacia disposait de 10 fois plus d’OR dans ses conteneurs que le volume déclaré, ainsi que des MINÉRAUX NON DÉCLARÉS comme le FER et le souffre. L’entreprise doit des dizaines de milliards de dollars à l’État de Tanzanien

      5. La Tanzanie suspend l’émission de nouvelles licences minières
      Mis à jour le 05-07-2017
      http://french.china.org.cn/foreign/txt/2017-07/05/content_41153346.htm

      6. MACKY SALL VEUT REVOIR TOUS LES CONTRATS PORTANT SUR LES RESSOURCES NATURELLES EN AFRIQUE
      8 mai 2018
      https://afriqueconfidentielle.com/politique/macky-sall-veut-revoir-contrats-portant-ressources-naturelles-afrique/

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