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Editorial

Ça coince ou ça poinsà ?

jeudi 10 février 2011 | Patrick A.

Pour servir les plus pauvres, il y a certainement des alternatives aux « Tsena mora », dont la viabilité économique sans subventions publiques est douteuse.

La micro-finance avait déjà démontré qu’en visant le marché des petites gens, il était possible d’être rentable. Très rentable même, voire trop rentable diront certains, car cette rentabilité pourrait pousser certains établissements à privilégier excessivement la rentabilité et y perdre peut-être leur essence : qui dit concentration des profits dit en effet aussi concentration des risques. En tout cas, à en croire la Banque Centrale, 100 ariary investis dans la micro-finance en rapportaient 14 net d’impôt en 2008. Cette rentabilité était même de 26% en 2007. Et s’il fallait une preuve supplémentaire de la vitalité du secteur malgré la crise, deux institutions de micro-finance ont acquis coup sur coup le statut à part entière de banque.

L’opérateur téléphonique « Taratra mobile » apporte une autre démonstration de la viabilité de modèles économiques ciblant les clients modestes. Ce nouvel opérateur mobile est dit virtuel [1] dans la mesure où il utilise en fait les infrastructures d’Orange Madagascar. Le modèle économique du groupe Ultima est de racheter à un prix négocié les capacités de réseau sous-utilisées et de les revendre au détail à un prix serré. Moins d’un mois après le lancement, et même si les intervenants restent discrets sur les chiffres, force est de constater que le succès commercial est au rendez-vous.

Alors qu’Orange Madagascar a plutôt une image de marque chère et un peu snob, la nouvelle marque s’est délibérément positionnée sur un créneau très populaire et joue sur un registre qui surprend. La communication utilise largement l’argot des bas quartiers, et nul doute que les actionnaires ont dû prendre sur eux pour élargir ainsi leur vocabulaire... Les visuels publicitaires pourraient même rebuter fortement certains clients potentiels, en affichant des profils « ethniques » très baomanga. Ce qui constitue en soi une petite révolution [2].

Cette révolution serait plus significative si Taratra Mobile pouvait prétendre séduire les paysans des champs autant que les malgaches des villes. Malheureusement, la médiocre couverture du réseau Orange en dehors des centres urbains risque de limiter les ambitions du projet face aux Airtel et Telma.

Pour les usagers, l’apparition de cet opérateur ne constitue certes pas un véritable bouleversement. La démocratisation de la téléphonie était un phénomène en marche depuis un certain temps, et Taratra Mobile ne fait que la prolonger astucieusement. Les produits à énergie solaire de l’entreprise Toughstuff sont certainement plus emblématiques de la possibilité de transformer la société malgache via une activité économique. Mais Taratra nous rappelle qu’avec 20 millions d’habitants, le marché intérieur de Madagascar n’est pas si petit, à condition de ne pas oublier de viser les 90% de sa population qui vivent avec moins de deux dollars par jour.

Notes

[1MVNO : initiales anglaises d’opérateur de réseau mobile virtuel.

[2L’on ne discutera pas de la couleur de ladite révolution : orange, marron foncé ou franchement black is beautiful...

19 commentaires

Vos commentaires

  • 10 février 2011 à 08:55 | Sabrina (#4247)

    Ce nouveau type de business en émergence s’intéresse exclusivement aux populations les plus démunies, le « bas de la pyramide », d’où le terme générique de B.O.P. (base of the pyramid). Le phénomène n’est pas si nouveau que ça car des ONG (Be-linked, Ashoka...) ou certaines associations s’y intéressent depuis assez longtemps mais sans cet objectif de rentabilité qui caractérise aujourd’hui les entreprises du BOP.

    Face aux réticences affichées par certaines organisations à l’égard d’une stratégie hybride soupçonnée de vouloir faire de l’argent sur le dos des pauvres, les acteurs de cette nouvelle économie (Hystra, Grameen Bank) argumentent que pour financer des projets risqués et de grande envergure, il faut proposer aux investisseurs des rendements élevés, sortir du cadre du « social business », sinon les projets ne se réalisent pas et ce sont les pauvres au final qui seront pénalisés.

    Les entreprises de ce secteur comptent sur l’innovation pour mettre au point des produits et services répondant aux besoins et aux moyens des plus démunis.

    • 10 février 2011 à 09:06 | Einstein (#3390) répond à Sabrina

      Comme disait un homme politique français à l’époque glorieuse de la SFIO : Il faut prendre l’argent des pauvres, ce sont eux qui en ont le plus tellement ils sont nombreux. C’est l’antithèse de Robin des bois, on vole aux pauvres pour donner aux riches. Moi, Einstein, décrète qu’il est tout simplement criminel d’utiliser l’argent des philanthropes ou des contribuables, disponibles en quantités limitées, pour des projets qui permettent de gagner de l’argent et donc d’être financés par les marchés financiers.

    • 10 février 2011 à 13:23 | rabri (#2507) répond à Einstein

      Bravo et longue vie à Taratra Mobile, le 1° opérateur virtuel malagasy
      1)C’est normal que cette entreprise puisse faire des bénéfices non pas sur le dos des pauvres mais pour soulager le budget des familles pauvres (mais aussi de la classe moyenne) vu que le portable est devenu maintenant un outil indispensable pour soulager l’organisation quotidienne dans les familles mais aussi pour gérer les petites affaires entrepreunariales. Il serait plus que souhaitable que Taratra mobile puisse organiser des FORMATIONS aux gens du secteur informel pour MIEUX OPTIMISER l’utilisation du portable dans la gestion de leurs petites affaires

      2)Si Taratra Mobile arrive à baisser le prix de façon substantielle auprès des consommateurs, on comprend facilement donc que les MARGES DEGAGEES par les grands (orange mada et autres) dans ce domaine sont ENORMES. C’est à peu près la même situation actuellement en France avec l’opérateur virtuel Virgin Mobile, mon opérateur préféré :-) qui, avec ses tarifs à presque moitié prix de ceux des 3 grands opérateurs, oblige ces derniers à se remetre en cause en permanence

      3)J’applaudis des deux mains la participation directe de l’Etat malagasy dans la régulation du secteur global de la téléphonie car c’est un secteur à très haute rentabilité où les opérateurs font leur loi au détriment des consommateurs pris en addiction (comme le cas en France depuis 10 ans). Pourquoi ? car Madagascar est encore loin d’avoir des associations de consommateurs influentes capables de faire pression à ces opérateurs privés et ensuite au pouvoir public

      4) J’applaudis des deux mains également le passage de Patrick A. que si Taratra Mobile arrivait jusqu’aux paysans, la révolution serait GRANDIOSE. Oui, car certains de nos paysans vivent encore en autarcie car ils ne se créent pas de besoins ou que les besoins n’arrivent pas jusqu’à eux. Voyant au portable un outil efficace à la fois pour le plaisir et pour la gestion de leurs petites affaires (je réitère ici encore ma proposition de nécessité de FORMATION), ils vont tout naturellement « appuyer sur le champignon » pour augmenter leur production.

    • 10 février 2011 à 20:55 | Ndimby A. (#444) répond à rabri

      Rabri,

      Je ne pense pas que la différence entre les tarifs de Taratra et ceux des autres opérateurs s’explique principalement par une question de marge. Le volume des investissements réalisés (et donc à rentabiliser) n’est pas identique, et cela se ressent sur le prix au consommateur.

      Mirary soa

    • 10 février 2011 à 22:13 | niry (#210) répond à Ndimby A.

      Sssh..kay Rabri any an-dafy.. dia ahoana ilay formation ao Avaradrano ao ? Mampihesona fotsiny Rabri.. kivy be aho ô..

  • 10 février 2011 à 09:10 | Billy the Kid (#4664)

    Quand un imbécile fait une action dont il a honte, il prétend toujours que c’est par devoir. (Bernard Shaw)

    • 10 février 2011 à 09:28 | Jean-Paul SAROTRA (#5204) répond à Billy the Kid

      Comme disait mon maître Voltaire, « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire ».

      En effet, pourquoi crier au scandale alors que il s’agit tout simplement d’adapter l’offre à la demande ? C’est un fait que pour bon nombre d’articles comme automobiles et ordinateurs, les constructeurs ne cherchent pas prioritairement le bas prix, préférant jusqu’ici répondre à la demande de gadgets et d’options de toute sorte. L’émergence d’une demande solvable à bas coût seulement génère logiquement une offre correspondante. (Loi de l’offre et de la demande)

      J-P Sartre

    • 10 février 2011 à 09:59 | Liberty (#3679) répond à Jean-Paul SAROTRA

      En résumé, Jean-Paul, si j’ai bien compris : « la pauvreté, c’est l’avenir ! »

       ???????!!!

      Bravo ! Quelle lucidité ! Venant d’un Intellectuel révolutionnaire connu pour son engagement politique défendant la classe ouvrière ça me fait plutôt honte de mes anciennes lectures.

    • 10 février 2011 à 19:08 | sevane (#2781) répond à Liberty

      Alors que nous proposez-vous, Liberty ? Continuer à compter uniquement sur les aides publiques et les ONG ? Comment rendre ces biens et services accessibles aux pauvres ? Comment leur permettre d’améliorer leur vie tout en réduisant leurs dépenses ?

    • 10 février 2011 à 22:52 | Liberty (#3679) répond à sevane

      Vivre simplement pour que simplement d’autres puissent vivre. Disait Gandhi de son vivant. C’est cette sagesse-là qui fait cruellement défaut à notre société actuelle sombrant fatalement dans un consumérisme no limit poussé par un ultra-libéralisme sans contrôle et sans loi ni règle.

      « La liberté consiste à choisir entre deux esclavages : l’égoïsme et la conscience. Celui qui choisit la conscience est l’homme libre. » disait Victor Hugo. Il n’y a rien qui illustre le mieux l’égoïsme à notre époque que ce concept inhumain de B.O.P. avec sa course effrénée vers toujours plus de rentabilité fût-ce sur le dos des plus pauvres d’entre nous. On oublie simplement que rien ne se perd, rien ne se créé en ce monde, tout se transforme. Le « marché » de la pauvreté et son bénéfice (forte rentabilité) sera en fait payée par la collectivité. C’est une forme de racket. Alors qu’il est bien plus simple de partager les richesses et de permettre à tous d’accéder aux biens et services, sans que qui que ce soit prélève un % au passage ! Car le profit engrangé par les gros actionnaires vient en grande partie des efforts quotidiens fournis par des petits ouvriers chinois, thaïlandais, malgaches exploités, surexploités avec des salaires de misère et sans le moindre respect des normes de santé, de droits du travail, de sécurité sociale inexistant dans ces pays où seuls les politiciens corrompus au pouvoir tirent les profits des retrocommissions que leur accordent des multinationales sans foi ni loi.

      Je ne vous apprends pas ces choses-là, mais seulement, y en a qui ferment les yeux devant tant d’injustices perpétrés depuis des décennies par les grands et leurs complices corrompus à la tête de tous les pauvres Etats du Tiers-Monde.

      « Le monde est dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire ». Ces mots de Einstein (le vrai) résument bien la réalité sombre où pataugent nombres de pays comme le nôtre du fait de cette complicité macabre entre le Grand Capital et les profiteurs égoïstes à la tête de ces pauvres petits Etats.

  • 10 février 2011 à 10:47 | Achem (#705)

    Izao ê !

    Momba ny Tseana mora :

    - Misy ny karatra manga (natokana ho an’ireo baomanga)
    - Misy ny hoe entana mora sy tsy mora : -ny entana sy tsena mora dia ho an’ireo mafy ady izay ny sefom-pokontany no manendry azy ireo - Izany hoe tsy ho an’ny sarambabem-bahoaka fa ho an’ny foza ho fanandevozana bebe kokoa (avilir le peuple hoy ny vôzaha). Aiza no hakana ny entana amidy eny @ Tsena mora ??? Any @ orinasa mpanao an’izany (ex-Sirama Ambilobe ohatra ho an’ny siramamy). Ny foza dia afaka mihinana Rice For Animals @ 1850 Ar ny kilao... Izay tsy te ho foza taï kosa dia mihinam-bary @ 2.000 Ar ny kilao... Izany hoe asiana équilibre ihany izany ny vola miditra ao amin-dry Kotovao 44 Andry Camionnage isany : 1.850 Ar @ ilany ary 2.000 Ar @ ankilany. Rafa atao kajy mora mba ho azon’ny besinimaro dia raha mahalafo vary 100 Kg i Kotovao ka raha atao hoe 50 Kg ho an’ny foza @ io ary 50 Kg ho an’ny tsy foza dia izao no hita :

    - 1.850 Ar x 50 Kg = 92.500 Ar
    - 2.000 Ar x 50 Kg = 100.000 Ar

    Ny salan’isa izany dia [(1.850 x 50) + (2.000 x 50)]/100 = 1.925 Ar.

    Mbola 1.925 Ar ihany izany no miditra ao am-paosin’i Kotovao 44 Andry camionnage.

    Iza no mora ambakaina ?

    • 10 février 2011 à 15:18 | Sabrina (#4247) répond à Achem

      C’est vraiment marrant, « chez nous », c’est plutôt les nantis (ceux qui ont des comptes en banque crédités avec plusieurs zéros derrière des chiffres) qui ont le droit d’utiliser une Carte bleue (CB). Je me rappelle bien, j’ai du attendre des mois et des mois pour que mon banquier daigne enfin m’en attribuer une.

      Alors que « chez vous » donc, les Cartes bleues sont au contraire réservées aux plus démunis. Vous ne faites vraiment rien comme les autres.

      J’ai bien dit « chez vous », car tant que votre pays a un Lapin à sa tête avec pleins de Crabes autour, je ne me considérerai jamais comme « citoyenne » d’un tel pays. (Même si les pauvres ont chez vous le droit d’utiliser une Carte bleue...). Non ! Non ! Non ! J’aurais tellement honte.

    • 10 février 2011 à 16:16 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à Sabrina

      Sabrina ?????

      Vous parlez de carte bleue !!

      Savez-vous de quel genre de carte bleue s’agit-il ???

      Il faut fermer sa G.....quand on ne sait pas de quoi s’agit-il ???

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 10 février 2011 à 16:25 | rabri (#2507) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Sacré Basiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiile !! C Vrai qu’en passant du BOP (coq) à la CB (âne), certaines n’ont plus qu’à se mettre au coin de la rue puis chanter : BOYS, BOYS, BOYS comme dans les années 80-90. LOL !!!!!!!!!!!!!

    • 10 février 2011 à 22:21 | niry (#210) répond à rabri

      Faut-il rire ou pleurer de ce jeu de mot affligeant, Rabri ? Avez vous encore succès auprès des femmes avec cet humour au raz de la paquerette ? Et Basile qui joue les donneur d’ordre et les censeurs.. tout simplement pathétique.

      Moi j’aime plutot bien l’allusion de la CB et la karatra manga de Sabrina ! Ca c’est du jeux de mots ! Ca s’appelle de l’humour, c’est décalé, un décalage entre la réalité et l’imagé qui permet d’actionner les muscles zygomatiques des êtres humains. Ca provoque même un bien-être au niveau du cerveau (encore faut-il en avoir un). Prenez en de la graine, les coincés Rabri et Basilou..

  • 10 février 2011 à 18:10 | totem (#3689)

    tsy efa ny vahoaka rehetra ve izao no tokony omena karatra manga e, ankoatry ny eo @ fitondrana angamba tsy hitako intsony izay hoe mbola mahavelo-tena ara-dalàna

  • 10 février 2011 à 18:37 | randria (#5203)

    Il s’agit ici d’un secteur économique qui ne crée pas de richesse pour Madagascar. Certes il y a une partie du bénéfice qui va dans les caisses de taratra mobile mais comme vous le dites cet opérateur téléphonique utilise encore les infrastructures de Orange qui est un grand groupe étranger. Par conséquent , la plus grosse partie du bénéfice à mon avis va non pas pour les malgaches mais pour un grand opérateur étranger dont on connait la réputation mondiale.Tout cela pour dire que , les pauvres malgaches, ils ont déjà du mal à trouver ce qu’ils vont manger aujourd’hui, et que le salaire du mois ne suffit plus. Il faut payer le loyer,le riz indispensable.On mange de la viande qu’une seule fois par semaine et encore certaine famille n’en mange pas du tout. Si pardessus tout cela il faut encore rajouter dans le budget familial le cout du forfait d’un téléphone mobile pour le bénéfice d’une entreprise étrangère qui est déjà plus que riche.
    Pourquoi on ne parle pas de culture de riz, de vanille, de litchi ,d’élevage de zébu,cochon,poisson etc de façon industrielle pour nourrir tout Madagascar, de moyenne et petite industrie. Ca c’est un développement économique qui crée de la richesse pour Madagascar

    • 10 février 2011 à 19:58 | rabri (#2507) répond à randria

      Randria, soyons raisonnables !
      Orange était là pour mettre en place les infrastructures très coûteuses liées aux nouvelles technologies (fibre optique, émetteur-récepteur de téléphonie). TANT MIEUX POUR NOUS ! Elle a fait ensuite ses business pour rentabiliser ces installations. TANT MIEUX POUR ELLE ! Maintenant, on a une entreprise locale TARATRA créatrice d’emplois, donc créateur de richesse qui en bénéficie d’autant plus que, de par son prix attractif, celle-ci va attirer chez elle tous les clients de la classe moyenne et pauvre, donc va soulager les budgets de ces familles. Quoique vous vouliez, le téléphone portable est maintenant devenu un outil indispensable à l’organisation du quotidien de chacun et des familles. Il faudrait évaluer aussi son impact sur le gain de temps, sur l’efficacité de gestion et par conséquent sur le volume des affaires de ceux qui entreprennent. TANT MIEUX POUR L’ ECONOMIE même si c’est une relative petite goutte d’eau.

      Comme je l’ai mentionné plus haut, peut être que la création de besoins tels que la téléphonie par exemple pourrait être un levier à l’augmentation de nos productions (pour répondre à vos souhaits de production « industrielle » de nos produits agricoles). Mais dans ce cas, on serait plutôt dans la logique de développement de production provenant des exploitations familiales et non industrielles.(*)

      (*) personnellement, je suis très allergique au terme « production agricole de façon industrielle ou agrobusiness » ; je ne me lance pas dans ce débat pour remettre encore sur le tapis certaines dénominations Daewoo, Varun

    • 10 février 2011 à 22:30 | niry (#210) répond à rabri

      Ca reste quand même de l’exploitation de seconde main. Votre si bel enthousiasme est relatif. On reste dans le domaine de l’utilisation des infrastructure des autres. Psychologiquement et intellectuellement, ce n’est pas gratifiant. C’est comme fabriquer du générique. On fait de la thune certes, mais sur la découverte des autres.. c’est bof, bof.

      Toujours dépendant des autres, toujours profiter des failles d’un système (brevet tombé dans le domaine public, ou bien soustraiter la licence de qqn, etc..) Ça n’a vraiment rien de gratifiant. Mais après tout, si vous aimez ca, pourquoi pas ? De toutes façons à Fouzaland, on préfère détruire les technologies de pointe et se contenter des exploitations de bas étage.. C’est bien connu.

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