La hausse des tarifs de taxibe à 400 ariary (contre 300 actuellement) aura-t-elle effectivement lieu ce 1er novembre comme annoncé ? Pour l’instant, l’Union des coopératives des transports urbains (UCTU) n’en démord pas : selon elle, la hausse aura bel et bien lieu.
Mais des associations de consommateurs ont affirmé ce samedi 27 octobre qu’il n’y avait pas unanimité parmi les transporteurs ; elles avancent même que la majorité des coopératives urbaines estiment que le maintien des tarifs actuels resterait la meilleure solution pour elles, compte tenu du pouvoir d’achat de leurs clients. Le maintien des prix ne provoquerait pas des pertes au sens exact du terme, plutôt un manque à gagner.
En tout cas, certaines associations de consommateurs appelent les usagers à se mobiliser face à cette décision unilatérale des transporteurs. Toujours ce Samedi, elles ont distribué au niveau des terminus de taxibe de la capitale des invitations à venir à une réunion de mobilisation qui devrait avoir lieu ce Lundi au stade couvert de Mahamasina. Par ailleurs, la Plate-forme pour la défense des droits et intérêts des consommateurs (PLADIC) interpelle les autorités pour qu’elles empêchent l’application de ce nouveau tarif.
Il est à noter que le ministre des Transports, Benjamina Ramanantsoa, avait menacé quelques jours auparavant de sanctionner les transporteurs qui appliqueraient cette hausse décidée sans aucune communication préalable auprès du ministère de tutelle et des fédérations des consommateurs. Ces menaces seront-elles plus efficaces que celles qui avaient été vainement brandies face aux distributeurs de produits pétroliers ?
Recueilli par Yann