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Divers

COI • Monique Andréas Esoavelomandroso

« Beaucoup d’opportunités à saisir »

lundi 7 juillet 2008 |  764 visites 

La COI est une organisation intergouvernementale des 5 îles qui sont dans le Sud Ouest de l’Océan indien, soit les Comores, La Réunion, Maurice, les Seychelles et Madagascar. Avant de s’envoler pour l’île Maurice, le Secrétaire général sortant, Monique Andréas Esoavelomandroso a répondu à nos questions.

M T : Est-ce que la COI a été approchée dans l’affaire dite « émeraude » ?

 MAE : « Non, pour la simple raison que c’est une affaire entre privés et une affaire purement commerciale ».

Et dans l’affaire d’Anjouan ?

 « La COI est intervenue à Anjouan dans le cadre du processus électoral. La COI a contribué financièrement à la mission d’observation des élections composée d’observateurs désignés par les Etats membres ».

Apparemment, la COI est perçue comme lente à concrétiser alors que la structure du Secrétariat général est très légère. Comment expliquer cette perception ?

 « Il est peut-être vrai que la structure du Secrétariat général est légère. Mais penser et dire que la COI est lente, c’est méconnaître son fonctionnement. L’instance suprême de la COI, qu’est le Conseil des ministres des Etats membres, se réunit tous les ans. C’est cette instance qui examine tous les dossiers et grands projets et c’est elle qui décide ce que le Secrétariat doit exécuter. Entre temps, chaque pays membres peut et doit faire le suivi de l’exécution de ces projets par l’intermédiaire d’un Officier permanent de liaison (OPL). Chaque pays dispose maintenant d’un Chargé de mission auprès du Secrétariat général ».

Un bref survol de votre mandat ?

 « Un survol effectivement car les projets mis en œuvre sont nombreux et ont trait à plusieurs domaines. Etant composée d’îles, la COI se préoccupe de la gestion des zones marines. Le projet a été initié en 2002 et signé en 2006. Le va-et-vient entre COI et l’Union européenne, partenaire financier, peut expliquer ce que vous avez évoqué et appelé comme lenteur ».

Justement, nous sommes des îles et qu’en est-il de nos richesses marines ?

 "La COI élabore et développe plusieurs projets multiformes relatifs aux régions côtières, aux ressources marines et à la mer. Il y a par exemple en matière de télécommunications, la « Boucle des îles » pour l’inter-connectivité des îles. On attend l’autoroute maritime dans laquelle sont impliqués le Kenya et l’Afrique du Sud.
En tout cas, nombre de ces projets sont des opportunités pour les opérateurs des îles, tel celui ayant trait à la pêche et qui est doté d’un portefeuille de 14 millions USD. Il s’agit du suivi et contrôle des stocks de thons. Un autre projet financé par Bruxelles a trait à la surveillance des pêches. Un bateau malgache, l’ « Antsantsa » vient d’obtenir le marché offert par ce projet. À noter aussi, le projet lutte contre le déversement d’hydrocarbures basé à Antsiranana (Madagascar). Et puis le projet « Changement climatique » développé avec l’Agence française de développement (AFD) pour 6 millions d’euros".

Sur le plan social ?

 « Bien sûr, il y a divers projets dont les droits de l’enfant. Ce projet est mis en œuvre avec les universités de Maurice et d’Antananarivo et en particulier avec la Fac de Droit. Il faut dire aussi que la COI lutte contre les maladies émergeantes. La sécurité civile n’est pas en reste ».

Propos recueillis par RAW

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