La consommation de boissons alcooliques a connu une baisse considérable. Selon un grossiste exerçant du côté d’Ankorondrano, les achats effectués par les épiceries et les bars démontrent bien la situation. En effet, si en 2006, un commerçant détaillant achetait trois cageots de bière, actuellement il n’en prend plus qu’un.
Lors des fêtes de fin d’année 2007, la vente a été réduite de plus de moitié si on la compare à la même période de l’an dernier. « La clientèle reste à peu près la même mais c’est la quantité bue qui est réduite car notre monnaie a perdu de sa valeur », a souligné notre interlocuteur. Face à cette situation, ce grossiste sollicite le paiement d’un impôt synthétique.
« A ce rythme je crains que nous ne puissions pas nous acquitter de nos impôts, surtout avec la hausse de la TVA », a-t-il déploré. Toujours d’après lui, une telle mesure évitera les fausses déclarations. Mais en attendant, la bataille de catégorie entre les épiciers et les propriétaires de bars disparaîtra.
Vente illicite
En fait, deux catégories existaient auparavant. Seule la possession de la catégorie 3 autorisait la consommation sur place.
En contrepartie, les impôts à payer étaient plus élevés. D’après les propos d’une vendeuse à Besarety, elle a payé en 2007 une somme de 700 000 ariary à titre d’impôts.
Or, il y a les épiceries qui ne détiennent qu’une licence de deuxième catégorie, voire qui n’en détiennent pas mais qui vendent des boissons alcooliques tout en accordant une consommation sur place. Ce qui est illégal. La suppression des catégories, dans le cadre de la mise en oeuvre de la loi de finances 2008, devra arranger les choses.
