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Divers

Homicide involontaire

Accusés de meurtre sur leur mécanicien, les époux sont relâchés

vendredi 22 août 2008 | Franck Raj |  1385 visites 

Tout débute le 30 mai 2004.Les époux G.M. ont quitté la capitale pour Miarinarivo à bord de leur Peugeot 504. A bord, le mécanicien dont la mission était de porter assistance au couple en cas de pépins mécaniques faisait partie également du voyage. Pourtant en cours de route, le véhicule a eu un accident causé par cette défaillance mécanique. Assis à la place du mort, le mécanicien mourrait plus tard à l’hôpital des suites de blessures qu’il a subies durant l’accident. Même s’il n’y avait pas de certificat attestant ces blessures, les gendarmes ont fait le constat. Du coup, B. la femme du défunt accuse le couple formé par M.G et H.R d’un meurtre avec préméditation de son époux en s’appuyant, semble-t-il, sur les dires d’un médecin rencontré dans les couloirs de l’hôpital.

Ce dernier lui aurait déclaré qu’il s’agit d’un assassinat et non d’un simple accident. Depuis, l’affaire était portée devant le tribunal de première instance de Miarinarivo. Les époux M.G ont dû déjà verser une importante somme, 36 millions Ar à B. à titre de dommages- intérêts. Mais cela n’a pas suffi à la première.

Aucune preuve

Le procureur avançait de son côté qu’aucune preuve ne justifie l’intention de meurtre chez le couple. De plus, le mécanicien a sauté de son propre gré du véhicule quand le sinistre s’est produit. Cela entraîne l’atteinte au niveau de sa tête à cause de la brutalité de sa chute. De toute façon, le sang qui coulait de ses oreilles témoigne un choc interne entraîné par un traumatisme, non à cause d’un coup mais du choc contre le bitume. Par ailleurs, des conducteurs de taxis-brousse ayant transporté le blessé vers l’hôpital affirment avoir vu ce dernier conscient.

L’un d’eux a de toute façon assisté au déroulement de l’accident. Pour la justice, le fait que la femme du défunt a oublié l’identité du docteur censé déclarer l’assassinat aide à effacer le soupçon d’homicide chez le couple, pourtant obligé à continuer le paiement de l’amende malgré leur acquittement.

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