Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
vendredi 26 avril 2024
Antananarivo | 19h52
 

Editorial

À croupion, croupion et demi ?

jeudi 23 février 2012 |  2574 visites  | Patrick A.

Il était évoqué hier les inquiétudes que pouvaient soulever la présence de groupes parlementaires s’agaçant de l’ultimatum imposé par Marius Fransman pour le 29 février. À tout le moins, l’on peut s’attendre à de longues palabres passionnées.

Face à ces difficultés, le gouvernement a choisi une méthode qui a tout de même de quoi surprendre : « puisqu’il est notoire que les divisions au sein du gouvernement affaiblissent son action, tentons de transformer cette faiblesse en force. Et assumons nos divisions pour faire passer au second plan celles du Parlement ».

Du coup, plus question de vouloir faire passer le gouvernement d’union nationale pour un organe essentiellement technique. Chacun est prié de se souvenir qu’il est issu d’un groupement politique et a ramené mardi soir chez lui un curieux devoir à la maison : proposer des amendements à l’avant-projet de loi sur l’amnistie. La commission ad’hoc du gouvernement aura ensuite à tenter de synthétiser les avis des ministres, avant que le projet ne soit soumis aux entités politiques signataires de la Feuille de route. Et ce n’est qu’après ces étapes que le projet sera présenté officiellement au Conseil de gouvernement, puis au Conseil des ministres.

Le but de ce mode opératoire, allant à contre-pied des efforts précédents pour présenter le gouvernement comme une entité unie et travaillant dans la discrétion, est clair : à chaque étape, il sera possible de dire aux contradicteurs que des ministres ont émis les mêmes objections qu’eux lors des étapes initiales au niveau du gouvernement, et que ce qui leur est présenté représente un compromis jugé acceptable. Le cas échéant, certains ministres seront individuellement invités à prendre canne et chapeau pour aller prêcher la bonne parole et convaincre le groupement politique dont ils sont issus qu’il semble difficile de faire autrement que d’approuver.

Accepter un peu de cafouillage au départ pour tenter d’en éviter un immense et surtout plus durable à l’arrivée ? Après tout, pourquoi pas ; la démarche peut avoir du sens dans le contexte actuel. Mais elle présente un risque : celui d’inscrire durablement dans la tête des uns et des autres qu’il vaudrait mieux que l’Assemblée nationale ne soit qu’une vulgaire (et coûteuse) chambre d’enregistrement.

Une telle idée, si elle se pérennisait, serait le prélude à de prochaines crises. Par souci « d’efficacité », de tous temps, les chefs de l’exécutif ont une tendance naturelle à favoriser la briévité des débats. Contrairement à celui actuellement présent, les gouvernements de demain seront plus ou moins monolithiques. Parce que la formule « un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne » est rentrée dans l’histoire, et que les Iharizaka Rahaingoson constituent l’exception plutôt que la règle, à l’avenir, un parlement élu (et donc infiniment plus légitime que les actuels CST et CT) devra prendre garde à ne pas se laisser ainsi marcher sur les pieds. Plus que jamais, Madagascar a besoin de contre-pouvoirs qui prennent vraiment au sérieux leur rôle.

25 commentaires

Vos commentaires

  • 23 février 2012 à 08:31 | niry (#210)

    Ne vous en faites pas pour la perception des gens du contre-pouvoir législatif. Nous sommes en transition, Patrick, nous sommes en transition. Faites confiance à M.Omer Beriziky. Etre neutre fait mal, mais avec des entêtés, il faut être plus entêté qu’eux. Je salue ces devoirs à la maison ! Que ces ministres se décarcassent un peu et que Norbert Ratsirahonana se dévoile enfin, entrain de manipuler ses cordelettes de marionnette derrière le rideau..

    Tant que l’AVI est réduit en minorité, c’est l’essentiel ! C’est pourquoi le putschiste Rajoelina donne l’impression de faire l’autruche et de danser sur un seul pied maintenant.

    • 23 février 2012 à 09:46 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à niry

      - ça peut aboutir en quoi un devoir à la maison à titre individuel d’un ministre si ce devoir devrait etre encore et obligatoirement( selon les procedures) discuté et elagué en concertation d’un conseil de gouvernement ...et puis en conseil de ministre où le redoutable Ratsirahonana peut toujours influencer le sens de la decision derriere son rideau !....

      ...je trouve que le devoir à la maison n’est juste que le jeu.... diplomatique de l’Autruche d’un OMER BERIJIKY qui a du mal à moderer avec AUTORITE le debat en conseil de gouvernement !

      ...sur l’AVI minoritaire qui fait plaisir à Niry....!!! est-ce que l’AVI a besoin d’etre majoritaire pour s’IMPOSER actuellement dans l’echiquier de cette transition ?
      Comme si NIRY ignore que l’AVI=Tsirahonana et que la seule personne de Ratsirahonana suffit pour que l’AVI soit la MAJORITE....

      il est vrai que les pro-ravalo comme NIRY plongent ce dernier temps dans une CONFUSION TOTALE...

  • 23 février 2012 à 10:06 | I MATORIANDRO (#6033)

    Efa tery ny lalana ary tena hety dia hety ho anareo milaza fa mpitondra ireo. Lany ny paipaika politika anananareo. Tena mijaly ny olona nohon’ny ataonareo. Tsy 2009 intsony isika izao ary efa mihen-danja be ny fitiavan’ny olona anareo. Tsy manana fitsinjovam-pitantanan-draharaha politika izany ianareo. O lehireto a ! soso-kevitra no ataoko. Aleo miala ianareo hanaovan’ny sasany azy fa mibaha-dalana fotsiny dieny tsy tanana may tsy vohitra forehitra. Tsy mahamenatra ny milaza hoe tsy hay ny zavatra iray dia aleo ajanona. Efa feno ny kapoaka ary efa hitobaka izy afaka kelikely.
    Mbay lalana O !
    Mbay lalana O !
    Mbay lalana ry mpandrava fananana.

  • 23 février 2012 à 10:55 | kakilay (#2022)

    Devoir à la maison : soit.
    Je ne suis pas contre. Au contraire dirait l’Autre. Pour peu que ce retrait soit utilisé à bon escient.

    1°) Se donner le moyen de réfléchir ou délibérer :
    en son âme et conscience.

    Mandela avait avait un devoir à la prison :
    comment sortir son pays de la mouise
    en limitant les dégâts collatéraux ?
    Ce retrait ,
    loin des bruits et des fureurs de l’Histoire en train de se faire,
    est salutaire.
    J’ai apprécié que le comité ad hoc se soit retiré à Mantasoa pour délibérer.
    J’étais époustouflé,
    dans le film d’Attenborough,
    quand Gandhi se lève après réflexion,
    et décide de faire :
    la marche du sel !
    C’est idiot, je me suis dit...
    pourtant «  »ça« marche ! ».
    J’étais impressionné,
    lors du procès Ratsimandrava,
    du haut de mon adolescence,
    quand le président du tribunal annonçait,
    solennellement :
    « misitona ny fitsarana ».

    Tout cela pour dire tout simplement :
    l’acte du bien penser a besoin d’un environnement :
    Et c’est le silence !

    2°) Est-ce que nous allons réfléchir sur le ou les mêmes problèmes ?
    Car les réponses ou solutions en dépendront...

    Premier problème à résoudre :

    qu’allons-nous faire de la CI ?
    En tenir compte ou en faire fi ?

    Car on ne peut pas continuellement se balader à signer des feuilles, sous l’œil inquisiteur de la CI, et s’en foutre après.
    Ce n’est que la sortie de crise
    qui en est retardée.

    Otrikafo a sa réponse :
    c’est viable ou non ?

    Mais ne pensant pas un instant que la CI va accepter d’être ballotée au gré de nos objectifs divergents respectifs :
    il y va de sa crédibilité...
    et de ses impératifs.
    Car elle a ses impératifs,
    contrairement à ce que penser d’autres :
    ses normes et procédures.

    Le « je fais ce que je veux »
    trouve sa limite devant ces impératifs.
    La liberté,
    c’est de trouver la bonne solution,
    à l’intérieur de ces impératifs.
    Suis-je en situation de faire infléchir ces impératifs ?

    Un Autre dirait : mesure tes forces !
    Et dans le silence...

    Car quand des voix s’élèvent de partout, et surtout venues d’ailleurs, pour poser des conditionnalités : Ao raha !

    On peut toujours d’un revers de main les renvoyer :
    est-ce bien raisonnable ?

    Personne ne nous oblige à quoi que ce soit,
    car le dernier mot nous appartient :
    et je viens de remarquer que je suis passé au « NOUS ».
    Pour dire tout simplement que la réflexion se mène au nom du NOUS,
    et non au nom du « je ».
    Cet ISN qui ressemble à s’y méprendre à l’autre voix : ISN.
    Et ce n’est pas un hasard.
    Comprenne qui voudra.

    Finalement,
    le devoir à la maison
    devient un devoir d’exercice
    ( que les grecs appelaient « ascèse »)
    ... spirituel
    pour que le « je » devienne
    un « JE » universel
    comme dans la fameuse phrase :
    « je » me révolte,
    donc nous sommes !

    Et c’est le deuxième problème
    à résoudre :
    que le « JE »
    arrive à transcender
    le « je »...

    Ny adidy hono...
    tsy an’olo-dratsy !

    • 23 février 2012 à 11:21 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à kakilay

      - Un ministre à qui on donne du temps pour eplucher chez lui ( à la maison ou dans son bureau du Ministere ) un texte,une proposition, une projet quelquonque n’est pas NOUVEAU....dans un processus de prise de decision gouvernementale !

      - Jamais un ministre n’ a pas été PREALABLEMENT mis au parphums des « projets » objets de l’odre du jour du conseil de gouvernement ,sauf dans certaines situations rares et exceptionnelles !

      - C’est le fait d’officialiser ou de communiquer URBI ET ORBI la METHODOLOGIE du DEVOIR à la MAISON qui est symptomatique d’une DYSFONCTIONNEMENT GOUVERNEMENTAL....voir un PROBLEME D’AUTORITE !

      La question est de savoir si cette probleme d’AUTORITE relève de la PERSONNE meme du PM JOB ou de la nature de la .. FDR ?

      Mais au vue de la prise « des decisions brouillonnes » et laconique affichées ce dernier temps par le PM ...on peut deduire que la personne de JOB ou du moins son EMPRENTISSAGE a une grande part de responsabilité dans ce bazar gouvernemental ...

    • 23 février 2012 à 11:39 | kakilay (#2022) répond à Boris BEKAMISY

      ...et se souvenir d’abord que le pays est en crise.
      ou bien on l’admet
      ou bien on la réfute...
      et tout est normal !

      Si on la réfute,
      alors ce sont tous les accords
      (y compris ceux menés à Ivato)
      sont des inepties.

      Et ne parlons plus de la feuille de route !

      L’ordre est donc constitutionnel,
      et le désordre aussi :
      bon,
      on va dire qu’il n’y a pas désordre.

      Alors quoi penser de tous ces non-élus qui nous gouvernent ?
      Voyez-vous,
      même élu,
      j’ai du mal à penser que
      ce dernier soit vraiment
      « the right man at the right place ».
      Alors :
      non élu !

      Et je persiste à dire qu’il faut sortir de cette mouise !
      Car pour moi,
      dans la mouise,
      nous sommes !

    • 23 février 2012 à 11:58 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à kakilay

      Ben ...je crois qu’il y a UNANIMITE sur :

      - la crise et ....son desordre !
      - que la FDR n’est pas la plus idéale des textes ! mais on peut avancer avec ....et on avance meme si c’est cahin cahan ...crise oblige !
      - que nous sommes gouvernés maintenant par les non-elus !( personne a dit le contraire....au contraire ...hi hi hi)
      - la mouise de l’economie malgache mais pas systematiquement... NOUS !
      - la necessité de sortir de cette.... mouise !

      le debat reste la question du COMMENT SORTIR de cette mouise.....

      - NOUS , nous voulons sortir sans RAVALO mais avec RAJOELINA
      - VOUS , vous voulez sortir avec RAVALO et sans RAJOELINA
      - D’AUTRES veulent sortir sans RAVALO ni RAJOELINA

      La meme FDR peut justifier tour à tour ces TROIS portes

      De eo indrindra isika izao !

    • 23 février 2012 à 13:19 | kakilay (#2022) répond à Boris BEKAMISY

      Voilà au moins qui éclaircit l’horizon :

      - NOUS , nous voulons sortir sans RAVALO mais avec RAJOELINA
      - VOUS , vous voulez sortir avec RAVALO et sans RAJOELINA
      - D’AUTRES veulent sortir sans RAVALO ni RAJOELINA

      ...et je vous remercie d’avoir pointé sur l’autre problème à résoudre :
      car :
      Est-ce que nous réfléchissons sur le même problème à résoudre ?

      Pour ne pas se mêler les pinceaux dans des considérations dont les conséquences ne sont voulues par personne, et qu’on aura dans le baba si on n’y fait pas intention.

      pour moi, le NOUS, le VOUS, et les AUTRES... pour plagier une phrase, mais en inversant l’ordre cette fois-ci :

      le NOUS, le VOUS, et les AUTRES... ne valent rien
      et rien ne vaut le NOUS :
      la nation, je veux dire.

      Tout le monde est d’accord que l’arbitrage se fera par les élections, par la nation.
      Maintenant, on peut compliquer la situation et se poser la question
       : QUI de NOUS, VOUS, et les autres doit-on écouter ?

      Or, dire les élections trancheront :
      c’est déjà répondre à la question.
      C’est ni NOUS, ni VOUS, ni les AUTRES.
      La sortie, c’est à la nation de donner et le sens et la direction.
      Ne cherchons pas à régler le problème par NOUS, ou VOUS, ou les AUTRES.

      Pour le dire autrement :
      ne cherchons pas à déterminer le vainqueur avant les élections.
      C’est parce que nous voulons résoudre le problème avant les élections que nous n’arriverons pas aux élections.

      Et c’est ce que je comprends dans « Transition » :
      elle n’est la propriété d’’un NOUS, VOUS, et LES AUTRES.
      Et le consensuel s’exprime par le négatif :
      le renoncement de tout un chacun à avoir la propriété privée de la transition.
      Les politiciens sont avides de pouvoir :
      eh bien, ils auront à le partager.

      Et ils devront se mettre dans la tête que le pouvoir ne leur appartient pas.
      C’est cette culture politique qu’ils doivent faire sienne aussi, sinon c’est l’alternance, après la crise qui sera remise en jeu.
      Pour commencer à accepter à perdre, il faut commencer à en perdre.
      Je ne suis pas sûr que quelqu’un qui n’est pas prêt d’en perdre soit prêt à perdre LE POUVOIR.
      Les démocrates de tout bord de ce pays devraient être d’accord sur une base minimum :
      qui que vous soyez, politiciens, le pouvoir ne vous appartient pas.
      Le pouvoir s’obtient et s’enlève démocratiquement.
      Et c’est à cette condition que faire de la politique est noble.
      Et cela n’est possible que si tous les citoyens qui ont du pouvoir jouent le jeu.
      Car la démocratie est un jeu d’adultes.
      Qui est donc cet homme qui semble joué tout seul, mais qui joue en vérité avec des prétendus démocrates.
      Mais quand la bise fut venue, vont aller crier famine, pour désigner la veule vermine, nous prions de désigner, le dictateur à destituer.
      Mais Messieurs les politiciens :
      vous, est-ce vous avez fait bien votre travail ?
      Et nous citoyens bien fagotés :
      qu’avez-nous fait de votre liberté ?

      En un mot :
      ne cherchons pas à résoudre dans la Transition,
      ce que l’élection va solutionner.

    • 23 février 2012 à 14:28 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Boris BEKAMISY

      « EMPRENTISSAGE » ???de BB

      Donnez-nous « sa » définition BB

      Basile RAMAHEFARISOA
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 23 février 2012 à 14:35 | Soatoavo (#5479) répond à kakilay

      Nous, vous les autres = ne sont ni important ni primordial. Nous, vous et les autres,allez aux urnes et acceptés les résultats. AOK’IZAY !
      Ny hetsika commence le29fév au 29mars. Ce n’est la mouvance Zafy Albert seulement, mais diverses personnes et associations organiseront ces mouvements dans divers endroits d’Antananarivo.
      Unissons nos forces. AOK’IZAY ! AOK’IZAY ! AOK’IZAY ! AOK’IZAY ! AOK’IZAY !

    • 23 février 2012 à 14:46 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à kakilay

      On peut se branler à volonté les meninges sur le VOUS , NOUS et les AUTRES.ou la NATION....

      mais dans une transition il devrait y avoir que du NOUS=la NATION si tout le monde jouait le jeu d’une transition !

      La FDR et JOB sont là justement pour obliger tout le monde à se dire avec difficulté bien sùr NOUS=la NATION....dans les INSTITUTIONS... mais on connait la suite ....le VOUS et NOUS et les AUTRES prennent toujours les dessus....

      Mais il s’agit avant tout de la POLITIQUE... donc du rapport de force permanent aussi....le plus fort imposera (sans les kalachs ) son NOUS avec le NOUS qu’on a actuellement ( la participation aux institutions et l’accompagnement de la CI)...et organisera les elections de la NATION et de le faire accepter par NOUS tous ...y compris VOUS ...et les AUTRES.

      On sait pertinement qu’on arrivera pas à faire plaisir à tout le monde ( ça n’existe pas sùr terre)

      Le reste ne relève que du branlette de meninge !

    • 23 février 2012 à 16:31 | kakilay (#2022) répond à Boris BEKAMISY

      J’ai parlé de renoncement...

      Pour le reste :
      tout va
      en fin de compte
      pour le meilleur des mondes...

      De quoi se plaint-on ?

    • 23 février 2012 à 17:01 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à kakilay

      ah...je croyais qu’on se plaint justement de la.. justice du vainqueur !je me trompe alors !

    • 23 février 2012 à 17:08 | kakilay (#2022) répond à Boris BEKAMISY

      Et le vent reprend ses tours :
      cette manie d’interpréter de travers
      pour parler d’autres choses :
      prendre la tangente
      pour ne pas
      et ne plus parler du sujet.

      Bonne continuation...
      Brouillon de culture !

    • 23 février 2012 à 17:17 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à kakilay

      Ok merçi ...Mr Kaki ou la ....culture de brouillon , de l’impunité et de l’apologie de l’assassinat !

    • 23 février 2012 à 17:31 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      rectification :exécuter,à la lettre,le processus de la feuille de route (-de-mal placé).

      Toutes mes excuses

      Basile RAMAHEFARISOA
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 23 février 2012 à 17:55 | Jipo (#4988) répond à kakilay

      bonsoir vous parlez : « d’ ascèse spirituelle ,du grand moi qui transcende le petit » , encore faut-il un minimum de terreau pour « s’ appuyer » dessus, un minimum d ’éducation ,& la culture , sensée aller avec , mais là , c ’est une toute autre culture, celle du « showing -of, la » politique du porte monnaie " du paraitre, il n’ y a ni culture, ni éducation , ni conscience , au delà de celle du petit moi .
      La dictature du petit moi derrière laquelle , le grand : se terre , se tait , l’ acculture devant laquelle la Culture ne peut que rester sans voix , , par descence , ou « pitié » ...
      Pour etre un peu + précis , tans que le volant se prend pour le chauffeur, et non : juste l’ élément qui dirige les roues , le navire sera comme sans capitaine , ni gouvernail , et parler de sortir de crise comme de tempête ne peut que duper ceux que le petit moi dirigent, ou le croient capable de le faire , par ignorance , ou solution de facilité c ’est selon.

  • 23 février 2012 à 13:50 | intrus (#6296)

    Bonjour à tous les branleurs de méninges ;)

    C’est bien jolies toutes ces foutaises vu que depuis le 17 septembre 2011 nous savons qui a le plein pouvoir !

    Réglons ça en musique : http://www.youtube.com/watch?v=JAfiIy1g87Y

  • 23 février 2012 à 14:24 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    Nous perdons trop de temps sur des Institutions « BIDONS » inventés pour résoudre/compliquer la crise :
    - des « représentants-désignés -repêchés » =CT,CST,CENI (T) etc .

    Depuis la signature de la feuille de route (bancale),le 16 septembre 2011,il y a un POUVOIR EXECUTIF,à Madagascar,c’est Le Premier Ministre de consensus avec son Gouvernement de transition d’Union Nationale.

    LE POUVOIR EXECUTIF.
    Dans un un Etat,le Pouvoir ou par raccourci,l’Exécutif le Pouvoir chargé d’exécuter des lois,de définir les règles nécessaires à leur application et de gérer les affaires courantes de l’Etat.

    Principales missions du POUVOIR EXECUTIF :
    - faire respecter la loi et l’ordre public (retour à lExécutif de la DST et du fameux FIS) ;
    - édicter des règlements,décrets ou arrêtés ;
    - concevoir et diriger la politique de la Nation ;
    - conduire la politique Etrangères de l’Etat ;
    - diriger l’Armée ;
    - diriger les services publics.

    Les autorités exécutives disposent d’un « POUVOIR REGLEMENTAIRE » (-il s’oppose au Pouvoir législatif inexistant pour le moment à Madagascar-)pour édicter les règlements,c’est-à-dire des actes exécutoires,de portée générale et impersonnelle.

    Il est possible au Premier Ministre de déléguer un pmouvoir réglementaire aux Ministres pour la mise en application d’une loi.
    Il est en outre admis que le Ministre dispose d’un Pouvoir Réglementaire pour organiser ses propres services.

    Nous nous focalisons trop sur des « INSTITUTIONS BIDONS »,par conséquent nous ignorons complètement les relations entre le GOUVERNEMENT et les autres institutions bien implatées à Madagascar.

    QUEL est le rôle du CONSEIL d’ETAT,à Madagascar ?

    Le conseil d’Etat joue un rôle de Conseiller de Gouvernement.
    D’une part,
    - il est obligatoirement saisi et donne son avis :
    sur les projets de loi avant leur dépôt sur le bureau des Assemblées (élues),
    sur les projets d’ordonnances,
    sur des nombreux textes réglementaires.
    Il s’agit d’un examen portant sur
    - le droit,
    - la forme
    - et l’opportunité de texte.
    D’un point de vue juridique,le Conseil d’Etat vérifie que le texte n’est pas contraire à la feuille de route (malheureusement à l’heure actuelle et non à la Constitution) et tente de prévenir les éventuelles inconstitutionnalités susceptibles d’être relevées par (-la HCC)
    D’un poin de vue formel,
    il peut également proposer une rédaction plus cohérente ou plus claire du texte.
    Enfin,
    il peut attirer l’attention du Gouvernement sur l’opportunité au regard des critères comme la cohérence avec d’autres textes juridiques ou le contexte financier de l’action publique.

    Le Gouvernement n’est pas tenu de suivre son avis mais mieux vaut qu’il en tienne compte.

    S’agissant des décrets,le Gouvernement ne peut édicter que le texte adopté par le Conseil d’Etat ou le projet qu’il lui a soumis.

    Facultativement,le Conseil d’Etat peut conseiller le Gouvernement,après avoir été saisi par Lui,surtout sujet posant problème.

    Les avis donnés au Gouvernement sont alors « SECRETS »,sauf si le Gouvernement en décide autrement.

    Le Conseil d’Etat peut aussi,de lui-même,attirer l’attention du Gouvernement sur des réformes lui
    paraissant conformes à l’intérêt national.

    L’Exécutif à Madagascar,c’est Jean Omer Beriziky ,Premier Ministre de Consensus et son Gouvernement de Transition d’Union nationale.

    Basile RAMAHEFARISOA
    b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 23 février 2012 à 14:42 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    Vu l’urgence et l’importance du dossier, il n’est pas étonnant que le PM demande aux ministres de bien y réflechir à tête réposée.
    Sur MT on aime bien déformer la réalité pour se faire intéressant mais il ne faut oublier qu’à force de jouer au feu on finirait par y mettre le feu à toute la maison. « NY NENINA TSY ALOHA HANANATRA FA AORIANA HANDATSA »

  • 23 février 2012 à 15:44 | Mihaino (#1437)

    Sans vouloir faire un cours magistral sur « POUVOIRS & AUTORITES » , j’ai l’intime conviction que la majorité du peuple malgache attend avec impatience l’issue de notre crise sans précedent , sans nom....

    - Certains semblent detenir les POUVOIRS constitutionnellement ou anticonstitutionnellement en promettant une transition de courte durée : Résultat : Pouvoirs sans autorités vu la situation actuelle de notre Pays:QUI FAIT QUOI ?? QUI DIRIGE VRAIMENT ? QUI DONNE DES ORDRES A QUI ? QUI REND COMPTE A QUI ? JUSQU’A QUAND ce bordel !!??

    - D’autres hauts responsables voudraient imposer leurs AUTORITES alors qu’en réalité ils n’ont aucun pouvoir légal , légitime sans l’accord du vrai PEUPLE ...
    Wait and see ...LES ELECTIONS EN 2012 !!!

    • 23 février 2012 à 16:27 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111) répond à Mihaino

      Mihaino,

      Vous avez raison.
      « ON » veut la mondialisation,on est dans la M...de ,maintenant,mais il faut sortir de ce bourbier,avec toutes ces fausses institutions-CT,CST et CENIT-,justes conçues pour ramasser des frics faciles.
      A côté,le PEUPLE crève de faim.

      Reste, à NOUS, malgaches de nous respecter et de nous réunir au sommet,avec les autres pour un « PROGRAMME COMMUN MINIMUM » de sortie de crise.

      Basile RAMAHEFARISOA
      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 23 février 2012 à 18:35 | Mihaino (#1437) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Bonjour Basile,
      Merci de vos remarques et je partage entièrement vos réactions concernant « LE PEUPLE MALGACHE CREVE DE FAIM » en ce moment même où j’écris ! Je voudrais juste souligner qu’il est impossible de construire un édifice bien solide et durable sur un PONT ( Tetezana ou Tetezamita en malgache puisque c’est le terme à la mode depuis 2009 !). Toutes ces INSTITUTIONS (bidons) : CT, CST , HAT évidemment ont été mises en place non pas par le VRAI PEUPLE mais par qqs individus bien armés, une foule au foulard orange, des politicards revenchards obtenant au maximum 10% de suffrage à toutes les éléctions. Le comble de cette triste histoire :
      Tous ces membres (CT, CST) osent et n’ont pas honte ni la moindre scrupule de sièger au Palais de Tsimbazaza , réservé aux élus du Peuple, et au Grand Palais vitré du Sénat à AnosIkely réservé aux « LOHANDONOLONA » AUX SAGES,aux sénateurs dignes de ce nom , doit-on dire ! mais pas aux profiteurs des 4X4 de l’UNICEF ! (à l’mage du chef actuel ?!).

      Par ailleurs, la mondialisation , la crise financière actuelle avec des conséquences on ne peut plus dures ne nous aident pas à sortir de notre propre gré ou force malgré notre BONNE VOLONTE ! MADAGASCAR ne pourrait pas vivre en AUTARCIE quand bien même notre belle île possède des richesses minières, agricoles (1er producteur mondial de vanille), diverses pierres précieuses , saphir , or, etc, etc ...) .

      Enfin, je crains fort que la durée de cette transition soit très elastique car nos responsables anciens ou actuels aiment trop le FRIC mais pas le PAYS et son PEUPLE !!Mea culpa si je me trompe !

      Wait and see ...LES ELECTIONS sans le Bulletin Unique en 2012 !

  • 23 février 2012 à 21:08 | bary (#4906)

    C’est par son côté exceptionnel qu’ici on se fait remarquer, s’agissant du gouvernement. L’image de la pétaudière n’a échappé à aucun mal voyant dans son avancement depuis sa naissance . Une image peu glorifiante, en tout cas,pour tous ces boutefeux intouchables.
    Le médaillon du dindon de la farce revient néanmoins au premier de ces gentes dames et beaux messieurs pour sa lenteur quasi proverbiale et son agir lambin.Des pratiques brumeuses qui laissent de lui une photo désuète.
    Toujours est-il qu’on est loin- bien loin- d’afficher le moindre frémissement pour l’intérêt commun ou le bien du pays.
    C’est la foire d’empoigne !
    L’impression, jusqu’ici,ressentie c’est celle de la recherche à délivrer ceux empêtrés dans un sacré fourbi de l’omnipotence de leur époque respective ; à démêler les écheveaux judiciaires pour s’être glorifié de pouvoir et de fortune.
    Pays pauvre,certes, mais riche d’intrigues.
    Quitte à faire outrage à la mémoire et ses devoirs ; et faire éclipse de l’histoire et de ses leçons.
    Et si la misère qui a chassé la pauvreté n’était que fille de l’impunité durant toutes ces républiques ? Y-a-t-il encore à pavoiser ?
    Ce n’est point ici une simple vue de l’esprit ! bien que la misère est -semble t-il- moins pénible au soleil.

  • 24 février 2012 à 03:23 | el che (#344)

    Que de brassage d’air pour faire croire que les ministres travaillent d’arrache-pieds !

    Déjà la feuille de route a été interprétée de façon diamétralement contradictoire en fonction des intérêts de chacune des parties au contrat ;
    Mais ici, il va falloir s’attendre à des cacophonies innomables, chacun tirant la couverture à soi, et rendre inexploitable l’avant - projet de loi....

    Mais avant de discourir sur des méthodes de procédure, il eût été plus pertinent de savoir le contenu de cet avant - projet de loi....

Publicité




Newsletter

[ Flux RSS ]

Suivez-nous

Madagascar-Tribune sur FACEBOOK  Madagascar-Tribune sur TWITTER  Madagascar-Tribune sur GOOGLE +  Madagascar-Tribune RSS