
Le vice-président de la Banque mondiale pour la Région Afrique, M. Makhtar Diop, arrive à Antananarivo ce jour, jeudi 15 mai 2014, pour une visite de travail de quatre jours. Lors de sa visite, il s’entretiendra avec le président de la République, Hery Rajaonarimampianina, le Premier ministre, les membres du gouvernement, les partenaires au développement, des représentants du secteur privé ainsi que du milieu universitaire et de la presse. C’est la première visite d’un haut responsable de la Banque mondiale à Madagascar après celle du président James Wolfesohn voici presque une décennie. Les discussions porteront sur les défis actuels de développement.
« Cette visite historique du vice-président témoigne de la normalisation des relations entre la Banque mondiale et Madagascar. Elle permettra à M. Diop de s’imprégner des réalités du pays et de renforcer l’appui de l’institution au programme de développement du pays afin de réduire la pauvreté et d’améliorer les conditions de vie des populations les plus démunies, notamment l’accès à la santé, à l’éducation », a déclaré Mark Lundell, directeur des opérations pour Madagascar.
Au cours de cette visite, M. Diop se rendra sur l’île de Nosy Be où la Banque mondiale apporte son soutien financier à travers le Projet de développement intégré des pôles (PIC) ainsi que le programme environnemental (PE3). M. Diop présentera également les conclusions d’études préparées par la Banque en collaboration avec d’autres partenaires analysant la situation économique et sociale du pays.
Le Groupe de la Banque mondiale, en collaboration avec le gouvernement et les partenaires au développement préparera un nouveau cadre de partenariat stratégique qui définira le cadre d’intervention de la Banque à Madagascar.
La Banque mondiale est l’un des principaux partenaires du pays. Le portefeuille de la Banque à Madagascar comprend dix projets d’investissement pour un engagement total de 701,50 millions de dollars couvrant les secteurs de l’environnement, la réhabilitation des services de base et les infrastructures.
Avant son départ du pays, M. Diop tiendra une conférence de presse le lundi 19 mai à 10h00 du matin dans les locaux de la Banque mondiale.
Makhtar Diop
Vice-président, Afrique
Makhtar Diop est le vice-président de la Banque mondiale pour la Région Afrique depuis le 6 mai 2012.
De 2009 à 2012, M. Diop a occupé les fonctions de directeur des opérations pour le Brésil. Avant d’assumer ces fonctions, M. Diop a été tour à tour directeur de la stratégie et des opérations pour la région Amérique latine et directeur du secteur finances, secteur privé et infrastructure de cette même région. Entre 2002 et 2005, Makhtar Diop était directeur des opérations pour le Kenya, l’Érythrée et la Somalie.
Avant d’entrer à la Banque mondiale, M. Diop a également occupé le poste d’économiste au Fonds monétaire international et celui de ministre sénégalais de l’économie et des finances.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
Bonjour,
Le pays a des élus, le pouvoir est légitime, légale. Mais Mr R. Hery est incapable de nous dire ou va-t-il conduire le pays. Il ne dit pas ses priorités, personne ne sait ses intentions.
Bref, le pouvoir avance masquer. Quand on sait que Mr R. Hery a été élu avec moins de 2 millions des inscrits, il a tort de croire que les Malgaches vont continuer à croiser les bras comme ils ont fait durant ces cinq dernière années.
On ne connait pas le programme de Mr R. Hery, mais tout le monde peut constater le défilé incessant des Bailleurs des fonds dans notre pays tout de suite après son élection à la tête de l’État.
Si ce va et vient se passait après que tous les dispositifs indispensables, un pour sortir de la crise, deux, pour sortir de la pauvreté, ont été mis en place par le président et son gouvernement. Tout le monde comprendrait.
Ce n’est pas aux Bailleurs des fonds ou aux Banques de nous écrire un programme politique et économique. Cette tâche revient à nos élus. Il me semble que c’est l’un des objectifs des élections de 2013 !!!
Faisons nos comptes d’abord, en suite mettons en place un programme économique, nous saurons sans tarder si les Bailleurs des fonds ont vraiment envie de nous aider. Si c’est le cas, on pourra alors dérouler le tapis rouge à ce beau monde.
Ces jours, Mr R. Hery donne l’impression de brader son pays. C’est malheureux, mais nous voyons ces jours tous les effets pervers des élections de 2013. Ces élections ne permettront pas à nos élus de renforcer les institutions de notre pays. Elles ne permettront pas à nos politiciens de se regrouper pour nous donner deux ou trois grands partis politiques. Elles ont réussi à nous diviser encore plus.