Effective depuis quelques temps, la modernisation des services fonciers entre dans le cadre des démarches du ministère de la Réforme Foncière et de l’Aménagement du Territoire afin de réduire le délai de délivrance et de faciliter le traitement des dossiers. Par rapport à ces réformes, nous avons alors interviewé quelques personnes pour connaître leur degré de satisfaction.
Délai réduit
« Une nette amélioration des services ! », s’exclame une dame, mettant quelques temps sans voix ses entourages. « Tout se passe bien ! Je suis satisfaite, j’étais venue, il y a une semaine, pour demander un certificat de situation juridique, on m’a dit alors de revenir aujourd’hui pour le récupérer. Je ne fais maintenant qu’attendre mon tour », explique encore cette dame. « Auparavant une simple délivrance d’un certificat aurait pris plus de 6 mois. On nous a fait même le coup de dossiers perdus », renchérit-elle. « Aujourd’hui, on passe par la voie normale et pourtant cela ne me prend pas du temps », termine-t-elle. Un homme, cependant, se plaint car on l’a fait venir 3 fois déjà depuis le mois de septembre « pour un simple certificat de situation juridique », fulmine-t-il si fort. « Ils prétextent que le livre foncier n’est pas là, comment cela se fait-il ? Nous dépensons du temps et de l’argent pour venir ici. On nous fait revenir sans cesse, comme si nous n’avons que cela à faire », reproche-t-il.
90% des titres informatisés
Des efforts ont été cependant faits depuis, d’après les administrateurs. Avec l’exploitation des données informatiques, titres et autres cadastres, le délai de traitement d’un dossier est nettement réduit. 90% des titres et 80% des cadastres sont déjà informatisés pour le cas d’Antananarivo. De même pour l’allègement de la procédure d’acquisition de terrain, environ 150 demandes d’acquisition sont délivrées par mois. « Une augmentation de 20% du taux de satisfaction a été constatée si auparavant il n’était que de 30% seulement », affirme Mirana Rabarijaona, Directeur Général des domaines. « Un sondage interne a même permis de savoir que 60 à 70% des clients pourraient être satisfaits du service », termine-t-elle. D’ailleurs, la décentralisation de la gestion foncière et l’installation du guichet unique au niveau de chaque commune ambitionnent une amélioration des services fonciers.
– Rectificatif
Le coût d’un certificat est à partir d’Ar 1 000 et non d’Ar 10 000. Un acte de notoriété est seulement impératif si la vente dépasse la somme d’Ar 15 000 000 et non Ar 30 000.
Propos recueillis par Rianalazo