Ces derniers temps, le nombre de vente de marchandises volées, telles les bagues, colliers, les bracelets et boucles d’oreille en or, augmente dans la rue près du marché municipal de Petite Vitesse et à Tsaralalàna. En effet, 4 victimes par jour se présentent au bureau de la police de proximité pour avoir été détroussé par des malfaiteurs. « On est certain que ce nombre va au-delà de 4, seulement, les autres n’osent pas se plaindre », nous ont confié des agents de sécurité des environs. Les bandits travaillent, dans la plupart des cas, en équipe de 5 personnes. Ils abondent près du building Ramaroson, de l’Institut d’Hygiène. La police a déjà arrêté quelques-uns, mais vu qu’ils sont très nombreux, les autres continuent à sévir.
Style de vente
Les vendeurs ne se montrent pas comme tout vendeurs, ils font semblant de circuler comme toute autre personne. Le marchand murmure à l’oreille de l’individu à qui il veut écouler sa marchandise et lui déclare : « ceci est un objet que je viens de voler quelque part, tenez, je vous le livre à bon prix ». Pour ce genre de commerce, il n’y a pas à débattre le prix très longtemps, ni de tester la marchandise. Pas d’acte de vente et aucune formalité à observer, non plus.
De ce fait, certaines personnes adoptent la même stratégie de vente, non pour vendre un objet volé mais pour écouler les bijoux qui ne sont pas en or véritable mais de la contrefaçon. Ils sont prêts à se faire passer pour des dévaliseurs pour cela. Les gens qui ont l’habitude d’acheter ces produits sont les principales victimes.
Solofo Ranaivo (stagiaire)