Après trois jours de concertation avec les opérateurs en riz, le ministre du Commerce et celui des Finances et du Budget, le président de la Haute autorité de transition (HAT) a décidé qu’à partir de ce jour, samedi 8 janvier 2011, le prix du riz au détail sur le marché national sera de 1180 ariary par kilo, soit 5900 fmg/kg.
D’après le communiqué relatif à cette décision, les importateurs, les grossistes et les détaillants ont accepté chacun de réduire leur marge bénéficiaire. Le taux de change fixe de 2000 Ar/Dollar est accordé uniquement aux importateurs de riz. Les importateurs bénéficient également d’une baisse — qui n’a pas été précisée — des taux de frais de magasinage et de débarquement de leur riz.
Par cette mesure, la HAT compte ramener à la baisse le prix du riz sur le marché libre, alors que le riz blanc Makalioka est aujourd’hui vendu sur le marché libre à 1500 Ar/kg et que le « vary gasy » est proposé à 1480 Ar/kg. Selon les détaillants, tout dépend des grossistes car ils ne peuvent vendre à perte. D’ores et déjà, ces détaillants affirment qu’il faut d’abord qu’ils écoulent leur s stocks avant de pouvoir observer ce nouveau tarif ; encore faut-il que ce riz blanc importé leur soit proposé.
Vos commentaires
QUELLE PROUESSE !
C’est une prouesse sans précédent ! Promettre au « Peuple du 13 Mai » que le prix du riz sera ramené à 500 ariary le Kg et après l’épuisement total des stocks de riz blanc de l’entreprise TIKO.SA (grâce aux initiatives heureuses de la H.A.T., lesquelles initiatives ont permis aux politiciens « injustement jetés en prison » par Ravalomanana, de se venger sur leur geôlier) et obtenir des importateurs du riz (des Karana,des nationaux) une franche coudée de maintenir le riz blanc à 1180 ariary le Kg, c’est une prouesse inégalée dans les annales d ce pays !
Longue vie à la « transition » et que celle-ci dure autant que veulent les dirigeants !
IKOTO
Sur le marché international,la tonne de riz blanc vaut 470 dollars (environ 1320 ariary le kg ou 6580 Fmg le Kg).
Les études effectuées par le F.A.O.,à Madagascar,révèlent l’existence d’un excédent de production de 136 000 tonnes.
FAUT-IL S’ENTETER D’IMPORTER TOUJOURS et TOUJOURS du RIZ BLANC ????
Malheureusement ,cette quantité de 130 000 tonnes de riz blanc est :
– soit thésaurisée (’pour amasser de l’argent,mettre de côté),
– soit retenue au niveau des collecteurs,des grossistes ou de revendeurs.
VOUS VOULEZ « UN CHANGEMENT »,il faut commencer par maîtriser les prix des P.P.N.
« ON S’ENRICHIT FACILEMENT SUR LE DOS DE LA POPULATION ».
Basile RAMAHEFARISOA
b.ramahefarisoa@gmail.com
le seul changement efficace et rapide c’est d’éjecter tous ces pillards et arrivistes du pouvoir !(qu’ils aillent tous se réfugier en France,le petit homme de neuilly serait bien content de les accueillir....pour service rendu !)
Le reste n’est que du bla-bla
Rabejofo 1er,
Réflexion stupide !!
un rabejofo 2 attend déjà pour prendre une part du gâteau de l’importation du riz blanc.
« On » s’enrichit facilement sur le dos du Peuple.
Basile RAMAHEFARISOA
b.ramahefarisoa@gmail.com
Ah, vous revoilà cher Basile !
Toujours imparable et agressif à ce que je vois !
Vous qui êtes enfermé dans votre hexagone vous ne savez pas ce qui se passe sur les marchés d’Antananarivo :
– Hier le riz blanc est toujours vendu au prix supérieur à celui prescrit par M. le Pdt de la H.A.T. ! Pour une simple raison : les détaillants ne peuvent point appliquer le prix imposé par l’État HATiste pour éviter la faillite ! Ils attendent l’arrivée du riz blanc importé avant d’appliquer le nouveau prix imposé !
– M ; Basile, vous venez de faire une découverte très importante en écrivant : ’’« On » s’enrichit facilement sur le dos du Peuple’’ ! Le seul « hic » ce que je n’arrive pas à identifier ce « on » ! Mais n’est -il pas vrai aussi qu’on s’appauvrit à coup sûr sous les bottes d’Andry Rajoelina" ?
En bon entendeur, salut !
ikoto
VOILA QUI EST DIT ! LA CRAPULE S ’EST TRAHIE !!!
« ON S’ENRICHIT FACILEMENT SUR LE DOS DU PEULPLE »
CROYEZ-EN UN EXPERT LIBRE DANS SON REFUGE.
PLAIDOIRIE POUR UNE VÉRITABLE POLITIQUE DU RIZ !
A Madagascar le riz occupe une place de première importance dans la vie, non seulement quotidienne des gens, mais sur la vie de tou un peuple (des Malgaches) tout court ! La base de notre civilisation est le RIZ ! Si bien que nous, Malgaches, pourrons revendiquer comme le PEUPLE DU RIZ !
La constitution des grands ensembles socio-politiques appelés « royaumes » à Madagascar s’est articulée sur trois puis deux principaux « éléments » à savoir le riz, le bœuf et l’esclave ! Aux 17°, 18° et ce jusqu’au 19° s. la force des Sakalava Maroserana est basée sur le commerce du paddy, des bovidés et des esclaves ! Les Andriamanalintany du Betsileo ont articulé l’unification du Betsile sur le développement de la riziculture et en Imerina les rois Andriamasinavalona et Andrianampoinimerina ont entrepris des grands travaux pour pouvoir maîtriser l’assainissement des marrais de Betsimitatatra afin d’augmenter les surfaces des rizières !
A l’heure actuelle le riz, au lieu de pérenniser la stabilité du socle social peut devenir la source permanente d’une crise, non seulement économique mais surtout sociale. Si bien que les régimes qui se sont succédé à Madagascar, allant de la période coloniale à l’indépendance se sont confrontés au problème du riz ! En substance la production rizicole n’arrive plus à satisfaire la demande si bien que vers la fin des années soixante début des années soixante dix la production rizicole stage et les dirigeants furent et sont toujours obligés d’importer du riz blanc, d’adopter une stratégie de « subvention » ! Même M. Andry Rajoelina est confronté à ce problème, raison pour laquelle il a rencontré les « opérateurs » et a décidé de faire baisser « artificiellement » le prix du riz blanc ! Cette stratégie exige une « subvention » sous quelle forme que ce soit : alléger les charges des « opérateurs » sous forme de réduction des taxes ou de fixer certaines parités afin de garder un cours de prix stable.
Mais j’essaie d’attirer l’attention de tous ! Quand l’État est obligé de dépenser de l’argent afin de juguler la hausse de prix du riz blanc pourquoi ne pas aider « financièrement » et « techniquement », non point les « opérateurs » (importateurs, collecteurs, grossistes) mais surtout les « producteurs », à savoir les paysans eux-mêmes ? Des stratégies (à court, à moyen, à long termes) pour inciter les paysans à ne plus se contenter d’une riziculture de « subsistance » vire de « survie » mais tournée vers le MARCHE INTÉRIEUR ! Car si l’Etat s’apprête à dépenser de l’argent que ce soit d’une manière utile et que cet argent puisse apporter quelque chose aux paysans tout d’abord. Il est sûr que l’argent une fois entre les mains des paysans ne seront jamais thésaurisé pour finir par être rongé par des cafards dans des « bas de laine » mais cet argent sera utilisé dans l’achat des intrants rizicoles et du matériel exigé par la « modernisation » !
Cet espace ne suffit pas à un débat très technique sur la riziculture, seulement je lance cette idée DE PENSER PLUS AUX PAYSANS QU’AUX MAGNATS DE LA FILIÈRE RIZ lesquels ne sont en réalité que des spéculateurs (mpanao afera - mpanao bizina) !
ikoto
Bravo Monsieur, Madagascar à toujours été auto suffisant en production de riz, ce n’est qu l’orsque des spéculateurs ont commencé a spéculer sur les pauvres « planteurs » leur enlevant le fruit de leurs recoltes pour l’exporter ,que les soucis ont commencés.
Premièrement comme pour le bois de rose, une chasse aux spéculateurs,doit etre une priorité,
Interdiction absolue d’exporter du riz (Madagascar n’en n’a pas les moyens ).
Instauration de coopératives avec controle des chefs de fokontany.de la production exacte par region.
Aide de l’etat en fournissant les semances, apres Etude de la consommation, pour evaluer,le minimum vital,pour toute la population.
Creation de zones prioritaires à cet effet avec unique but d’arriver à l’auto suffisance alimentaire.
il y avait eu il y a quelques années des barrages par districts pour empecher ces traffics de se developper,
Comme le tabac est un monopole d’etat, ( le droit d’empoisonner son peuple) il a aussi le Devoir de le nourrir,si non au moins de l ’y aider.
D’avoir à se battre pour maintenir des produits de première necessité, ne peut que pointer, l’ALARME PRIORITAIRE,avant toutes promenades à l’étranger
comme Maurice, Dubai ou la Chine,à laquelle tout gouvernement digne de ce nom devrait s’atteler.