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Politique

CFM

1 272 demandes de réparation non satisfaites jusqu’en 2019

mardi 24 décembre 2019 | Mandimbisoa R.

Le Conseil pour le Fampihavanana malagasy (CFM) a encore du pain sur la planche. Il lui reste 1 272 demandes de réparation ou de reconsidération de cas à la suite des événements politiques qui se sont déroulés dans le pays entre 2002 et 2009.

Les demandes ont été reçues depuis 2013, année de la mise en place du Comité pour la réconciliation nationale (CRN), appelé autrefois FFM (Filankevitry ny Fampihavanana Malagasy). En 2014, 510 demandes ont été reçues, en 2015, 300 autres sont parvenues au niveau de ce conseil. Deux ans plus tard, en 2017, le CFM a reçu 285 autres contre 38 en 2018 et 39 cette année. Aucune des demandes n’a pas été satisfaite, regrette le président du CFM, Alphonse Maka qui évoque une nécessité d’étude particulier de chaque cas.

« Il ne faut pas se précipiter dans l’étude de chaque dossier au risque de susciter une nouvelle forme de haine qui conduirait à une nouvelle crise », explique Alphonse Maka. Pour chaque cas, cette instance mènerait des enquêtes avec la police judiciaire auprès de la population et entourage du requérant qui se considère victime des évènements politiques survenus dans le pays.

Les militaires, tous corps confondus, ayant déposé des demandes de réparation ou de reconsidération de cas auprès du CFM seraient au nombre de 105. Le reste émane essentiellement de civils parmi lesquels figurent des politiciens. Pour les militaires, la question est de savoir s’ils ont participé aux événements par leurs propres volontés ou en suivant l’ordre reçu de leur supérieur hiérarchique.

En dressant un bilan de ses activités cette année, le président du CFM a évoqué également le cas de flux migratoires qui se multiplient dans le pays. Une situation qui risque d’engendrer des tensions entre les migrants et la population locale, s’inquiète Alphonse Maka qui cite notamment les déplacements des habitants du Sud de la Grande île vers le Nord, dans la région de SAVA et de Boeny ainsi que de Menabe. À cause de l’insécurité, un climat de méfiance règne entre la population autochtone et les nouveaux venus. C’est pour cela que nous avons dû intervenir dans différentes régions de Madagascar, comme à Ankarafantsika, à Mampikony, à Boriziny, a indiqué le président du CFM.

6 commentaires

Vos commentaires

  • 24 décembre 2019 à 11:22 | nez_gros (#10715)

    Les entreprises nationalisés par Ratsiraka de 1975-1979 , on tous reçu leurs réparations, avec bonus des sommes correspondantes à leurs manque à gagner depuis.

    - les événements de 1971(androy) , 1972, 1985, 1991-1993, 2002, 2009, ont laissé des grosses traces, en ville comme en brousse. les victimes de ces événements doivent recevoir aussi des réparations.

    - alors, soit on annule ce CFM (mélange de malgache et de français sur le sigle) incapable, soit on indemnise tout le monde....

  • 24 décembre 2019 à 11:39 | RAVELO (#802)

    ndry izato hatoka e ! dongadonga ohatry ny ki..soa
    na izany aza dia mirary krismasy sambatra hoan’ny malgasy

  • 24 décembre 2019 à 13:34 | Vohitra (#7654)

    Ary i Tokanono nosamborina nandritry ny tetezamita ary nolazaina fa nihevitra ny hanongana fanjakana satria nahitana odigasy tamin’ny gony ve mba isany omena onitra sa ahoana ?

    Mirediredy mihintsy ny ao amin’ity andrimpanjakana iray ity.

    Ny fanomezana onitra ve izany hahafoana izay mety ratra sy alahelo ary takaitra navelan’ny tantara ?

    Ny vola izany no atao sandan’ny fahamarinana ve ?

    Ny marina momba ny raharaha rehetra nitranga izay nanamaloka ny tantaram-pirenena tsy misy mitranga sy fantatra dia ny resaka vola ve no aroso ?

    Fihavanana aorina eo ambonin’ny vola ve izany izy ity ?

    Ary ny marina tsy mivoaka raha tsy misy ny fitsarana tsy mitanila sy mizotra amin’ny rariny sy ny hitsiny. Ary ny fitsarana dia tsy tokony hisy ezaka ho fanakonana imasombahoaka fa atao ho fantatry ny Malagasy tsy vaky volo…Mba rahoviana tokoa re no hisy izany ?

  • 24 décembre 2019 à 15:33 | betoko (#413)

    Trop facile de régler toutes les dérives , abus de pouvoir , assassinats , emprisonnement sans procès par le simple fihavanana . Pourquoi on ne règle pas tout cela devant un tribunal ?

  • 25 décembre 2019 à 15:44 | RAJEMISA (#10819)

    Je ne comprends qu’on utilise le mots « migrants » dans cet article. Il s’ agit ici des nationaux malgaches qui cherchent à s ’installer dans d’autres régions du territoire malgache. Ce ne sont pas des étrangers qui viennent d’ un pays pour s’installer dans un autre. Vraiment je ne comprends pas du tout.

    • 25 décembre 2019 à 18:02 | saricine (#2893) répond à RAJEMISA

      Bonjour

      Je suis d’accord avec vous.
      Ici, le mot à mot malagasy /français ne peut pas remplacer le fondement du problème.
      C’est donc une casse tête journalistique, dont le rédacteur ne fait que relater un fait à la malagasy pour que les francophiles puisse lire quelques choses....

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