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jeudi 28 mars 2024
Antananarivo | 18h28
 

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8 janvier 2018 à 17:38 | Stomato (#3476)

Le 8 janvier à 13:27 | Isandra (#7070) répondait à Stomato,...

>>Non, pas détruire,...Cela pourrait être le contraire des idées qu’on nous faisait croire, depuis plusieurs années : « les colons grands bâtisseurs,... <<
Il est vrai que vous avez souvent tendance à croire, plutôt que d’avoir des assurances !
>>Parmi les oeuvres de colons que les Malagasy n’ont pas réussi à détruire « la division », et la « dépendance »,...<<
Hum, si j’en crois une histoire de Madagascar (http://www.cosmovisions.com/ChronoMadagascar.htm) :

Entre le XIIe et le XIVe siècle, une seconde vague d’immigrants venant d’Indonésie (via les Maldives ?) s’installe dans l’île pour y laisser une empreinte très forte. Ainsi, par exemple, la langue parlée aujourd’hui à Madagascar par toute la population, quelle que soit son origine, appartient au groupe des langues malaises, de la famille austronésienne. Créolisée sous l’influence de langue bantoues, apparaît proche d’un parler pratiqué à Bornéo. Ces nouveaux venus, qui vont d’abord se rendre maîtres d’une grande partie du plateau central, seront, par la politique de conquêtes ménée par l’un de leurs groupes, les Mérina, les vecteurs de l’unification du pays.

Les Mérina, connus à l’époque coloniale du nom de Hova, qui est en fait seulement le nom de l’une des castes qui compose leur société, avaient leur fief, l’Imerina, dans la région d’Antananarivo (Tananarive). Son histoire remonte à la fin du XVIe siècle, mais il ne deviendra un État puissant qu’à partir du tout début du XIXe siècle, sous le règne de Andrianampoinimerina (= le seigneur du coeur de l’Imerina). Les premiers touchés par sa politique d’expansion seront les Betsileo, population elle aussi d’origine indonésienne, vivant un peu plus au Sud. Son fils, Radama Ier, bénéficiant de la concurrence que se livrent Français et Britanniques sur l’île, et choisissant le parti des seconds contre les premiers, va étendre ses conquêtes aux régions côtières et du Nord (Tamatave et Tsimiheti lui appartiennent dès 1817, puis en 1822, le pays Sakkalava, autour de Majunga). Radama réussit ainsi à faire de Madagascar pratiquement un seul royaume. Seul le pays d’Anossi et quelques districts échappèrent seuls à sa domination ; il fit de Tananarive sa résidence.

Donc soit ce site publie des balivernes, soit Madagascar était bel et bien divisé.
Avec bien entendu une entente parfaite entre les différentes ethnies venant d’un peu partout dans le monde.
Ah j’oubliais, il n’y a pas plusieurs ethnies à Madagascar...

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