Conforté à une pandémie d’une telle ampleur, le pouvoir hésite et ne sait que faire, entre dédramatiser ou minimiser les actions à entreprendre, disons, qu’il tergiverse dans la culture du « wait and see », qui, aujourd’hui, a montré ses limites et celles de l’incompétence d’un pouvoir, dépassé et débordé par la dimension du phénomène….
Cette peste couronne, ainsi, toutes les insuffisances et autres je-m’en-fautismes accumulés au cours des décennies qui démontrent, à l’intention de l’international, que le pouvoir élu, n’est qu’un montage factice d’une gouvernance offerte à un clan qui s’empare des avantages de la fonction tout en se désintéressant totalement du bien public ou de ce qu’il en resterait encore !….
A vouloir psalmodier à longueur de temps, surtout lorsque les abus sont avérés que l’ingérence est inacceptable dans un état « souverain », on finit par s’isoler en faisant de la consanguinité, sa colonne vertébrale « scoliosée » !…..
Aujourd’hui, le pays est doublement affaibli, par une épidémie, non maitrisée qui oblige nos voisins à prendre, eux, des mesures drastiques et par un climat politicien où l’opacité présidentielle est en train de plomber une campagne électorale prometteuse, en coups fourrés !….
Lorsque les choses dégénèrent de cette façon, il n’est pas étonnant que l’isolement du pays devient une priorité à l’international qui voit dans ce climat bordélique que le pays est devenu un bateau ivre où son fanfaron de capitaine se ridiculise à vouloir faire croire à une croisière sans histoire !….