A force de persister et tergiverser sur ce manoeuvre dilatoire de vouloir organiser un référendum ne représentant aucune urgence, on finit par s’abêtir.
 La problématique ne se repose uniquement sur l’imperfection de la constitution que les putschistes ont intronisé mais sur l’étymologie même d’une constitution qu’on ne respecte et inadaptable pour répondre au bon fonctionnement étatique digne de son nom pour avancer, développer le pays avec une mission noble pour « servir le peuple » mais non pas pour « se servir ».
 Dans l’état actuel des choses, les urgences sont ailleurs au lieu de faire du calcul politicien en tripatouillant la constitution au mauvais moment afin de prolonger son rêne à la veille de l’élection de 2018.
Les urgences sont nombreuses.
 Quelle mesure gouvernementale a été prise sérieusement face à la recrudescence de la peste ?
 Quel bilan ce gouvernement a t-il pu faire valoir pour continuer à gouverner afin d’organiser un référendum si on regarde la situation de l’air MAD, la Jirama, la paupérisation généralisée, les trafics illicites, l’insécurité, le problème éducatif, sanitaire, etc.....que de persister et signer pour le pouvoir de l’absolutisme ?!!. A côté, organiser un référendum à la veille d’une élection n’est qu’une dépense supplémentaire alors qu’un nouveau président élu pourrait le faire d’ici un an si la bonne gouvernance sera au rendez-vous ?!
 Pour le moment, le scepticisme l’emporte en regardant la non « évolution » sur tous les plans.