Le premier cas de peste date de début août, me semble-t-il sans que personne n’est vraiment pris le zébu par les cornes, le « wait and see » montre, ici, les dégâts majeurs qu’un je-m’en-foutisme d’état peut engendrer comme dégâts humains mais aussi en terme d’image !….
Aujourd’hui, la gestion d’une telle ampleur dépasse le pouvoir, qui, cette fois-ci, doit montrer autre chose que d’afficher ses bonnes intentions !….
Pris au piège de sa gabegie, « il se trouva fort dépourvu quand la peste fut venue », sa bouée de secours, l’O.M.S. agit à sa place, en tuteur expérimenté et actif donnant ainsi à une population désemparée, un bon espoir d’y mettre un terme provisoire….
Le pouvoir cherche visiblement à changer de sujet en plaçant le changement de constitution comme la première urgence du jour dans cette affaire, où, il détient, là, les tenants et les aboutissants, contrairement à la propagation de cette épidémie !….
La peste a servi de détonateur, de révélateur en dévoilant, un peu plus encore, la triste réalité d’un pouvoir, peu enclin à se soucier de sa population, aux méthodes d’amateur qui donnent une vision déplorable d’un exécutif amorphe et non réactif !….
Tant que l’image du pays était celle d’un pays pauvre mais qui donnait encore le sentiment que le pouvoir « tentait quelque chose pour s’en sortir », la compassion internationale est unanime mais dés lors où, la presse étrangère, par l’intermédiaire de cette épidémie, pointa du doigt tous les manquements du pouvoir dans sa gestion de cette crise, l’opinion internationale n’aura plus la même empathie avec une nation qui plébiscite des pieds-nickelés pour la diriger !….
Gageons que ce président, hors-sol, aura la justesse de renoncer à son prochain voyage italien en respect avec son peuple en grande souffrance, qui, lui, ne peut se permettre de prendre la poudre d’escampette, à sa guise et au plus mauvais moment !…..