Au prime abord, je ne pense pas qu’il y ait contradiction. Il y a plutot un aveu d’incompetence du pouvoir en place. Quand on parle de monnaie, ce sont theoriquement des bons de tresor emis par l’etat. Et donc si l’etat, lui-meme, fuit ses responsabilites, il est plutot generateur de troubles. Afin d’eviter des derives, le financement d’une commune doit toujours provenir des bons de tresor emis par l’etat. C’est contraire a la decentralisation mais d’un pays qui se releve de multiples putsches, l’administration centrale a cet attribut mandataire. Quand on parle de revision de constitution, voila un point ou il faudra mediter.
 Si on joint les mots aux actes, il y a clairement une incompetence des fokontany, des communes a trouver des financements exterieurs. Exit celle de Tana qui est dirigee par la femme d’un ex-president qui a un carnet d’adresses garni mais qui n’a visiblement pas apporte de changement a la capitale tant convoitee. Cependant le pouvoir actuel affiche quand meme sa mediocrite en distribuant le meme montant aux differentes communes de la republique. Bien que des grandes communes, comme celles de Tana ou Tamatave, ne doivent pas etre similairement traitees comme celles d’Ambositra ou/et de Moramanga ! J’ignore ce que revet le statut particulier de celle de Tana mais, sans etre expert compatble, que valent 12 millions d’ariary pour une ville de 2 millions d’habitants ? J’irai dire un pet de mouche par rapport a la misere qui transparait non seulement a la peripherie de la ville mais aussi au cœur meme de l’agglomeration.
 Quant aux themes-clefs de ces journees de cogitation, une bonne gouvernance n’a aucun sens si les gestions publiques ne sont pas transparentes. L’exemple doit venir d’en haut : le flux des echanges entre le gouvernement, regions et communes doit etre transparent par le biais des publications ou diffusions radiotelevisees afin que le citoyen lambda au niveau du fokontany sache. CAD que ce public soit au courant de tous modes de financement. Que ce public du babakoutoland sache qu’un financement ne provient pas toujours d’une charite.