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5 octobre 2017 à 15:26 | diego (#531)

Bonjour,

Si on arrivait à comprendre et à respecter la CONSTITUTION à Madagascar, mécaniquement la mise en place des processus électoraux et l’organisation des élections ne poserait aucun problème juridique.

Constitutionnellement, la légitimité de la CENI est posée. Il faut éviter absolument que la CENI ne se trouve lui-même en train de bafouer la Constitution. Mécaniquement, les élections seraient contestables, illégales, comme celles de 2014 et le référendum qui a accouché une IV République batarde aujourd’hui.

Constitutionnellement, je ne crois pas que la CENI puisse fixer le calendrier électoral, encore moins les dates et les périodes des propagandes.

Il est inquiétant pour l’avenir du pays que les responsables politiques et les élites malgaches veulent absolument court-circuiter les prérogatives des pouvoirs, l’Executif, Parlementaire et Judiciaire. Et justement des pouvoirs légitimés par les élections. Le peuple peut se tromper, mais il est souverain.

C’est l’Executif et le Parlement, issus des urnes, qui peuvent légitimement s’engager à réformer le pays, voter des nouvelles lois, amender les lois existantes, modifier, amender la Constitution, et bien évidemment fixer le calendrier électoral et toutes les lois encadrant, de près et de loin les élections.....allant des financements aux propagandes et les dates.

Un petit rappel :

- le président peut déclencher une élection présidentielle quand il veut par exemple.....dissoudre l’Assemblée, mécaniquement l’organidation des élections législatives anticipées....à titre d’exemple, c’est ce que Ravalomanana aurait dû faire en 2009, s’il le faisait, nous ne serions pas là aujourd’hui par exemple.

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